Revue de presse multicollection

Voici une nouvelle revue de presse multicollection, avec tout d’abord trois idées de cadeau pour Noël :

* Cartophilie : les transports dans les Côtes d’Armor

CPA_Transports22Un nouveau livre de cartes postales anciennes racontent les transports dans les Côtes-du-Nord avant 1930. Certaines images sont inédites. Il est co-signé François Thomas, ancien imprimeur briochin et Alain Cornu, féru d’histoire locale. Prix: 38€. Disponible dans toutes les librairies.

* Philatélie : 160 ans de timbres-poste

160ansTPCe nouveau livre de 192 pages associe l’histoire des timbres-poste et la grande Histoire tout court au fil des 160 ans qui nous séparent de la création de nos figurines postales préférées. Les philatélistes y trouveront de nombreuses anecdotes et des informations très intéressantes quelque soit leur collection.

L’ouvrage se lit comme un éphéméride, ou plus exactement un almanach pour rester dans l’esprit de la philatélie. De 1849 à 2014, chaque année y est évoquée à travers un temps fort de la philatélie et un rappel des événements politiques sociaux ou culturels. Pierre Jullien et Jean Claude Rouy, 192 pages, éditions Timbropresse, 2014, 24,45 euros. (voir l’article du Monde).

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* Placomusophilie : Additif Lambert

Avis aux collectionneurs de capsules : l’additif Lambert au 12è répertoire des plaques de muselets de champagne est paru en ce début décembre. Il recense les capsules sorties après le mois d’août. A noter cette année une nouveauté : plusieurs pages sur les capsules dites « anonymes » – celles qui ne portent pas le nom du producteur – qui vous aideront peut-être à identifier certaines capsules encore inconnues ?

* Numismatique : OMNI n°8 est paru

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Pour les numismates avertis, le dernier numéro de la revue scientifique de numismatique OMNI vient de paraître, incluant une section dédiée à Auguste afin de commémorer les 2000 ans de sa mort.

Les articles très spécialisés de cette revue sont souvent en anglais, mais quelques-uns sont en langue française, comme par exemple « le trésor de monnaies au cavalier » ou « la monnaie au sanglier« .

A télécharger en cliquant sur l’image.

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* Atout Timbres et la Slovaquie

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En complément de votre série préférée « Retour de Bohême« , je ne peux que vous conseiller la lecture de la rubrique Europe d’Atout Timbres de novembre, consacrée à la Slovaquie, jumelée pendant quelques décennies à la République tchèque au sein de la Tchécoslovaquie.

L’histoire de ce jeune pays, ainsi que les grands hommes, le patrimoine, le folklore et les traditions, et bien sûr la philatélie, y sont abordés.

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* Au sommaire du Timbres Magazine de décembre, un retour sur le 68è Salon d’Automne bien sûr, mais aussi des dossiers sur les surcharges de la Libération, sur les Variétés, et un reportage sur le graveur et illustrateur Raoul Serres.

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La philatélie n’est pas morte (suite)

La Colombe de Bâle est le nom donné au premier timbre émis par la poste du canton suisse de Bâle en 1845.

Colombe_BaleNon dentelé, il représentait une colombe blanche sur un écu rouge, entouré de la mention « STADT-POST-BASEL » (Poste urbaine de Bâle). Ce fut le premier timbre-poste en relief et en couleur (blanc, rouge et un pourtour bleu clair).

Eh bien un timbre «Colombe de Bâle» sur une enveloppe a battu un nouveau record du monde dans une vente aux enchères. Un acheteur a payé 103.700 francs suisses, soit environ 86.200 euros, lors d’une vente le 25 novembre au soir à Wil (Suisse), a indiqué mercredi la société de vente aux enchères Rapp. Une autre «Colombe de Bâle», sans enveloppe, a elle été acquise pour 109.800 francs suisses (91.270 euros).

Non, non la philatélie n’est pas morte : après le One cent magenta, elle se porte très bien … au moins pour les investisseurs !

Sources : LeMatin.ch, Wikipédia

Les insolites de la collection #21

La plus grosse collection de nids de guêpes du monde se trouve au Témiscamingue (Québec). Depuis environ 12 ans, plus de 1000 nids de guêpes sont exposés dans un centre d’interprétation du village de Laverlochère.

Cette collection des plus inusitées a été assemblée par feu Gérard Gagnon, un citoyen de Laverlochère. Malgré que l’exposition ait été installée il y a 12 ans, la passion de M. Gagnon était connue depuis belle lurette par les gens du coin. En vérité, dès 1993, la collection de Gérard Gagnon a obtenu son titre de plus grande collection au monde de la part du Livre Guiness des records. Il en possédait alors 288. Il les accumulait depuis 20 ans. M. Gagnon détient encore le record, ayant maintenant plus de 1000 nids à sa collection. Suite …

GuepesSource : ici.radio-canada.ca

Retour de Bohême #3

Les monuments emblématiques de Prague

Les monuments emblématiques de Prague

Dans ce troisième épisode (voir les premier et deuxième), je vous propose de découvrir Prague, la capitale de la République Tchèque, si bien illustrée par le bloc « Capitales européennes » de 2008.

