Sacrément timbré !

Philippe-Jean Sassart est postier à Brest. Suite à un achat effectué sur un site de e-commerce, il s’est rendu, hier matin, à la plateforme industrielle courrier Finistère, à Guipavas, pour retirer un colis. Celui-ci était affranchi d’un montant de 10,05 €. Rien d’extraordinaire jusque-là. Sauf que pour ce faire, l’expéditeur a collé 76 timbres-poste. Libellés en francs et en euros, les plus anciens datent des années 60 et le plus récent de 2008.

AGE_1408202654.jpgSource : Le Télégramme

Nicolas Feuillatte n’est plus

La Champagne et le champagne sont en deuil. Nicolas Feuillatte, l’homme d’affaires français qui a donné son nom à la plus grande coopérative de vins de Champagne, est décédé le 10 août dernier, à l’âge de 88 ans. L’homme a fait toute sa fortune aux Etats-Unis.

Né en 1926 à Paris, Nicolas Feuillatte part aux Etats-Unis pour travailler dans le négoce de café. Il importe son café d’Afrique et connaît bien ce continent. Cette connaissance lui vaut d’ailleurs, d’être nommé en 1962 délégué permanent de Côte d’Ivoire aux Nations unies.

L’aventure champenoise de Nicolas Feuillatte débute à son retour en France en 1972. Ami de Jackie Kennedy et de Lauren Bacall, il achète avec son frère un vignoble de 12 hectares à Bouleuse, une commune située non loin de Reims, à l’est de Paris. Il veut y produire un Champagne qu’il compte vendre aux stars. Mais quelques années plus tard, les approvisionnements en raisin deviennent incertains. Il est temps pour lui d’évoluer.

En bon homme d’affaires, Nicolas Feuillatte décide en 1986 de vendre sa marque. C’est alors qu’il rencontre Henri Macquart, fondateur du Centre Vinicole de Champagne. C’est un site de stockage et de vinification créée pour venir en aide aux vignerons, qui ne possèdent pas d’outils de production. Les adhérents y découvrent les services adaptés à leurs besoins, et notamment une unité de tirage en bouteilles. Les deux hommes sont faits pour se comprendre.

Feuillatte

Première marque de Champagne en France

Henri Macquart décide de développer une activité commerciale. L’entreprise devient le Centre Vinicole – Champagne Nicolas Feuillatte (CV – CNF) et impose rapidement son image de prestige. Elle grandit aussi. Aujourd’hui, le CV – CNF est une union de 82 coopératives sur les 140 que compte l’ensemble de l’appellation Champagne. Riche de ses 5 000 adhérents sensibles au développement durable, elle couvre 2 150 hectares de vignes répandues sur la plupart des crus champenois.

Devenue première marque de Champagne en France, et troisième au niveau mondial, l’entreprise a tiré 21 millions de bouteilles de Champagne en 2013. Elle en a expédié 10,4 millions (dont 9,9 millions sous la marque Nicolas Feuillatte). 57% de la production sont vendus en France et 43% partent à l’exportation. En 2013, le chiffre d’affaires réalisé par le Champagne Nicolas Feuillatte a dépassé 209,5 millions d’euros.

Source : RFI

Curieusement, le site officiel de la célèbre marque ne fait même pas mention de la disparition de son fondateur : volonté du défunt ou négligence ?

La collection piquante de …

La collection piquante de … Monsieur Pin’s

Dans le flot des exposants de la braderie qui a animé, début août, les rues d’Armentières, Roger Mille détonnait. Cet « épinglé » de 84 ans exposait une impressionnante collection de Pin’s. Près de 5 000 pièces pour raconter l’histoire d’une passion à pointes.

