Suite de l’article d’hier sur le 1000 francs Poste Aérienne survolant Paris, de Jean-François Gibot de l’Académie de Philatélie.
Decaris a également travaillé sur une autre vue, dans l’autre axe de cette île ainsi que sur une vue plus générale de Paris avec l’Hôtel des Invalides au premier plan.
Le problème ne se situait pas sur la qualité du dessin du centre de chacun de ces travaux préparatoires, mais beaucoup plus sur l’encadrement.
Que ce soit sur le cadre tiré de la maquette faite à partir de l’esquisse ou des autres maquettes, on se rend compte que le dessinateur a fait preuve d’une imagination « débordante » et à chaque fois renouvelée …
C’est peut-être pour cela que M. Decaris a demandé à Jacques Combet de prendre en charge cette partie du timbre. C’était alors son premier travail philatélique. Il s’est d’ailleurs inspiré de certains éléments de Decaris pour présenter un cartouche d’une élégance certaine.
Cette fois-ci, il ne restait plus à la chrysalide qu’à éclore. Ce fut chose faite le 16 janvier 1950 : le plus beau timbre de France était né.
Emis en feuilles de 10, sept tirages, celui de 1951 était réservé à la surcharge C.F.A. pour un total de 1.140.000 exemplaires. La date de son retrait est le 10 avril 1954.
Ce timbre n’ayant aucun usage seul sur lettre ayant voyagé, tous les premiers jours seront nécessairement philatéliques.