Cliquer sur les photos et documents pour les agrandir.

Pour celles et ceux que cela intéresse, vous trouverez également quelques photos prises lors de mon séjour.

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Prague, la « Ville aux cent clochers »

PraguePrague est à la fois la petite cité d’Europe centrale appréciée des passionnés d’architecture, de culture et d’histoire, et la capitale mondiale des buveurs de bière. Vous y rencontrerez deux sortes de pragois : les plus anciens, peut-être un peu rustres quelquefois, et les plus jeunes, très sympathiques et qui ont soif d’ouverture vers le Monde.

Kaléidoscope architectural 

L’architecture constitue l’un des attraits majeurs de Prague. Le château et le centre-ville résument à eux seuls 900 ans d’évolution stylistique – sobriété romane, flamboyance gothique, élégance Renaissance, faste baroque ou rococo et leurs versions du XIXe siècle –, avec des bâtiments étonnamment épargnés par le monde moderne, rassemblés au sein d’un lacis compact de ruelles et d’impasses. Et que dire des réalisations du XXe siècle, inspirées par l’Art nouveau, tout en élégance et en sensualité, ou le cubisme tchèque, unique à Prague. (voir les photos l’architecture à travers les façades et art contemporain)

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Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises car tous ces bâtiments d’époques et de styles différents qui se jouxtent, au lieu de dénoter entre eux, se rassemblent en une curieuse harmonie que personnellement je n’ai jamais vue ailleurs. Voici quelques-unes de ces réalisations.

Pont Charles 

Que vous le traversiez désert dans la brume matinale ou au coude-à-coude avec la foule des touristes de l’après-midi, le pont Charles incarne Prague dans toute sa splendeur. Bâti en 1357, il résista au va-et-vient d’innombrables véhicules pendant six siècles, avant de devenir piétonnier après la Seconde Guerre mondiale. Dans la journée, ses statues baroques semblent jeter un regard indifférent sur la parade des musiciens de rue et des vendeurs de cartes postales ; à l’aube, elles recouvrent toute leur magie et leur mystère.
(voir les photos du Pont Charles)

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Château de Prague

Mille ans d’histoire imprègnent les murs et les cours de ce château dominant la ville, véritable citadelle englobant édifices religieux, tours et palais. Haut lieu historique et culturel de la République tchèque, il fut le théâtre de grands événements comme le meurtre de saint Venceslas et la deuxième défenestration de Prague, et recèle des chefs-d’œuvre tels les pièces d’orfèvrerie du trésor de Saint-Guy et les joyaux de la couronne de Bohême. (voir les photos du Château)

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Cathédrale Saint-Guy 

Cath_StGuyAvec ses flèches et son clocher dominant les toits de Prague, Saint-Guy représente le cœur du catholicisme tchèque. Sa construction sur le site d’une église romane bâtie au Xe siècle par le duc Venceslas Ier débuta en 1344 pour ne s’achever qu’en 1929. La nef gothique, illuminée par de splendides vitraux du XXe siècle, renferme la chapelle Saint-Venceslas, richement décorée d’œuvres d’art, la mosaïque médiévale de la Porte d’or et le magnifique tombeau baroque en argent massif de saint Jean Népomucène. (voir les photos de la Cathédrale Saint Guy)

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Eglise Saint Nicolas de Mala Strana

StNicolasL’église Saint-Nicolas de Malá Strana, une des églises les plus visitées de Prague, se situe, à l’ouest de la Vltava. Sa coupole et sa fière tour font traditionnellement partie du panorama du Château de Prague.

Elle est considérée comme un des meilleurs monuments baroques en Europe et comme le plus joli bâtiment baroque de toute la Bohême. Elle a été construite au moment de la reconstruction de la ville, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, au moment où le style Renaissance était remplacé par le style baroque apparu en même temps que les changements politiques en 1620, c’est-à-dire la recatholisation du pays et l’instauration du pouvoir monarchique absolu. (voir les photos de Saint Nicolas)

Monastère de Strahov

Le monastère a été fondé en 1140 par Vladislav II et l’ordre des Prémontrés. Détruit par le feu en 1258 et reconstruit dans le style gothique, le couvent de Strahov connut un important remaniement baroque au XVIIe siècle qui lui donna l’essentiel de son aspect actuel.