Au milieu du bric-à-brac de bibelots, jouets et vêtements de la braderie d’Armentières, les tables de Roger Mille attiraient l’œil. Des pin’s à perte de vue. Accrochés sur une vingtaine de planches et jusqu’au gilet et au chapeau du collectionneur venu de Wattignies. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. « Il y en a environ 5 000 ici, ceux que j’ai en double ou triple, mais chez moi j’en ai dix fois plus. J’ai même fait installer de la moquette sur les murs de mon hall d’entrée pour y accrocher plus de deux cents Pin’s à l’effigie des personnages Disney. »

pins« Ça n’arrêtera jamais »

Ce « Monsieur Pin’s », comme il aime se faire appeler écume donc les braderies et bourses de collectionneurs pour vendre ou échanger ses précieux bouts de métal. « Tant que les gens auront une passion, ils voudront le Pin’s qui y correspond, ça n’arrêtera jamais. »

Et côté longévité, cet « épinglé » de 84 ans sait de quoi il parle. « J’ai commencé à l’âge de dix ans, en 1940, avec les insignes militaires. Je me suis constitué une collection assez importante. Un demi-siècle plus tard, le Pin’s a fait son apparition et j’ai échangé ma collection d’insignes pour m’en procurer. » Après toutes ces années passées à rechercher, échanger et acheter ces épinglettes, Roger Mille est devenu intarissable sur le sujet. « Il y a trois fabricants qui font de très bons Pin’s, ils utilisent en général du zamac, un alliage de zinc et d’aluminium. Il faut aussi regarder la pointe. Si elles sont serties dans la masse c’est généralement signe de qualité. »

Des collectionneurs avisés aux nostalgiques en tous genres, de 10 centimes à 8 euros, chacun pouvait, hier, trouver son bonheur sur les tables de « Monsieur Pin’s ». Loin de pouvoir vivre de cette passion, pour lui, l’important est de la faire connaître. Quitte à donner régulièrement des Pin’s aux enfants qui le demandent, pour créer, peut-être, d’autres vocations « d’épinglés ».

Voir d’autres photos sur le site de La Voix du Nord

La collection unique d’un Dieppois, passionné de romans populaires

Souvent méprisés et considérés comme de la « sous-littérature », les romans populaires font malgré tout partie du patrimoine littéraire français. Un Dieppois, Jean-Paul Gomel, les collectionne depuis plusieurs années. Il en possède près de 32.000, stockés dans sa maison, qu’il lit patiemment, avec parfois la découverte de vrais petites « pépites »…

RomanPopulaire1 Une histoire avec une chronologie simple, des personnages bien identifiés, assez binaires, des bons sentiments, une intrigue qui prime sur les considérations de style : voilà quelques une des caractéristiques du roman populaire. Selon les spécialistes, cette expression aurait été employée pour la première fois en 1843 dans la presse socialiste pour évoquer le roman d’Eugène Sue, « Les Mystères de Paris ».

Le roman populaire connut son âge d’or de 1830 à 1900 avec les progrès de l’alphabétisation et le développement de la presse à grand tirage. Des éditeurs spécialisés voient alors le jour : Rouff, Fayard avec la collection « Le Livre Populaire », Tallandier, Ferenczi, La Bonne Presse… Le déclin s’amorce après 1920. Les lecteurs sont « saturés » de feuilletons et le cinéma vient détrôner les histoires sur papier. Après la seconde Guerre Mondiale, le genre s’étoffe avec l’apparition de romans policiers (comme la collection Série Noire), d’aventures, d’espionnage ou de science-fiction.

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Décalage : les PTT à la fin du 19è siècle #13

Voici une révolution de la Poste, révélée par le Bulletin hebdomadaire des PTT du 3 mars 1898 :

Distribution mécanique des lettres aux étages
On a inauguré récemment, en Suisse, un système de distribution hydro-électrique qui, s’il pouvait être appliqué en France, serait certainement bien accueilli, aussi bien par les locataires que par les concierges.
Le facteur dépose les correspondances dans une petite boite qui contient autant de compartiments que la maison a d’étages. Par leur poids, les correspondances abaissent un contact électrique qui ferme le circuit et fait ainsi tinter une sonnerie à l’étage auquel ces correspondances sont destinées. En même temps, le courant a pour effet d’ouvrir le robinet d’un réservoir rempli d’eau, et celle-ci en s’écoulant produit, par un mécanisme très simple, l’ascension de la boîte. Cette dernière, arrivée au point voulu, déverse les correspondances, et redescend ensuite automatiquement.

