Les insolites de la collection #88 : les cafetières

Bernard Fouquet collectionne les cafetières depuis une quinzaine d’années. Ce retraité passionné en a accumulé plus de six cents dans sa maison. À cause d’un déménagement, il s’est résolu à vendre sa précieuse collection aux enchères, le 30 juin dernier à Saint-Denis-sur-Sarthon, dans l’Orne.

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Pour bien commencer sa petite journée et se réveiller, rien de mieux qu’un café ! Ce n’est pas Bernard Fouquet qui dira le contraire devant sa collection de plus de 600 cafetières, à Saint-Denis-sur-Sarthon (Orne). Mais attention, pas question de filtrer son arabica dans l’une de ses machines, véritables objets précieux pour leur propriétaire.

« Je dois les collectionner depuis une quinzaine d’années, raconte-t-il en réfléchissant. C’est arrivé complètement par hasard. J’avais vu sur Internet une cafetière originale et puis c’est parti comme ça. J’ai commencé à en chercher d’autres dans des brocantes et en ligne. »

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De la fin du XIXe à nos jours

Et il lui faut bien une petite grange remplie d’étagères pour stocker tout ça. Sur une planche, une rangée d’appareils estampillés Moulinex, « pour le clin d’œil à la région », précise Bernard Fouquet. Sur une table au milieu de la pièce trônent les stars de la collection, des cafetières émaillées décorées. De l’autre côté, des cafetières plus originales sont alignées, comme celles à renversement ou à dépression.

Loin d’être déprimé, le cofféaphiliste affiche un grand sourire quand il parle de ses objets et décrit leur fonctionnement. « C’est aussi intéressant pour ça, j’ai appris plein de choses. »

Sa collection est un musée de l’histoire de la cafetière de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui. Mais pour cause de déménagement, l’ancien ouvrier de la chaudronnerie Goavec à Alençon est forcé de se séparer de sa collection, « et pas de gaieté de cœur », regrette-t-il.

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« La célèbre Bialetti »

Charlotte Antoine, commissaire-priseuse, s’émerveille de cette collection inhabituelle. « Il y a des cafetières françaises ou des cafetières italiennes comme la célèbre Bialetti créée en 1933 », détaille-t-elle.

« Au début du XIXe siècle, on voit que les ingénieurs rivalisent pour trouver la formule idéale afin de fournir aux foyers français le meilleur café. La cafetière à percolation qui voit le jour vers 1800, est l’ancêtre de notre cafetière à filtre, système où l’eau chaude coule doucement sur le café moulu à l’inverse de la cafetière à dépression composée de deux globes de verre superposés dans laquelle c’est la vapeur d’eau qui monte pour entrer en contact avec la mouture de café. »

La totalité de la collection a été proposée en un seul lot, avec une mise à prix de 1 000 euros. La vente a eu lieu mercredi 30 juin 2021, à Saint-Denis-sur-Sarthon.

Source : Ouest-France

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