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       Les 
        timbres 
      Naissance 
        de la paléontologie 
       
        C'est avec Jacques Boucher de Crèvecœur de Perthes 
        que la véritable préhistoire allait voir le jour. Il démontra, 
        en 1836, de manière irréversible, que des silex taillés 
        et associés à des animaux fossiles avaient été 
        façonnés par des hommes «d'avant le Déluge». 
        Bien que très convaincants, ses arguments 
        furent fort controversés, et il faudra attendre près de 
        vingt ans pour que la notion d'homme très ancien soit acceptée, 
        avec, notamment, les découvertes des Anglais Falconer 
        près d'Abbeville, Prestwich et Evans à 
        Saint-Acheul (ce village donnera son nom à une culture, l'acheuléen), 
        et de l'éminent paléontologue français Albert 
        Gaudry sur ce même site en 1859. 
         
        C'est en 1853 que les preuves abondantes et le bouleversement 
        dans les pensées conduiront Marcel de Serres à 
        proposer le terme de « paléontologie humaine ». 
        L'année 1856 est marquée par deux événements 
        exceptionnels, la découverte par Johan Karl Fuhlrott 
        de la fameuse calotte de l'homme de Neandertal en Allemagne, près 
        de Düsseldorf, et le premier rapport d'études sur le non moins 
        célèbre dryopithèque de Saint-Gaudens par Édouard 
        Lartet. 
         
        Rôle de la «théorie de 
        l'évolution» 
      En 1859, une autre bombe scientifique éclate lorsque 
        le naturaliste britannique Charles Darwin 
          
        fait paraître " De l'origine des espèces par voie 
        de sélection naturelle ": l'homme n'est plus le maître 
        de la nature, mais fait partie intégrante de celle-ci! et l'homme 
        n'est plus considéré comme le produit d'une création 
        divine. La « théorie de l'évolution » (déjà 
        annoncée par les œuvres de Lamarck) ne peut plus 
        être ignorée, et l'histoire de l'homme, comme celle des animaux, 
        est régie par ses lois.  
         
        En 1870, Paul Lamy publie son " Précis de 
        paléontologie humaine et, en 1871 ", Darwin son " Descent 
        of Man ", où il explique le passage du singe à l'homme, 
        théorie fort décriée à l'époque. Pour 
        lui, les modifications progressives du corps ont abouti à transformer 
        un «ancien membre de la grande série des primates» 
      en un homme actuel. 
      Le plus ancien ancêtre 
        de l'homme  
      En 1974, la description de l'australopithèque 
        de l'Afar en Éthiopie et en Tanzanie, Australopithecus 
        afarensis, dont le plus illustre représentant est Lucy, 
        faisait remonter l'origine de l'homme à plus de trois millions 
        d'années.  
        Puis, en 1994 et 1995, deux nouvelles espèces d'australopithèques 
        étaient décrites, l'une en Éthiopie, l'autre au Kenya, 
        datées de plus de quatre millions d'années. L'année 
        1995 se terminait par l'annonce de la découverte au Tchad d'Abel, 
        le plus occidental des australopithèques; on en vint à se 
        demander si l'homme était bien né en Afrique de l'Est comme 
        on le prétendait jusqu'alors... 
      Les derniers australopithèques 
       Les 
        représentants de Australopithecus africanus sont 
        connus il y a 3 à 2,5 millions d'années en Afrique australe. 
        Légèrement plus grands que leurs prédécesseurs, 
        dont ils sont probablement issus, ces australopithèques présentent 
        un bourrelet sus-orbitaire marqué, un front légèrement 
        fuyant, une face aplatie, un occiput arrondi, des prémolaires et 
        des molaires massives, une mandibule à la forme parabolique. Ils 
        mesurent 1,30 m en moyenne pour un poids d'environ 40 kg, et leur capacité 
        crânienne est estimée à 485 cm3. 
        