StrahovSa célèbre bibliothèque, vieille de plus de huit cents ans, reste une des plus importante de Bohême malgré les pillages effectués par bien des envahisseurs. Elle renferme des manuscrits enluminés, des cartes, des globes et des gravures du Moyen Âge. La salle philosophique fut construite pour accueillir les livres du couvent de Louka, en Moravie, fermé en 1782. Les fresques du plafond par Franz Maulbertsch retracent la lutte de l’humanité pour la connaissance. La salle théologique, ornée de fresques exaltant l’amour du savoir, abrite des globes astronomiques réalisés au XVIIe siècle par William Blaeu. La pinacothèque de Strahov comporte une des plus importante collection conventuelle de peintures médiévales. (voir les photos de Strahov)

L’île de Kampa et Nový Svět

P1020656La partie la plus romantique de Prague, Kampa, est une île artificielle située sur la rivière Vltava séparée de Malá Strana par le canal de moulin artificiel Čertovka. Les rives de l’île de Kampa proposent des deux côtés des vues époustouflantes sur les monuments de Prague : le Château de Prague, la Cathédrale Saint Guy et le Pont Charles d’un côté, le Théâtre national de l’autre côté.

En visitant Kampa, les touristes admirent également le mur de Lennon sur lequel les gens du monde entier rendent hommage au membre assassiné du groupe The Beatles, John Lennon.

Novy_SvetUn autre endroit romantique, moins connu que Kampa, est le quartier Novy Svet. Situé dans le voisinage du château, le Nový Svět (Nouveau Monde) est un véritable voyage dans le passé en dépit de son nom. En effet, les domestiques du château habitaient dans de minuscules maisons du « Nouveau Monde » à l’époque. Nový Svět et ses ruelles pavées, ses maisons pittoresques (certaines sont classées patrimoine national) et ses jardins cachés a beaucoup de charme et mérite votre visite. (voir photos de Kampa et Novy Svet)

Place de la Vieille-Ville

HorlogeMalgré les hordes de touristes, les terrasses de café bondées et le mercantilisme à tout crain, comment ne pas apprécier le spectacle offert par la grand-place de Prague : guides brandissant leur parapluie tel un étendard à travers la foule rassemblée devant l’étonnante horloge astronomique de l’hôtel de ville, faiseurs d’énormes bulles de savon, couples entre deux âges aux anoraks assortis, punks à cheveux roses vêtus de cuir, sans oublier l’homme-sandwich morose du musée des Instruments de torture – en bref, un tableau vivant du genre humain dans toute sa diversité. (voir les photos)

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Notre Dame du Týn, et ses clochers de 80m

Place Venceslas

Dominée par l’emblématique statue équestre de saint Venceslas, la plus grande place de Prague a été l’épicentre de bien des épisodes de l’histoire moderne, dont l’invasion de la Tchécoslovaquie par les forces du pacte de Varsovie en 1968 et la révolution de Velours en 1989. Elle est aujourd’hui convertie au consumérisme, comme en témoignent les enseignes internationales qui côtoient ses édifices Art nouveau et ses passages Art déco couverts de miroirs, menant à des cafés chic ou à des jardins cachés.

Musée juif de Prague 

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Une partie de Staré Mesto (centre-ville) renferme les vestiges du quartier jadis florissant de Josefov, ancien ghetto juif de Prague. Englobant une demi-douzaine de synagogues, l’ancienne salle de cérémonie et la morgue, ainsi que l’émouvant Vieux Cimetière, le musée raconte l’histoire souvent tragique de la communauté juive de la ville, du créateur de la légende du Golem au XVIe siècle jusqu’aux persécutions nazies. (voir les photos de Josefov)

Le vieux cimetière juif de Josefov

Le vieux cimetière juif de Josefov

Outre ses nombreux monuments dont vous venez d’avoir un aperçu, Prague a également d’autres atouts du bon vivre :

Prague en musique 

TheatreLa ville qui a nourri Smetana et Dvorák, après avoir accueilli des concerts du jeune Mozart, occupe, à l’instar de Vienne, une place prépondérante dans l’histoire de la musique. Deux grands festivals classiques – le Printemps de Prague et Cordes d’automne – embellissent le calendrier, mais d’autres genres sont également à l’honneur. La capitale constitue en effet un foyer du jazz depuis les années 1940 et possède maintenant une scène musicale florissante où s’expriment des sons actuels, du hard-rock à l’électro.

Bière tchèque 

Si l’on en croit un proverbe tchèque, “là où l’on brasse la bière, la vie est belle”. Alors Prague est forcément agréable à vivre, car elle regorge de brasseries, grandes ou petites. Si la production locale est renommée pour sa qualité depuis l’invention de la Pilsner Urquell en 1842, on assiste ces dernières années à une renaissance des bières artisanales. Les amateurs de mousse auront l’embarras du choix, de la classique ležák (lager blonde) à la kvasnicové (à la levure) en passant par la kávové pivo (aromatisée au café).