Vous avez tout compris ? Non ? c’est pourtant simple ! Je vous aide en vous expliquant ce mécanisme en images (relisez le texte en les regardant)  :

enveloppe fleche Boite_compartiments
Boite à compartiments pour un immeuble de 12 étages (ça va jusque la ?)

Balance circuit_electrique sonnerie
Bon … J’avoue … Là ça se complique un peu !!

Robinet      reservoir
… Et enfin, quand le réservoir est plein …..

…  ça déborde !!         smiley           debordement

Les monnaies russes ont la cote !

Une collection de pièces de monnaie russes mise aux enchères pour 1 million de dollars

 

Une série pilote de pièces en or d’une valeur faciale de 5, de 10 et de 15 «rousses», émises par la Monnaie de Saint-Pétersbourg en 1895, a été mise en vente aux enchères aux États-Unis pour la première fois. Le coût de la collecte est évalué à 1 million de dollars.

enchereCes pièces sont extrêmement rares, il n’y a qu’une autre telle série, stockée dans la collection du Musée de l’Ermitage.

À la fin du XIXe siècle, lorsque une croissance rapide du patriotisme a eu lieu en Russie après les guerres victorieuses avec l’Empire ottoman et les khanats d’Asie centrale, il était prévu de changer le nom de la monnaie nationale, en passant de « rouble » à « russe ». Le ministre des Finances Sergueï Witte était l’initiateur de cette idée se fondant sur l’exemple de la France, où le nom de la pièce nationale « franc » était conforme avec le nom du peuple.

Source : La Voix de la Russie

Une famille de collectionneurs

Chez les Van Doren, collectionner est une histoire de famille. Muriel et ses deux filles, Romane et Rosaline, ont chacune leur collection.

Rosaline, 11 ans, est la plus jeune collectionneuse que nous ayons rencontrée dans le cadre de notre série d’été. Depuis quatre ans, la jeune fille de Dion-Valmont collectionne les gommes. «Pas les bêtes gommes que l’on pourrait trouver au supermarché mais plutôt des gommes au look original», raconte-elle en nous emmenant dans sa chambre. C’est dans une grande étagère en forme de pomme, construite par son papa, que trônent les 150 gommes de sa collection. «Elle n’est pas encore très grande mais je ne dépense pas d’argent moi-même pour m’en procurer. Tout ce qui est là, ce sont des cadeaux de ma famille ou des amis. J’ai des voisins qui voyagent beaucoup alors ils m’en ramènent à chaque fois une», explique la jeune fille en montrant des pièces tamponnées Bali, New York ou Paris. Suite…

GommesCes 4 derniers jours, le site Philapostel Bretagne a été visité par des internautes de Thaïlande, Belgique, Allemagne, Pologne, Suisse, des Etats-Unis et du Mexique : bienvenue à eux !

La carte postale, c’est pas ringard !

Pourquoi le charme des cartes postales opère-t-il toujours à l’ère des messages numériques ? Un linguiste en a lues 8000. Son constat : l’envoi d’une carte postale n’est pas l’acte banal que l’on pense.

Depuis qu’un voisin de ma grand-mère lui a soustrait ses anciennes cartes postales, je suis sensible aux diverses relations entretenues avec ces témoins palpables de vacances.

Cet incident familial n’a pas fait de moi une collectionneuse. Je rêve néanmoins d’acquérir un jour un tourniquet de kiosque pour y exposer les plus belles cartes reçues. Un présentoir non seulement esthétique mais affectif, chaque image me renvoyant à telle ou telle personne qui a eu une pensée pour moi, a acheté une carte, un timbre, a réfléchi à un texte, l’a écrit et, enfin, a trouvé une boîte aux lettres. Quelle générosité, que de temps requis à l’heure des messages numériques et de leur instantanéité!

PostcardsNowhereVik Muniz « Postcards from Nowhere »

Ce rêve d’acquisition d’un tourniquet aurait dû se concrétiser l’an passé déjà selon mon pari sur l’obsolescence des cartes postales. A l’évidence, elles allaient céder leur place aux SMS, MMS et courriels, tellement plus rapides. Cette disparition programmée entraînerait la mise au rebut de leurs présentoirs devenus inutiles. La réalité n’a pas confirmé mes projections; nulle inquiétude pour la santé des cartes postales. Jalouses de leur succès, les nouvelles technologies s’y intéressent et en proposent des formes hybrides. La carte 2.0 est née.