        
        
        
      Homo habilis   
      Découverts pour la première fois en Tanzanie 
        dans la gorge d'Olduvai, par Leaky et son épouse 
        en 1959, des représentants d'Homo habilis sont aujourd'hui reconnus 
        en Éthiopie, au Kenya, en 1982, et en Afrique du Sud. Vieux d'au 
        moins 2 millions d'années (peut-être un peu plus avec certaines 
        pièces de l'Afar), ils sont caractérisés par une 
        face plus plate que celle de leurs prédécesseurs, un front 
        plus relevé, un arrière-crâne arrondi, une face peu 
        massive et une capacité crânienne plus importante (elle varie 
        de 660 à 780 cm3).  
        
        
        
      Homo erectus 
       On 
        regroupe sous le nom d'Homo erectus, découvert en 1891 à 
        Java, des formes variées provenant d'Asie (Zhoukoudian), d'Afrique 
        (rives du lac Turkana au Kenya, Swartkrans en Afrique du Sud, Ternifine 
        en Algérie, etc.) et d'Europe (Mauer en Allemagne, Vértesszlls 
        en Hongrie, par exemple).  
        C'est le premier hominidé dont on ait la certitude qu'il s'est 
        répandu sur les trois continents de l'Ancien Monde. Les plus anciens 
        sont est-africains, comme le squelette complet de l'adolescent de l'Ouest 
        Turkana, au Kenya, âgé de 1,7 million d'années environ. 
        C'est un être à crâne assez bas, étiré 
        vers l'arrière, au bourrelet sus-orbitaire proéminent, à 
        la face encore saillante vers l'avant et à capacité crânienne 
        élevée en comparaison de celle de ses prédécesseurs 
        (900 à 1 150 cm3). 
        
        
      Homo sapiens  
      Nous appartenons tous aujourd'hui à l'espèce 
        sapiens, dont les premiers représentants sont probablement à 
        rechercher, vers 200 000 ans environ, en Afrique.  
        En Europe occidentale, ils vont évoluer vers des formes particulières 
        (à fort bourrelet sus-orbitaire, à pommettes saillantes, 
        à chignon occipital), cousines de l'homme actuel, l'homme de Neandertal. 
        On les trouve parfaitement représentées vers - 70 000 ans. 
         
        En revanche, au Proche-Orient, les premiers sapiens vont évoluer 
        vers une forme d'homme moderne, Homo sapiens, dont les tout premiers sont 
        connus dès - 90 000 ans. Nos ancêtres directs sont à 
        rechercher parmi ces hommes à la morphologie moderne (la face n'est 
        plus prognathe, le menton est présent, le bourrelet sus-orbitaire 
        est effacé et la capacité crânienne, grande, varie 
        de 1 000 à 2 000 cm3 avec une moyenne proche de 1 450 cm3). 
        
      Presse :  
      Le Point -n° 1677 - novembre 2004 
        
      Le mystère Flora 
          
              Découverte en Indonésie, cette Homo erectus  miniature vivait encore il y a 18 000 ans alors -singes qu'on croyait le genre disparu depuis... 250 000 ans. Elle relance la polémique sur la réalité des hommes (lire l'article) 
        
      La presse : Le Figaro - 4 mars 05 
      
        
          
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              Un " Erectus " chez les " Sapiens " 
                in Le Figaro - 4 mars 05 
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      ***** 
      Le 
        système dentaire des primates diffère peu de celui des autres 
        mammifères, mais tous les primates actuels ont perdu une prémolaire 
        et une incisive: des 44 dents des mammifères primitifs, il n'en 
        reste chez les primates actuels que 36, voire 32, comme chez l'homme. 
         
        Les molaires, qui étaient à l'origine pointues et très 
        perforantes, deviennent plus quadrangulaires et plus basses, et les grandes 
        différenciations des primates actuels sont fondées sur le 
        nombre de dents, la forme de leurs tubercules (plutôt bas et arrondis 
        chez l'homme) et l'épaisseur de leur émail.  
        Ces caractères permettent, en outre, de définir un régime 
        alimentaire. 
      ***** 
      Les 
        humains seraient des chimpanzés "légèrement 
        remodelés" 
        LE 
        MONDE | 26.06.03 | 12h39 (Christiane Galus) 
       