Cuisine

La restauration pragoise peut se montrer très inégale, que ce soit dans la qualité des plats comme du service, mais la situation s’est grandement améliorée au cours des dix dernières années.

Les plats sont souvent très consistants, à base de viande, de crème et de sauce. Le plat tchèque par excellence est le vepřová pečeně s knedlíky a kyselé zelí (rôti de porc accompagné de quenelles et de choucroute) que l’on appelle plus rapidement le vepřo-knedlo-zelo. La viande est roulée dans un mélange de sel et de cumin et rôtie lentement pendant des heures. Le chou (un vrai délice, rouge ou blanc) est quant à lui cuit très lentement dans du vinaigre. Les quenelles, un peu fermes, servent à saucer.

Entre autres spécialités, citons le vepřové kolínko (jarret de porc), le guláš (du bœuf ou du porc en cocotte, servi avec une sauce tomate aux oignons et paprika), ou encore le poisson comme la traditionnelle carpe (kapr).

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère vous avoir donné envie de visiter cette superbe ville, et rendez-vous samedi prochain pour un nouveau petit tour en Bohème …

Une émission nimbée de mystère

Algérie, 1962 – le 1,00+9,00 : premier timbre-poste de l’Algérie indépendante

A l’approche du 8e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, des militants affiliés à la Fédération FLN d’Alger s’activèrent en vue de marquer la célébration de cette date historique par l’émission d’une figurine postale de solidarité.

Ils prirent attache avec l’administration postale naissante qui, par l’apposition de la mention «Poste» sur la maquette du timbre, ainsi que par la prise en charge de sa mise en vente dans les recettes principales des Postes d’Alger, d’Oran et de Constantine, a fait revêtir celui-ci des caractères «postal» et «officiel» qui lui manquaient. Le temps imparti à sa réalisation étant limité, il fallait que ce premier timbre-poste de l’Algérie indépendante, conçu et imprimé la veille du 1er Novembre, fût mis en vente moins de 24 heures plus tard.

AlgerieL’impression de cette vignette verte de grand format fut confiée, pour des raisons évidentes de sécurité et de discrétion, à un imprimeur de confiance connu des responsables de la Fédération FLN d’Alger, qui s’est acquitté tant bien que mal de cette tâche dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1962. Le jour «J», c’est par un communiqué laconique que la Direction générale des PTT annonçait la mise en vente anticipée le 1er novembre 1962, à la Recette principale d’Alger, d’un timbre-poste commémoratif valant 10 NF*, prix assez élevé pour l’époque à cause de sa surtaxe de 9 NF destinée à récolter des fonds au profit des orphelins et veuves de chouhada.

Les recherches entreprises depuis plus de dix ans, aussi bien en Algérie qu’en France, nous permettent aujourd’hui de lever le voile sur l’identité de Gilbert A. Vallée, le dessinateur français de ce timbre. Métreur-vérificateur et projeteur-dessinateur en bâtiment, Vallée était installé dans un cabinet d’expertise et de conseil à Alger.

Il a quitté définitivement l’Algérie fin 1962 pour s’installer dans le département des Landes. Cependant, maintes questions demeurent en suspens : la distance étant ce qu’elle est entre dessin technique et dessin artistique, pourquoi avoir eu recours à un dessinateur français en bâtiment pour la conception de la première figurine postale de l’Algérie indépendante ? Manquait-on à ce point d’artistes peintres algériens ? Les mesures de sécurité prises en compte dans le choix de l’imprimeur de ce timbre ne se devaient-elles pas d’être également adoptées dans la désignation de son dessinateur ?

Toutes ces questions restent encore aujourd’hui sans réponses …

*NF : Nouveau franc, monnaie encore en usage en Algérie jusqu’en 1964
Source : ElWatan.com

Deux euros contre le Sida

L’institution publique de la Monnaie de Paris s’associe aux grandes causes humanitaires. À l’occasion du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida, elle a choisi de soutenir l’association Sidaction, reconnue d’utilité publique. L’institution multiséculaire a ainsi frappé une pièce de monnaie commémorative d’une valeur faciale de 2€, qui arbore le ruban rouge, symbole mondialement reconnu de la lutte contre le sida.
Pour l’achat d’une de ces pièces disponibles au prix de 10 € et 20 € selon le modèle, la Monnaie de Paris reversera 2 € à Sidaction pour soutenir des programmes de recherche et de soins et des programmes de prévention et d’aide aux malades. Suite …
Voir aussi le descriptif complet sur Monnaie de Paris
Sida

Célèbres et collectionneurs #07

Cette nouvelle rubrique vous présente, un mercredi sur deux, des personnages célèbres qui sont également collectionneurs : Qui sont-ils ? Qu’amassent-ils ?

