Le New York World Stamp Show s’est ouvert hier à New York, et comme à l’habitude, PHILAPOSTEL Bretagne a dépêché (malheureusement virtuellement !) ses meilleurs reporters pour vous en présenter quelques vedettes.
Plus de 50.000 amateurs de timbres sont attendus au Javits Center pour ce salon qui a lieu une fois tous les dix ans, qui a commencé hier samedi.
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L’événement qui dure huit jours rassemble enchères, stands de négociants où les visiteurs peuvent acheter et vendre des timbres, séminaires sur la collection, et exposition de documents philatéliques rares, y compris timbre le plus cher du monde.
« Ce spectacle gratuit est conçu pour célébrer la philatélie et encourager la passion pour la collection« , a déclaré Steven J. Rod, vice-président du salon.
Rod se souvient de son excitation d’obtenir un timbre d’Egypte lorsqu’il assista au salon de 1956, il avait alors 11 ans. »Le monde a changé, mais les valeurs de la philatélie sont toujours là en termes de frisson de la chasse à l’acquisition, et de l’apprentissage que suggèrent les timbres » a t-il dit.
La collection du milliardaire
Bill Gross a amassé une collection de 150 millions de dollars (135 millions €), débutée par un empilement de plis sans valeur conservé par sa mère. Elle achetait régulièrement par ailleurs des feuilles de timbres au bureau de poste, espérant qu’elle pourrait les monnayer pour financer les études de son fils. Le jour du jugement est arrivé en 1961.
« Quatre négociants différents ont déclaré que les timbres ne valaient pas le papier sur lequel ils ont été imprimés, car ils étaient très communs« , a rappelé Gross. Heureusement, il reçut une bourse d’études pour l’Université Duke et a fini par être un des fondateurs du géant de la gestion d’investissement Pimco. En 1993, il allongeait $ 29,000 (26.000€) pour acquérir un timbre de 13 cents de 1860. « Je voulais prouver que ma mère avait eu une bonne idée » dit-il.
Gross, 72 ans, a commencé à vendre sa collection. Les 77 articles vendus aux enchères le 29 mai comprennent une enveloppe postée en 1857 avec des timbres de Hawaii et des États-Unis, qui pourrait grimper jusqu’à 500.000 $ (450.000€). Il exposera également un timbre de 2 cents Hawaiien «missionnaire», d’une valeur d’environ 2 millions $ (1,8 million €).
John Lennon
Avant d’être un Beatle, le jeune homme de Liverpool avait déjà un album dont on n’a jamais entendu parler – son album de timbres. Sa vie de philatéliste débuta à l’âge de neuf ans, lorsqu’un de ses cousins lui donna un album de timbres pour l’aider en géographie.
Lennon annota bon nombre de timbres, et en couverture de son album Mercury, griffonna des illustrations de la Reine Victoria et du Roi George VI en les affublant d’une barbe et d’une moustache à l’encre bleue. Les visiteurs du salon pourront admirer cet album.
Un timbre plus onéreux …
Il lui a fallu six décennies et 9,5 millions $ (plus de 8.5 millions €), mais le magnat de la chaussure Stuart Weitzman a finalement terminé son album de timbres d’enfance lorsqu’il a acheté le plus rare d’entre eux au monde en 2014. Weitzman expose son One-Cent Magenta de Guyane britannique de 1856, le seul existant, sur le salon.
Belle collection, un rêve……..
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