        C'est l'opinion qu'une équipe de biologistes américains 
        s'est forgée après avoir décrypté le code 
        génétique des grands singes. Les différences sont 
        si minimes que ces chercheurs ont proposé de classer ces animaux 
        dans le genre "Homo". Un choix que ne partagent pas tous les 
        primatologues. 
        Grâce aux travaux d'anthropologie moléculaire, on sait que 
        de tous les grands singes (orangs-outans, gorilles, chimpanzés 
        communs, chimpanzés bonobos), les chimpanzés sont les plus 
        proches cousins de l'homme. 98,7 % du code génétique des 
        deux espèces sont identiques.  
      Mieux, une 
        étude de chercheurs du Centre de médecine et génétique 
        moléculaires de l'université d'Etat Wayne à Detroit 
        (Etats-Unis) vient de porter ce pourcentage à 99,4 %. Aussi les 
        scientifiques proposent-ils de placer les chimpanzés communs (Pan 
        troglodytes) et les bonobos (Pan paniscus) dans le genre Homo. 
      L'un de ces 
        scientifiques, Morris Goodman, spécialiste de la paléontologie 
        des primates au niveau moléculaire, considère en effet que 
        "l'accumulation d'évidences concernant l'ADN fournit maintenant 
        une vision objective non anthropocentrique de la place de l'homme dans 
        l'évolution. Nous, humains, apparaissons seulement, ajoute-t-il, 
        comme des chimpanzés légèrement remodelés". 
      L'"HORLOGE 
        MOLÉCULAIRE" 
      Dans cette 
        nouvelle classification, publiée dans les Proceedings of the American 
        Academy of Sciences (PNAS) du 19 mai, les chimpanzés communs deviennent 
        ainsi Homo (Pan) troglodytes, les bonobos Homo (Pan) paniscus, tandis 
        que l'homme est appelé Homo (Homo) sapiens. Conséquence 
        de ce choix : le genre Homo englobe également Homo neandertalensis, 
        Homo erectus (1,8 million d'années), ainsi que les préhumains 
        qui n'en faisaient pas partie jusqu'à présent, telsArdipithecus 
        ramidus (4,5 mA), Australopithecus afarensis (4,2 mA) et Parantropus robustus 
        (1,9 mA). 
        
      Le Monde - février 2010 : Les cas de trépanation, en revanche, sont beaucoup mieux documentés,  surtout pour le néolithique récent. On en recense, dans la seule  Europe, près de six cents. Et, sur le site pakistanais de Mehrgarh,  dans une nécropole vieille de 9 000 ans, a été exhumé un jeu de  molaires dans lesquelles, pour traiter des caries sans doute, des  apprentis dentistes avaient pratiqué des perforations, à l'aide de  perçoirs en bois à pointe de silex probablement actionnés par un  archet. Une technique empruntée aux artisans bijoutiers. 
      
        
      Article L'Odyssée de l'espèce - 13 décembre 2004   
      Liens 
        : 
        http://www.hominides.com/index.html 
       
        Les timbres 
        
      
        
           
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            Tchad - n° 131  | 
            Zambie - n° 94  | 
            Kenya - Ouganda - Tanzanie  
                1967  | 
           
           
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            Q'aiti Hadramaout - n° 101  | 
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            Gibraltar - 294    | 
           
           
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            Ethiopie - n° 831  | 
            Grèce - n° 1458  | 
            Ethiopie - n° 1158  | 
           
           
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            Italie - n° 1765  | 
            Indonésie - n° 1190  | 
            Afrque du Sud - n° 744  | 
           
           
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            Afrque du Sud - 1998  | 
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            Hongrie - 1993  | 
           
           
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            Cuba - 1997  | 
            Palau - 2000 
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            France - n° 1555  | 
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            Emission commune France - Monaco 2010 
              Institut de Paléontologie Humaine  
              Paris 1910 - 2010 
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              L'Homme de Néandertal 
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            ses dents.   | 
            Canada - 1993 
            Dinosaure  | 
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            Le Mammouth  | 
           
          
              
                
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            France 1993 
            Dinosaure  | 
            Roumanie 1999 
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         :         13/06/2018 
        
         
       
       
       
       
       
         
       
        
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