Cette semaine : Tom Hanks et … les machines à écrire !

Son implication dans plusieurs films de guerre ainsi que dans la série télé à succès Frères d’armes le prouve: l’acteur et réalisateur a un faible pour l’histoire. Ainsi, d’apprendre que Hanks collectionne les veilles machines à écrire n’est guère surprenant. La star aurait amassé environ 100 modèles, avec un faible pour ceux datant d’avant la Seconde Guerre Mondiale. Tom Hanks a admis son attirance pour l’objet, confiant au journal The Independent «J’ai acheté une machine à écrire d’Australie au prix de 5 $, pour laquelle j’ai payé 85 $ en frais de transport».

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Source : http://www.divine.ca

Les émissions de Décembre

Voici les émissions du programme philatélique de décembre. Il ne s’agit pas ici de reproduire les communiqués de presse de La Poste ou les descriptifs déjà présents sur plusieurs autres sites (comme par exemple l’excellent site de PHILAPOSTEL national, sur le WikiTimbres, ou en téléchargeant le dernier PhilInfo ), mais de fournir aux fidèles lecteurs de PHILAPOSTEL Bretagne un éclairage supplémentaire sur ces émissions : citation, anecdote, …
Si vous aussi vous en connaissez, n’hésitez pas à laisser des commentaires !
Bonne lecture !

9 décembre : les CRS

Les Compagnies Républicaines de Sécurité, également connues sous le sigle CRS, sont un corps de la police nationale en France, intervenant dans les manifestations, mais aussi dans la protection civile. Elles ont été créées par un décret du 8 décembre 1944 par le Général De Gaulle, suite à la dissolution des Groupes mobiles de réserve (GMR) créés par le régime de Vichy.

Sans salir ce corps d’Etat aux compétences reconnues par tous, je ne résiste pas à vous faire part d’une mésaventure qui est arrivée aux CRS de Toulouse, envoyés un lundi de 2013 en mission dans la Gironde voisine. Hébergés dans une structure hôtelière à Bordeaux, ces policiers ont été victimes, dans la nuit du mardi au mercredi, … de cambrioleurs qui sont entrés par effraction dans l’hôtel et ont dérobé un coffre-fort contenant de l’argent. Des effets personnels ont également disparu.

Le montant de la somme volée, qui devait assurer les besoins de la compagnie le temps du déplacement, n’a pas été révélé. Pour une fois, la danger n’était pas à l’extérieur ! 😉
(Source : Reuters)

Et puis, comme il s’agit de la seule émission pour ce dernier mois de l’année, j’en profite pour vous communiquer le Programme philatélique de Saint Pierre et Miquelon pour 2015.

Avec un certain rapport avec l’article ci-dessus et les CRS, puisque SPM émettra en octobre prochain un bloc sur … la Gendarmerie Nationale.

SPM_gendarmerie

Un bon cru pour la capsule

La bourse d’échanges de Vertus, c’est LE gros rendez-vous de l’année ! » Debout sur le parking des salles Omnisports et Tournesol, Jean-Louis, 59 ans, placomusophile de Langres, regarde avec attention une partie de la collection de Sébastien, 63 ans, qui vient tout droit de l’Orne. Soudain, son doigt s’arrête sur une série : six magnifiques capsules du champagne Pascal Lallement. « Cela fait longtemps que cette série me botte. Je ne peux pas vous dire pourquoi. C’est un coup de cœur ! lance-t-il, le sourire aux lèvres. Il m’en manque deux sur six. » Sébastien, lui, possède la série complète. Il la lui cédera dans son intégralité après avoir jeté un coup d’œil sur sa cote dans le répertoire Lambert des plaques de muselet de champagne, la « référence » pour ces placomusophiles.

LallementJean-Louis possède 23000 capsules de champagne. En trois jours, il en a échangé entre 300 et 400. « Nous sommes arrivés dimanche. Avec la bourse, beaucoup de viticulteurs ont ouvert leurs portes dès samedi. On fait le tour et on en profite pour échanger des capsules », explique sa femme avant d’ajouter : « On achète aussi du champagne parce que certaines capsules, on ne peut les obtenir que comme ça… » Sébastien, lui, collectionne quelque 30000 pièces. Il en a échangé entre 200 et 300. « Comme j’en ai un peu plus, je suis plus difficile », indique-t-il. Sa fierté ? Une vieille capsule du champagne Bellefon, Une pièce qu’il a rangée avec les autres dans un flacon… d’analyses vétérinaires, « un peu plus grand que celui destiné aux Hommes ».

