Mondial et Panini

Alors que le Mondial bat son plein, l’échange de vignettes pour compléter son album Panini de la Coupe du Monde au Brésil fait rage, tant chez les petits que chez les grands.

En 1970, année de la Coupe du Monde au Mexique, l’entreprise italienne Panini lançait pour la première fois une édition de ses fameux albums consacrée à la compétition. Depuis, tous les quatre ans, des millions de collectionneurs à travers le monde partent à la chasse aux fameuses vignettes représentant les joueurs des différentes équipes, les stades, etc.

paniniDepuis un peu plus d’un mois, la fièvre Panini s’est emparée du Brésil. Si les Brésiliens semblent moins excités que d’habitude quant à la compétition, nombre d’entre eux n’ont pu résister à la tentation de se lancer dans l’aventure de l’album Panini. Ils ont tout d’abord envahi les cours d’école. Pour Felipe, élève de CM2 au Lycée Pasteur de Sao Paulo, il s’agit d’une tradition familiale : « Mon père m’a expliqué qu’il faisait aussi cet album quand il était petit et que l’objectif à l’école était d’être le premier à l’avoir fini. Alors moi aussi j’en ai voulu un ! Et en plus, je suis fan de foot…« . Bruno et Luiza nous confient qu’ils ne connaissaient pas l’existence de ces albums, mais que les ayant « reçus gratuitement grâce à un abonnement de leurs parents à Veja ou à Estadao« , ils ont eu envie de commencer à le remplir. Suite…

Les insolites de la collection #09

Mondial oblige, je vous propose aujourd’hui « Une collection très sucrée pour supporter les diables »

Tout a commencé lors de la Coupe du monde 1994. «Les diables allaient aux USA. Coca a sorti une série de 14 canettes. C’est comme ça que j’ai commencé ma collection, sans trop savoir où j’allais», explique cet Havelangeois de 33 ans.

À l’époque où tout a démarré, Vincent Gillebert a 14 ans. «J’étais étudiant. Je me suis rapidement rendu compte qu’il y avait d’autres objets à collectionner. J’ai commencé par les gadgets gratuits.» À 17 ans, le jeune homme effectue même un job d’étudiant chez Coca. «Je devais vendre des packs promo. J’en profitais pour récupérer les panneaux publicitaires.»

Coca_diablesAprès avoir collectionné un peu tout et n’importe quoi autour du foot et du Coca, Vincent a choisi de se limiter aux objets anciens, aux canettes et bouteilles en verre. «Comme c’est moins facile à trouver, ça grandit moins vite», sourit le collectionneur. «Avoir des objets rares, cela fait augmenter la valeur de la collection. »

Aujourd’hui, Vincent possède plusieurs milliers de pièces, sur toute une série de thèmes qui dépassent le milieu du sport. Quoique.Suite…