Phil’Apprendre #21 : maximaphilie

PhilApprendreVoici le 21ème numéro de Phil’Apprendre, nouvelle chronique exclusive de PHILAPOSTEL Bretagne. En lisant attentivement tous les articles de cette chronique, vous apprendrez tout (ou presque) sur votre loisir préféré et deviendrez à coup sûr un philatéliste averti !

Aujourd’hui, nous abordons une collection spécifique : celle des cartes maximum : bonne lecture !

Maximaphilie

Maxima1La Maximaphilie est une classe de la philatélie qui allie dans une même passion le plaisir de la philatélie, de la cartophilie, et de la marcophilie. Elle consiste à collectionner les cartes maximum.

Les origines de la carte maximum remontent à la fin du XIXè siècle, avec l’apparition des premières cartes postales illustrées, affranchies côté vue, avec un timbre-poste dont l’illustration était concordante. Selon les règles postales en vigueur à l’époque, le verso de la carte postale étant réservé uniquement au nom et à l’adresse du destinataire, le timbre et l’oblitération se trouvaient logiquement au recto. Les premières cartes-maximum sont donc le fruit du hasard et de réalisations spontanées, n’obéissant qu’à la fantaisie et au goût de leurs auteurs séduits par la concordance.

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Les cartes maximum doivent correspondre au statut défini en 1978 par la FIP (Fédération Internationale de Philatélie) et ne doivent donc pas être confondus avec les souvenirs philatéliques. En effet, la carte maximum est une pièce philatélique dont les trois éléments constitutifs (la carte postale, le timbre et la marque postale) présentent entre eux le maximum de concordance de sujet, de lieu et de temps.

Les points essentiels à retenir sont les suivants :

Le Timbre

Maxima3Il doit avoir pouvoir d’affranchissement, être sans défaut, être apposé sur le recto de la carte postale.

Ainsi, les timbres-taxe, les préoblitérés et les timbres pour colis postaux ne sont pas valables. De même, il ne peut y avoir deux timbres sur la même carte, sauf s’ils sont émis ensemble pour former un panorama.

La carte postale

Elle doit offrir la meilleure concordance possible avec le sujet du timbre. Son format doit être conforme aux normes admises par les administrations postales. Elle doit se trouver autant que possible dans le commerce avant l’émission du timbre-poste ou reproduire un document préexistant. Ainsi, ne peuvent être considérées comme correctes, les reproductions d’un timbre en tant que carte postale, les photos, les montages, les collages, les photocopies ou encore un dessin spécialement conçu au moment de l’émission. A l’exception des cartes postales anciennes, l’illustration doit représenter l’essentiel de la superficie.

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L’oblitération

Authentique et lisible, elle doit obligatoirement avoir un rapport direct avec le sujet du timbre et de la carte postale donc, si possible, une double concordance par son texte ou par son illustration :

  • De lieu tout d’abord. Exemple : Un timbre et une carte postale de la Tour Eiffel doivent recevoir une oblitération de Paris. Sinon, elle n’est pas valable.
  • De temps ensuite. La date d’oblitération doit être comprise entre la date d’émission du timbre qui a donc pouvoir d’affranchissement et sa démonétisation.

Cette oblitération peut être un cachet premier jour, une oblitération ordinaire ou temporaire, une flamme concordante à texte ou illustrée.

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Comment réaliser une collection ?

De nombreux thèmes peuvent être abordés en maximaphilie. Cependant, le collectionneur devra être attentif au thème ou au sujet choisi qui devra avoir fait l’objet de nombreuses émissions, sous peine de ne pas pouvoir réaliser une collection d’ampleur suffisante.

En savoir + :

 

Sources : La Philatélie Française n°527 (merci André !), les Maximaphiles français

inscrit au Hit-Parade de www.philatelistes.net

 

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