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« En nivelant le sol au râteau, mon apprenti a vu une petite pièce. J’ai regardé vite fait, je lui ai dit, laisse tomber, ça doit être 20 centimes de francs. Puis on en a vu une deuxième. C’était un Napoléon ! Là, je me suis dit, c’est plus important… »

Ce lundi 15 décembre 2014, Renaud Bruneau, un maçon de 26 ans, prépare un chantier dans l’ancienne mairie de Maisoncelles-sur-Ajon (Calvados), à 20 km au sud-ouest de Caen. Avec Quentin Duval, 17 ans, il va finalement déterrer 37 pièces d’or, au pied d’un mur.

Essentiellement des Napoléon III, frappés entre 1854 et 1868. Mais aussi deux Napoléon un peu plus anciens, des pièces belges et une vieille pièce romaine. Un commissaire-priseur de Bayeux a livré une première estimation dépassant les 5 000 €.

291 pièces d’or en 2011

La règle quand un trésor est découvert : l’« inventeur » d’un trésor (celui qui l’a trouvé) empoche une moitié, le propriétaire des lieux, l’autre partie. Mais ça, Renaud le maçon le sait déjà.

Presque trois ans auparavant jour pour jour, il était tombé sur un fabuleux butin. « On travaillait dans une vieille maison de Caen. J’ai déterré 291 pièces enroulées dans de vieilles lettres. ».
Beaucoup de Louis d’or, dans un état exceptionnel : certains n’avaient jamais circulé ! Mis aux enchères, le lot s’envolera à 100 000 €.

Source : Ouest-France