Poursuivons notre série sur les Héros de la science avec des personnages féminins quelquefois méconnus et pourtant précurseurs.
Rosalind Elsie Franklin est née dans une famille juive britannique très influente. Son père est Arthur Ellis Franklin, un marchand londonien et sa mère Muriel Frances Waley. Rosalind est la fille aînée et le deuxième enfant d’une fratrie de cinq enfants.
Après l’obtention d’un doctorat en physique-chimie à Cambridge au Royaume-Uni en 1945 obtenu en étudiant la porosité de structures de carbones, elle poursuit ses recherches à Paris de 1947 à 1950 au Laboratoire central des services chimiques de l’État, où elle utilise les techniques de diffractométrie de rayons X pour déterminer les structures amorphes du carbone.
De retour au Royaume-Uni en 1951, elle obtient une bourse pour étudier des fibres d’ADN par diffraction des rayons X au King’s College de Londres dans le département dirigé par John Randall. Les clichés d’ADN obtenus par diffraction des rayons X de Rosalind
Franklin et de son élève Raymond Gosling, notamment le cliché 51, ont été déterminants dans la découverte de la structure à double hélice de l’ADN par James Dewey Watson et Francis Crick en 1953, publiée dans Nature. Franklin, en mauvais termes avec Wilkins qui avait cru voir en elle une assistante, refusait depuis longtemps de lui communiquer le résultat de ses travaux.
Elle meurt prématurément en 1958 d’un cancer de l’ovaire, probablement lié à l’exposition aux radiations lors de ses recherches. En 1962, Franklin étant morte, Watson, Crick et Wilkins obtiennent le prix Nobel pour cette découverte. Si Wilkins remercie Rosalind Franklin, ni Watson ni Crick ne la citent ou ne reconnaissent son rôle …
Source : Wikipédia
A suivre …