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Emission
: 23 juin 1969
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N°
Y. & T. : n°
416
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Thème
:
50e
anniversaire de la mort du Dr Sir William Osler
Série : Les plus grands médecins du Canada.
1905
Commentaires
:
Sir William Osler (1849
- 1919), MD,FRCP, FRS Auteur, Professeur, Pionnier de Médecine.
médecin britannique pratiqua la médecine au Canada, aux États-Unis et
en Angleterre. Il développa les méthodes d'enseignement actuel de la médecine,
qui inclut une formation clinique en milieu hospitalier.
Les contributions scientifiques d'Osler à la médecine comprennent ses
recherches sur la fièvre typhoïde, le paludisme, la pneumonie, l'amibiase,
la tuberculose et les maladies cardio-vasculaires.
La maladie
d'Osler est une des pathologies induites très grave : il s'agit
d'une endocardite infectieuse maligne
à évolution lente. Elle est secondaire à une cardiopathie valvulaire préexistante,
due le plus souvent au streptococcus viridans. Elle aboutit fatalement
à la mort si une antibiothérapie adéquate n'est pas instaurée. S'il
est admis que le dentiste n'est pas en première ligne dans l'induction
de cette maladie, il convient toutefois de mettre tout en oeuvre pour
protéger le patient ' à risque Oslérien '. En effet, certains actes chirurgicaux
et dentaires peuvent entraîner une bactériémie qui persistera rarement
plus de 15 minutes.Des bactéries pourraient alors aller se loger
sur le tissu cardiaque malade ou sur une valve déficiente. Ceci entraînerait
le développement d'une endocardite bactérienne. Le
dentiste doit donc évaluer le risque après une anamnèse bien conduite,
et prescrire des antibiotiques dans un but prophylactique.
L'Association Cardiologique Américaine a émis des lignes de conduite en
la matière.
Osler, sir William (1849-1919), médecin britannique qui pratiqua la médecine au Canada, aux États-Unis et en Angleterre. Il développa les méthodes d'enseignement actuel de la médecine, qui inclut une formation clinique en milieu hospitalier. Osler est né à Bond head
, Ontario, de parents missionnaires anglais. Il décida d'étudier la médecine après avoir fait des études scientifiques à Toronto en 1869 et 1870. Il termina sa formation médicale à l'université McGill en 1872, étudia la physiologie à Londres, en 1872 et 1873 et reçut une formation en médecine clinique lors de séjours prolongés à Berlin et à Vienne en 1873 et 1874. En 1874, Osler retourna au Canada pour enseigner la physiologie et la pathologie à l'université McGill. Il enseigna par la suite à l'Hôpital général de Montreal, où il commença à mettre en œuvre son idée d'intégrer l'enseignement clinique dans le programme des études de médecine. En 1884, il accepta une chaire de médecine clinique à l'université de Pennsylvanie, puis à l'université Johns Hopkins et participa à la conception d'un programme qui intégrait une formation hospitalière dans le cours des études. Les contributions scientifiques d'Osler à la médecine comprennent ses recherches sur la fièvre typhoïde, le paludisme, la pneumonie, l'amibiase, la tuberculose et les maladies cardio-vasculaires. En 1892, il publia Principes et pratique de la médecine, un important manuel de médecine interne qui associait les derniers progrès en sciences fondamentales (en particulier les nouvelles découvertes en bactériologie) à leurs applications cliniques. À l'apogée de sa carrière, en 1904, Osler partit pour l'Angleterre où il occupa une chaire de professeur de médecine à l'université d'Oxford. Il consacra le reste de sa carrière à l'étude des sciences humaines et à leur application à la médecine. Il participa à la fondation du Quarterly Journal of Medicine, rédigea quantité d'articles et reçut de nombreux diplômes et récompenses honorifiques.