Besserat_de_BellefonUn peu partout sur le parking, des grappes de collectionneurs concluent des affaires. Jusque même dans les camping-cars ! À l’intérieur des deux salles, les espaces d’échanges sont pris d’assaut. Patrick, 60 ans, vient tout droit de l’Eure. Ce placomusophile possède quelque 24000 capsules. Il a apporté avec lui une partie de ses doubles qu’il a fait tenir dans un gros sac. « Je finis les séries en priorité, précise-t-il. Mais comme il y a toujours des nouveautés, on n’en voit jamais le bout ! » Ce collectionneur a déniché des capsules du champagne Abelé « sourire de Reims », une rosée foncée et blanche, et une autre bleutée. Sans oublier celle de la cuvée Titanic. Outre les échanges, il en a acheté auprès des 76 exposants.

abele_sourire_Reims        Abele_Titanic

Pour la 25e édition de la bourse d’échanges multicollections, un peu plus de 1700 visiteurs ont fait le déplacement. « Un chiffre stable », se réjouit Daniel Aubertin, trésorier de la section philatélie de l’Amicale laïque qui organise cet événement. Des Français de tout l’Hexagone bien sûr, mais aussi des Belges, des Italiens, des Espagnols et même un couple de… Russes. « Ça fait 20 ans que je viens là, assure Vincent, la quarantaine, originaire de Fère-Champenoise. J’aime bien cette ambiance conviviale. Et puis, c’est l’occasion de tous se retrouver ». « On se ravitaille en champagne en même temps, avoue Patrick de l’Eure. Je ramène 150 bouteilles pour moi, ma famille, mes collègues… On fait le plein pour l’hiver. »

Source :L’Union – L’Ardennais

Décalage : les PTT à la fin du 19è siècle #20

Le Bulletin hebdomadaire des PTT du 7 avril 1898 nous fait part de cette avancée du Droit des femmes :

Propriété des traitements des dames-employées

Le Tribunal de Nantes vient de rendre un jugement très intéressant pour le personnel féminin de l’Administration, et, en général, pour toutes les dames-employées.

Parce jugement, il a refusé de reconnaitre au mari d’une employée le droit de toucher le traitement de celle-ci, en qualité de chef de la communauté.

Heureusement le Droit des femmes a avancé en un siècle …

wecandoit    droit_femme

Retour de Bohême #2

Suite de nos aventures en Bohême (voir le premier article De la Bohême à la République tchèque), je vais aujourd’hui vous conter une petite histoire (sombre) qui marqua l’Histoire avec un grand H de la République Tchèque. Trois éléments distincts sont acteurs de cette histoire.    (cliquez sur les images et photos pour agrandir)

un aperçu de Lidice en mai 1942

un aperçu de Lidice en mai 1942

Une histoire dans l’Histoire

Nous sommes à la fin de l’année 1938, à Lidice, petit village de 500 âmes, situé à une vingtaine de kilomètre au Nord-Ouest de Prague. Un de ses habitants, un certain František Saidl, assiste à un mariage dans le village, et à la suite d’un différend familial, tue accidentellement son fils. Quatre jours après le début de l’occupation de la Bohême et de la Moravie par l’armée allemande, Saidl est condamné à quatre ans de prison. En 1941, après avoir purgé les deux tiers de sa peine, il sollicite sa libération anticipée pour bonne conduite, ce qui lui est refusé … et qui ironiquement, nous le verrons, lui sauvera la vie.

Par ailleurs, mais à la même période, deux autres habitants de Lidice refusant l’occupation allemande, quittent le pays pour rejoindre l’Angleterre et s’engager auprès des alliés.

Enfin, et toujours sans aucun lien avec les deux évènements précédents, un quatrième homme écrit des lettres enflammées à sa maîtresse, se vantant mensongèrement d’exploits au sein de la Résistance contre les allemands.

Reinhard_HeydrichLe 27 mai 1942, les deux tchèques engagés auprès des alliés se font parachuter sur Prague et réalisent un attentat qui coûtera la vie au SS-Obergruppenfuhrer Reinhard Heydrich qui commande la région. La Gestapo, ayant eu connaissance des lettres écrites par le quatrième homme, rend le village de Lidice pour responsable de cet attentat et organise une expédition punitive alors que – rappelons-le – ces lettres n’ont absolument rien à voir avec l’attentat. Les 184 hommes du village, ainsi que plusieurs femmes et enfants, seront fusillés, les femmes et enfants restants seront envoyés aux camps de concentration de Chelmno et Ravensbrück.

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Les fusillés de Lidice

Après le massacre et les déportations, les nazis firent en sorte d’éliminer toute trace de l’existence même du village de Lidice, qui fut d’abord incendié. Puis en quelques mois de travaux, le terrain fut nivelé à la dynamite, les pierres enlevées, l’étang comblé, la route et la rivière détournées, tandis que le cimetière fut vidé de ses morts. Contrairement à Oradour sur Glane qui subira un sort similaire deux ans plus tard, il ne reste strictement aucune trace de Lidice.