Lire la suite de l’article de Largeur.com

Trois voleurs de trésor rattrapés par la justice

Ils ont découvert un trésor et ont cru bon de le garder pour eux : trois ouvriers seront jugés en décembre pour avoir volé 900.000 euros en pièces anciennes et lingots d’or dans une maison de l’Eure qu’ils rénovaient.

Les trois jeunes hommes ont avoué avoir subtilisé l’or, découvert de manière fortuite un beau jour du printemps 2011, a relaté lundi devant la presse la procureure de la République d’Evreux, Dominique Laurens, après des révélations du journal Paris-Normandie. Seize lingots d’or d’un kilo chacun et 600 pièces de 20 dollars américains des années 1920, pesant chacune 33 grammes, en or elles aussi : les ouvriers subtilisent le magot sans en avertir, comme la loi l’exige, l’Etat et le propriétaire de la maison.

« Les pièces étaient dans des bocaux, les lingots dans des sacs, enterrés dans la terre battue de la grange qu’on voulait transformer en cuisine« , racontent Thibaut et Isabelle Beauté, propriétaires malheureux du butin dont la provenance reste un mystère, dans leur belle maison du XVIIIe siècle à Notre-Dame-de-L’Isle. Les voleurs – âgés d’une vingtaine d’années pour deux d’entre eux, d’une trentaine d’années pour le troisième – étaient « des employés d’une petite entreprise du secteur qui avait bonne réputation« , se souvient Mme Beauté, incrédule quand la police a sonné l’an dernier pour annoncer la nouvelle. « On était un peu stupéfaits: on vous informe que, potentiellement, vous êtes riches, mais que vous n’avez rien« , lâche son mari, maire de ce village de 700 habitants.

« Rien », car les ouvriers se sont partagé le magot – « en bord de Seine, en mangeant« , se désole Mme Beauté – avant de revendre lingots et pièces à un numismate pour une valeur estimée par le parquet à 900.000 euros, parfois à l’aide de fausses factures.

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Mais les ouvriers n’avaient pas prévu que les sommes perçues, incompatibles avec leurs salaires, les trahiraient. Soupçonnant des malversations sur le compte d’un des trois hommes, un banquier alerte la cellule anti-blanchiment Tracfin. Le jeune homme assure qu’il s’agit là d’une donation de son grand-père. En vain: Tracfin saisit la justice en juillet 2011. La compagnie de gendarmerie des Andelys puis le groupe d’intervention régional (GIR) de Haute-Normandie mènent l’enquête et remontent jusqu’aux trois hommes et au numismate.

Les enquêteurs confisquent plus de 450.000 euros – comptes bancaires, assurance vie, voitures… – aux trois ouvriers, et 265.000 euros au numismate, dont sa collection de pièces d’or estimée à 150.000 euros. Les quatre hommes ont rendez-vous le 5 décembre devant le tribunal correctionnel d’Evreux. Les ouvriers, qui devront répondre de vol en réunion, encourent cinq ans de prison. Le numismate, poursuivi pour blanchiment, risque 10 ans de prison et 750.000 euros d’amende. Il nie les faits qui lui sont reprochés.

Les trois voleurs auraient été plus avisés de signaler leur trouvaille, souligne le parquet. Dans un tel cas de figure, la loi attribue en effet la moitié du butin à celui qui l’a découvert et l’autre moitié au propriétaire du terrain, sans compter les droits à verser à l’Etat. M. et Mme Beauté comptent désormais sur une audience au civil pour pouvoir récupérer une partie des sommes qui auraient dû leur revenir. « Ca fait un an qu’on dort très mal« , souligne le couple. « On se sent trahis. Ils sont restés trois mois chez nous, à boire un jus de fruit le matin, sans rien dire« , souligne Isabelle Beauté.

« Qui ne rêve pas de trouver un jour un trésor? « , poursuit cette petite femme blonde de 47 ans. « C’est ça qui me frustre. Je ne le toucherai jamais. Et ça, je le vis très mal« .