Ce timbre a ét é émis à l'occasion du cinquantenaire
du d éc ès de Sir William Osler, baronnet, m édecin, F.R.S.,
F.R.C.P., D.C.L., LL.D., D.Sc.. Son d évouement à la science
m édicale a fait de lui, à l' époque, une c él ébrit é du
monde m édical et un ma ître en diagnostic. Dernier fils d'un
missionnaire pionnier, William Osler a vu le jour dans la petite localit é de
Bond Head, en Ontario, le 12 juillet 1849. On dit que l'atmosph ère
religieuse qui avait entour é son enfance jointe aux humanit és
et autres valeurs qui lui étaient devenues famili ères au cours
de sa carri ère dans l'enseignement, ont fortement influ é sur
le style de ses communications, g én éralement plus claires et
mieux comprises que celles d'aucun autre de ses coll ègues. Du Coll ège
de la Trinit é, à Toronto, o ù il s' était inscrit
en 1867 dans le but, vite abandonn é, de se consacrer au sacerdoce,
il passa à l' école de m édecine de Toronto. Il étudia
plus tard la m édecine à l'Universit é McGill, de Montr éal,
o ù il obtint son dipl ôme de docteur en 1872. C'est alors qu'il
con çut l'id ée d'augmenter ses connaissances m édicales
en visitant l'Europe pour y étudier des m éthodes plus avanc ées;
il se rendit tout d'abord à Londres, puis à Berlin et à Vienne.
A son retour au pays natal en 1874, il ouvrit une clinique priv ée à Dundas,
en Ontario, et y exer ça la m édecine pendant quelque temps.
Un poste de conf érencier en physiologie et en pathologie lui ayant ét é offert à McGill;
il s'empressa de l'accepter. L'ann ée suivante, à l' âge
de 25 ans, on lui confia la chaire de professeur dans la m ême universit é.
Osler poursuivit sa carri ère d'enseignement de la m édecine à l'Universit é de
Pennsylvanie, à Philadelphie, de 1884 à 1889, puis à Johns
Hopkins, à Baltimore, de 1889 à 1904, et enfin à l'Universit é d'Oxford,
en Angleterre, de 1904 à 1919. Tout au long de sa carri ère dans
l'enseignement, le docteur Osler était convaincu que les conf érences
ne pouvaient suffire � elles seules; il avait en cons équence
institu é ses c él èbres s éances de chevet qui étaient
une m éthode d'enseignement toute nouvelle. C'est alors que sa philosophie
humanitaire s'exprima peut- être le mieux. Il fut un ardent partisan
de la vaccination et de l'inoculation contre la typhoide qui, avec les maladies
des voies respiratoires, l'int éressaient tout particuli èrement.
On reconna ît toutefois qu'en d épit de cet int ér êt
particulier, il est peu de domaines de la m édecine o ù il n'ait
pas entrepris des recherches personnelles et fait un rapport substantiel. L'h éritage
qu'a l égu é cet éminent praticien est plus qu'un souvenir;
ses écrits sur la m édecine ont ét é nombreux et
vari és. L'un d'eux, le mieux connu peut- être, est celui dont
les notes abondantes ont ét é r éunies sous forme d'un
trait é qui a ét é publi é pour la premi ère
fois à New York, en 1892, sous le titre « Principes et pratiques
de la m édecine ». Seize éditions de cette œuvre
ont ét é publi ées et traduites en fran çais, en
allemand, en espagnol et en chinois. Sa vaste biblioth èque d'ouvrages
de m édecine et autres livres rares a ét é l égu ée à l'Universit é McGill,
o ù une section sp éciale lui a ét é consacr ée.
L'ironie du sort a voulu que Sir William Osler, qui re çut le titre
de baronnet en 1911, succombe des suites d'une pneumonie, dont il savait que
les sympt èmes étaient ceux contre lesquels il avait lutt é tant
d'ann ées pour sauver ceux qui en étaient atteints. Sa derni ère
maladie le frappa au mois d'octobre qui précéda sa mort, le
29 d écembre 1919.
Informations
techniques :
Taille :
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.. x .. mm
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Dessinateur :
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John Singer Sargent
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Dentelure :
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12
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Couleur :
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bleu foncé et brun
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Valeur(s) :
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6 c
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N° Scott :
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FDC :
Retour
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