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Lidice avant … et après

Et c’est ainsi que, le 23 décembre 1942, ayant fini de purger sa peine, František Saidl, devenu le seul homme survivant de Lidice, sortit de prison et ne retrouva absolument plus rien de son village en y arrivant. Personne n’avait osé lui parler des évènements. Il resta sur place à errer et passa même le réveillon de Noël sur l’emplacement de son ancienne maison. Ses deux fils ont été fusillés, sa femme a finalement survécu à son internement au camp de concentration de Ravensbrück.

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Emplacement de l’ancien Lidice, aujourd’hui

En 1945, trois ans après le massacre, le gouvernement tchécoslovaque s’engagea lors des cérémonies de commémoration à reconstruire le village, mais sur un emplacement voisin du village initial. La première pierre fut posée en 1947, et la construction des premières maisons commença en mai 1948, grâce à l’aide de volontaires venu de toute la Tchécoslovaquie et la vie finit par y reprendre son cours en 1949. Le massacre eut un tel retentissement dans le monde que le nom de Lidice fut donné à des localités du Mexique, du Brésil ou des États-Unis, ainsi qu’à des nouveau-nés.

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Mémorial de Lidice

Le site de l’ancien village est devenu un mémorial, dont le monument le plus significatif est le « monument aux enfants victimes de la guerre », un ensemble statuaire de bronze tourné vers la vallée représentant les 82 enfants (42 filles et 40 garçons) qui furent asphyxiés dans les chambres à gaz de Chelmno.

Lidice_monumentA samedi prochain pour un nouvel épisode (moins triste !) en Bohême.

Lidice_timbres

Voici en complément, deux souvenirs philatéliques adressés par Jean-Claude (merci !), l’un sur Lidice et l’autre sur son « homologue » français Oradour sur Glane :

Lidice Oradour

L’Union Postale Universelle (UPU)

Autrefois les timbres n’avaient quasiment aucune valeur hors des frontières de leur pays d’origine. Le transport du courrier vers l’étranger posait des problèmes de tarification complexe car il fallait tenir compte des taxes particulières aux pays de transit et de destination. Des systèmes d’accords bilatéraux liaient les Etats mais ceux-ci ne pouvaient suffire aux nouveaux besoins de communications que l’avènement de l’ère industrielle exigeait.

Pour parvenir à une réforme postale internationale des hommes y consacrèrent toute leur énergie. C’est le cas de l’Espagnol Manuel de Ysasi qui fut l’instigateur de la création en 1851 à Londres, d’une Association postale internationale et coloniale concernant une cinquantaine de pays et colonies et de l’Américain Montgomery Blair chef de l’Administration Postale des Etats-Unis qui à été le premier à proposer la mise à l’étude de ce problème.

Timbre non dentelé de France émis pour le 75e anniversaire de l'Union Postale Universelle en 1949.

Il réunit une commission de quinze nations lors d’une première conférence postale internationale en 1863 à Paris, commission ayant pour but d’étudier une taxe uniforme et d’arriver à une simplification de la comptabilité. Ces ébauches furent parachevée à Berne en 1874 par la réunion du premier Congrès postal international. C’est la naissance de l’Union Postale Universelle Suite …

Une charte pour les associations philatéliques rennaises

« Qui se ressemble s’assemble » dit le dicton. Quatre associations rennaises, l’ Amicale Rennaise Philatélique, le Philatelic’ Club de Vern, l’ Association Grégorienne de Philatélie et PHILAPOSTEL Bretagne ont signé Dimanche 23 Novembre une charte afin de s’entraider et d’œuvrer pour le développement de la Philatélie sur le périmètre de Rennes Métropole.

Cette signature fait suite à une volonté commune de revisiter un précédent document qui avait été rédigé le 4 Mai 2000. Vous trouverez ci-joint cette charte et ci-dessous le cliché  qui a immortalisé l’événement.

OLYMPUS DIGITAL CAMERACi-joint également le compte-rendu de la dernière réunion mensuelle : prochain rendez-vous des adhérents PHILAPOSTEL Bretagne Jeudi 11 décembre à 18h30 (et à partir de 15h30 pour les échanges)

Multicollection #06 : Arénophilie

6ème numéro de « Multicollection » où nous faisons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !

Arenophilie

Quoi ?

L’Arénophilie est l’art de collectionner … le sable ! Ce mot provient du terme géologique arénite qui désigne les sédiments de très petite taille. On parle aussi pour cette collection de Psammophilie (du grec psammos, sable) même si ce terme désigne surtout les espèces animales ou végétales qui vivent dans le sable (lézards, serpents, guêpes solitaires, etc).

