Vous avez dit Marcophilie ?

On connait bien sûr les « timbrés » philatélistes, ou encore les cartophiles collectionneurs de cartes postales anciennes ou modernes ; les marcophiles sont eux moins connus, sans doute car passionnés par une science peut-être plus ardue et spécifique ?

Il s’agit en effet de collectionneurs attirés non pas par les timbres ou leurs support (enveloppe, carte postale, etc) mais par la ou les marques postales qui y ont été apposées.

En Europe, des marques postales commencent d’être utilisées à partir du XIVème siècle. Ce sont d’abord des injonctions invitant les messagers à acheminer la correspondance le plus rapidement possible. Puis, à Milan, on commence à utiliser les premiers cachets à main pour apposer des marques indiquant le lieu de départ du courrier. A partir du XVIème siècle apparaissent en France les premières mentions manuscrites de frais de port.

En 1840 apparaît le premier timbre poste ainsi que la première oblitération,Historiquela croix de Malte, destinée à annuler le timbre et à empêcher sa réutilisation. Pour remplir cette fonction, celle-ci doit être visible et impossible à effacer. L’encre doit resister à l’eau et à tout traitement chimique. Le but est atteind lorsque l’effacement de l’oblitération conduit à la destruction du timbre.

Au début l’oblitération n’était qu’une simple forme constituée de lignes. Mais dès 1844 les postes britanniques créées les premières oblitérations numériques. Un ou plusieurs chiffres sont rajoutés pour désigner la ville ou a été annulé le timbre. C’est en effet le seul moyen d’identifier avec certitude l’origine de la lettre. Dans les grandes villes la forme des oblitérations change et le numéro correspond à un quartier. Désormais on utilise également des lettres, puis des combinaisons de chiffres et de lettres. Ensuite apparaitront les cachets complets mentionnant le lieu de dépôt en clair, ainsi que les date et heure.
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Je vous ai donné envie ? Vous souhaitez en savoir plus sur la marcophilie ? Consultez donc l’excellent site de Guy Maggay d’où sont tirées ces quelques lignes. Passez également par notre rubrique Liens multi-collections où vous trouverez nombre d’aiguillages sur la marcophilie. N’oubliez pas enfin, surtout si vous avez le pied marin, de consulter le blog de notre ami Jean Michel sur la marcophilie navale. Bonne lecture !

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