Source : Le Nouvel Observateur

Les collections les plus prisées

Quelle est la valeur d’un objet ? C’est une question que se posent souvent les collectionneurs ou ceux qui ont découvert un « trésor » dans leur grenier. Les objets de collection ont du succès dans les ventes aux enchères, mais il faut respecter certains critères avant de jeter son dévolu sur l’un ou l’autre.

Fin juin, une édition en noir et blanc de l’album des aventures de Tintin « L’oreille Cassée » a trouvé acquéreur pour 24.800 euros lors d’une vente publique organisée à Bruxelles. Et c’est loin d’être un record pour une œuvre d’Hergé. Un mois plus tôt, une planche de Tintin dessinée en 1937 s’est vendue aux enchères pour 2,518 millions d’euros. « Ces dix dernières années, il n’y a pas que l’art traditionnel qui ait atteint ces prix astronomiques », explique Patrick Van der Vorst, expert en art et fondateur du site d’estimation Value My Stuff. « De nombreuses catégories d’objets se vendent particulièrement bien. »

Oreille_casseeLe marché des objets de collection a vu le jour à la fin des années 60’, lorsque les gens ont commencé à collectionner des jouets, des souvenirs sportifs et autres témoins du passé. « Mais tous les objets de collection qui étaient populaires dans le passé n’ont pas conservé le même attrait », explique Van der Vorst. Les vieilles poupées et les cartes de baseball par exemple, n’ont plus la cote.

Avec l’été fleurissent les brocantes. Peut-être avez-vous décidé de vider le grenier de vos grands-parents? La probabilité que vous y dénichiez un véritable trésor est assez faible. « Mais ceux qui collectionnent des objets qui les intéressent réellement, peuvent se constituer une collection de valeur. À terme, cela peut aussi se révéler un excellent investissement, poursuit Van der Vorst. Ne collectionnez que ce que vous aimez et ne laissez pas guider pas les modes. Une bonne collection ne se construit que sur base de vos préférences personnelles, que vous collectionniez par pur plaisir ou dans une optique d’investissement ».

C’est d’ailleurs la devise de Philapostel Bretagne : Collectionnez comme vous aimez !

Suite de l’article très complet de l’Echo.be …

18 août 1914 : le 1er timbre Croix Rouge est né

Le ministre du commerce Gaston Thomson décide de créer un timbre spécial dont 5 centimes seront versés à la Croix-Rouge. Le Figaro du 11 août 1914 précise que son prix sera de 15 centimes et qu’il comportera une Croix-Rouge.

«En vue de procurer des ressources aux Sociétés de secours aux blessés, M. Gaston Thomson, ministre du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes, vient de prendre une intéressante initiative. Sur sa proposition, le Conseil des ministres a décidé le 11 août 1914, la création d’un timbre-poste spécial d’une valeur de 0 fr.15.
Ce timbre n’entraînera affranchissement postal que jusqu’à concurrence de 0 fr.10; les 5 centimes supplémentaires seront versés et répartis aux œuvres de la Croix-Rouge par les soins de la commission instituée au ministère de la guerre, par le décret du 8 août 1914.

L’emploi de ce timbre sera naturellement facultatif pour le public; mais il n’est pas douteux que chacun aura à cœur d’apporter ainsi sa quote-part à l’œuvre si hautement humanitaire poursuivie par les Sociétés de secours aux blessés.

Ce timbre, qui comportera, pour indiquer sa destination, une surcharge de 5 centimes et une croix rouge, sera mis très prochainement à la disposition du public.» écrit Le Figaro du 11 août 1914.

Croix_Rouge1      Croix_Rouge2
Cela fait donc 100 ans tout juste que le premier timbre Croix Rouge est né. Dans un premier temps, c’est la Semeuse camée 10c surchargée qui fera office dès le 18 août (à gauche ci-dessus), avant d’être remplacée par le vrai timbre (à droite) émis quant à lui le 10 septembre 1914.