Qui ?

La collection de sable se distingue particulièrement des autres collections sur un point : en effet le sable s’échange, mais il ne se vend pas et ne s’achète pas. C’est pourquoi l’Association Française d’Arénophilie (voir lien ci-dessous) a mis en place la très sérieuse Charte des Collectionneurs de Sable.

Cette même association édite un bulletin trimestriel très complet sur tous les aspects de cette collection.

Combien ? Où ?

Comme pour la plupart des collections, on trouve des arénophiles dans le monde entier. En Europe, les français sont nombreux, ainsi que les allemands et néerlandais, à collectionner ces échantillons de notre géologie. Le forum tas de sable (voir lien ci-dessous) revendique par exemple 136 membres.

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Comment ?

Le sable se ramasse lors de voyages effectués par les collectionneurs, leur famille et leurs correspondants. Il est souvent collecté dans les emballages plastique de pellicules photos (de plus en plus rares de nos jours !), emballages soigneusement référencés avec le lieu exact du prélèvement (pays, département, commune, plage, etc)

Sables du Cap Vert - A. Couette

Sables du Cap Vert – A. Couette

Le sable peut être classé dans des éprouvettes, dans des flacons, ou encore des bacs (mais il faut davantage de place !). Les échantillons seront référencés et classés souvent par leur origine (continents puis pays), ou selon leur composition dominante (quartz, feldspaths, calcite, grenat, etc). Ils sont ensuite présentés dans des vitrines ou bibliothèques, comme celle d’Alain Couette ci-dessous. Impressionnant, non ?

Vue partielle de la collection de sable d'Alain Couette (arenophilie.net)

Vue partielle de la collection de sable d’Alain Couette (arenophile.net)

Solitude, un tableau de sable de F. Dodey

Solitude, de F. Dodey

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Et puis, certains arénophiles ne se contente pas de collectionner le sable. Certains sont aussi des géologues qui étudient la composition des sables, ou encore de vrais artistes, comme par exemple Fabienne Dodey qui réalise des tableaux de sable magnifiques (voir ci-contre).

Enfin, pour terminer, sachez que mon ami philatéliste Daniel est aussi arénophile, alors si vous allez à la plage, vous pouvez penser à lui en me ramenant vos échantillons : merci d’avance !

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En savoir + ?
– l’AFA : Association Francophone d’Arénophilie
arenophile.net : des photos macro du sable de 197pays !
Tas de sable : forum des sableurs qui ne se prennent pas la tête
– le  site de Couleur Vanille et ses cartensable
Mes plateaux d’ailleurs, où vous découvrirez une utilisation étonnante du sable
Tableaux de sable : de véritables oeuvres d’art de Fabienne Dodey

Aujourd’hui, c’est …

Aujourd’hui, c’est la Sainte Catherine, le jour des Catherinettes ! On y fête les jeunes filles de 25 ans qui ne sont pas encore mariées. (Les jeunes ne se marient guère avant 25 ans aujourd’hui, et trouveront sans doute cet article démodé 😉 )
La tradition veut qu’elles portent un chapeau extravagant aux tons jaunes et verts confectionné pour ou par elles, à leur image. Quelle est l’origine de cette tradition ?
    

Née à Alexandrie au sein d’une famille noble, Sainte Catherine se convertit au christianisme à la suite d’ une vision. Jésus, ému par sa ferveur, contracte avec elle un mariage mystique sous les yeux de Marie et de la Cour céleste.
Très intelligente, elle suit les cours des plus grands maîtres chrétiens et on dit qu’elle réussit à démontrer à 50 grands philosophes d’Alexandrie la vanité des idoles et la fausseté de leur foi, jusqu’à les convertir tous.

  Carte de Sainte Catherine

Impressionné, l’empereur Maxence lui propose un mariage royal, qu’elle refuse par fidélité envers son mari mystique. Humilié, l’empereur lui fera subir le supplice de la dislocation des membres sans succès, puis le supplice de la roue duquel elle sort indemne. Elle finira décapitée le 25 Novembre 307 et deviendra la seule Sainte à posséder trois auréoles : la blanche des vierges, la verte des docteurs et la rouge des martyrs.
Sainte Catherine est aujourd’hui la patronne des filles à marier, mais aussi des théologiens, philosophes, orateurs, notaires, étudiants, meuniers, plombiers, tailleurs …

La tradition de Sainte Catherine remonte au Moyen âge. A l’époque, les filles de 25 ans qui n’étaient pas encore mariées revêtaient des tenues et des chapeaux extravagants et se rendaient en cortège devant une statue de Sainte Catherine pour la parer de fleurs, rubans, chapeaux … Elles coiffaient Sainte Catherine dans l’espoir de trouver un mari !