17ème numéro de Phil’Apprendre, nouvelle chronique exclusive de PHILAPOSTEL Bretagne. En lisant attentivement tous les articles de cette chronique, vous apprendrez tout (ou presque) sur votre loisir préféré et deviendrez à coup sûr un philatéliste averti !
Aujourd’hui, nous poursuivons notre série d’articles sur les types d’impression des timbres : bonne lecture !
Types d’impression #2 : la Lithographie
La lithographie n’a pratiquement été utilisée que pendant la guerre de 1870, pour l’émission spéciale de Bordeaux des timbres à l’effigie de Cérès. Paris se trouvant en état de siège, le gouvernement s’était retiré dans la capitale de l’Aquitaine. La Monnaie de Bordeaux fut alors chargée de fabriquer des timbres aussi semblables que possible à ceux qui avaient été imprimés à Paris.
Elle fit appel à une entreprise spécialisée dans la lithographie, un mode d’impression inventé au dix- huitième siècle et fondé sur le principe de la décalcomanie.
Dessiner sur une pierre
Cette technique de la lithographie reste très proche du dessin au crayon sur papier. Son principe tient aux propriétés chimiques de la pierre lithographique, un carbonate de calcium à grain fin.
En 1796 un imprimeur pragois établi à Munich, Aloys Senefelder, invente la lithographie (du grec lithos : pierre) ou « gravure à plat ». L’incompatibilité entre la graisse et l’eau est la base de ce procédé : l’encre, corps gras, ne se dépose pas sur une surface humide mais est attirée par une surface grasse. En dessinant à l’encre ou au crayon gras directement sur la pierre, l’artiste graisse la pierre à certains endroits. Le thème terminé, il utilise divers produits (solution d’acide nitrique, gomme arabique, térébenthine) qui fixent le dessin gras d’une part, et obtiennent une meilleure hydrophilie des parties vierges d’autre part. Après nettoyage de la pierre à l’aide d’une éponge humide, on passe un rouleau encreur. L’encre adhère sur le dessin sans se déposer sur les parties vierges. Il ne reste alors plus qu’à passer une feuille de papier sur la pierre encrée pour imprimer le dessin.
Senefelder rechercha également un métal dont les propriétés seraient équivalentes à celles de la pierre. Après plusieurs essais, il retint le zinc. Les deux matériaux sont encore utilisés actuellement. Comme pour les autres procédés de gravure, il est nécessaire de dessiner autant de pierres ou de zincs que de couleurs. C’est la « décomposition en couleurs » d’une lithographie
pas recu phil no 16
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Bonjour
Le n° 16 de Phil’Apprendre est paru sur le site le 28 novembre dernier :
https://philapostelbretagne.wordpress.com/2016/11/28/philapprendre-16-les-types-dimpression-1/
Bonne lecture !
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je ne connaissais pas ce type d’impression, merci pour cette leçon
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