Les insolites de la collection #13

Tous les collectionneurs vous le diront : il n’y a rien de plus précieux que leurs collections. Précieux par leur valeur sentimentale mais aussi et surtout, parfois, par l’argent qu’elles représentent. Attention cependant, il ne fait pas bon vouloir s’en servir pour éponger ses dettes…

L’univers de Star Wars fait régulièrement de nouveaux adeptes, certains n’hésitant pas à collectionner des œuvres uniques ou des figurines. Malheureusement, en Septembre 2010, un passionné fut kidnappé et assassiné pour avoir tenté de payer ses dettes – 3.000$ – avec sa collection de figurines Star Wars.

star_wars
Le meurtrier, un Mexicain bien connu des services de police, sera d’ailleurs bientôt remis à la justice de son pays pour y être jugé. Ce cruel fait divers vous rappellera s’il le fallait que, si jamais vous devez rembourser des dettes, débarrassez-vous d’abord de vos collections sur eBay par exemple, et payez en monnaie sonnante et trébuchante !

Source : Gizmodo.fr

Scoop : La philatélie conserve !

Sherbrooke (Canada) –  Il n’y avait plus beaucoup d’espace pour le glaçage sur le gâteau de Madeleine St-Cyr qui célébrait son 100e anniversaire devenant ainsi la cinquième de sa famille à atteindre le siècle de vie.  Le gène de la longévité semble se transmettre de façon héréditaire. Quoi qu’il en soit, Mme St-Cyr se réjouissait de voir parents et amis réunis à l’Hôpital et centre d’hébergement Argyll pour souligner l’occasion.

Madeleine St-Cyr se ressasse les souvenirs de son enfance : « Le curé Rodrigue Plamondon nous interdisait de danser, et mes parents ont respecté ça. N’empêche que je ne ratais jamais l’Heure de la valse à la radio. On devait aussi être à la maison à 9 h criant. Malgré tout, j’ai vécu une belle jeunesse. J’ai fait un peu de patin, mais j’ai arrêté parce que je tombais trop souvent », raconte la centenaire.

Un jour, elle s’est découvert une passion pour la philatélie, la collection des timbres. « Les timbres, c’était toute ma vie, ils m’attiraient. J’en avais de partout. En voyage, quand je voyais un colis sur le bord du comptoir, je demandais d’avoir le timbre. J’en ramassais ici et là. »

Sauf qu’à l’âge de 86 ans, elle a vu sa collection partir en fumée. Elle venait de s’installer en résidence lorsque sa voisine de chambre a jeté une cigarette dans une corbeille à papier, déclenchant ainsi un incendie qui a brûlé tous ses timbres. Et même si elle a vécu deux Guerres mondiales, un Krach boursier, l’assassinat de Jonh F. Kennedy, cet évènement semble lui avoir laissé une profonde tristesse.

Mince consolation peut-être, Postes Canada a émis un timbre à son effigie pour souligner son anniversaire, un cadeau qu’elle a énormément apprécié. C’est bien la preuve que la philatélie conserve !  😉

madeleine-st-cyr

CQFD #01 : les émissions de Bordeaux

CQFD est une abréviation qui veut dire « Ce Qu’il Fallait Démontrer » et qui conclue souvent une démonstration mathématique. Mais ici, l’internaute Fabrou nous propose une autre définition un peu moins francisée : « Comment Qu’on Fait Donc ? » Mais nous ne chipoterons pas sur cette définition pour nous concentrer sur les vidéos qu’il propose et qui sont très pertinentes.

A découvrir dans ce premier numéro :
Comment reconnaitre les émissions de Bordeaux ?

Rendez-vous aux alentours du 15 de chaque mois pour la suite …
et merci  à Daniel pour m’avoir signalé cette pépite !

20.000 cartes postales anciennes !

Dominique Lampin, retraité, est cartophile depuis 42 ans. Cet ancien manipulateur en radiologie est fier de sa belle collection de cartes postales anciennes qui approche les 20.000 exemplaires.

C’est en 1972, quelques mois après son mariage, qu’il acquiert ses premières cartes : « Dans ma jeunesse, j’avais déjà la passion de la collection, de timbres notamment, et de quelques pièces, mais sans grande conviction. Trois mois après mon mariage, j’ai trouvé dans un marché aux puces quelques cartes postales anciennes avec des vues de Lievin. Je les ai achetées : c’est là que tout a commencé ! »

Dominique_LampinSuite sur La Voix du Nord