12ème numéro de Phil’Apprendre, nouvelle chronique exclusive de PHILAPOSTEL Bretagne. En lisant attentivement tous les articles de cette chronique, vous apprendrez tout (ou presque) sur votre loisir préféré et deviendrez à coup sûr un philatéliste averti !

Aujourd’hui et les trois prochains articles, nous examinerons les diverses étapes de production d’un timbre-poste par Phil@poste :

Du Projet à la Maquette

Le Projet

Lorsque l’administration appelle à concours, chaque artiste propose un projet. Nous pourrons reparler de ces appels à concours dans un prochain numéro de Phil’Apprendre. L’administration demande à l’auteur du projet retenu de faire une maquette similaire.

La maquette

Avant toute chose, l’administration demande à un artiste de réaliser des maquettes pour un timbre. Cette maquette est dessinée au crayon, ou peinte à l’aquarelle. La maquette d’un timbre à des dimensions six fois supérieures au timbre définitif. Ainsi, pour un timbre d’une dimension de 22 x 36 mm, la maquette aura une taille de 132 par 216 mm.

Les maquettes, uniques, sont extrêmement rares sur le marché philatélique. Depuis les années 1960, l’administration postale conserve ces maquettes au sein du Musée Postal. Il n’est pas rare de retrouver ces maquettes en reproduction dans les magazines philatéliques, pour montrer les nouveautés, la Poste ayant communiqué ces maquettes. C’est ainsi que de la maquette au timbre, on peut trouver d’infimes changements comme par exemple sur cette maquette du Libéria : la légende « Libéria » sera en rouge sur le timbre final comme l’indique la mention manuscrite de l’administrateur.

Le dessinateur peut faire apparaître directement sur la maquette les inscriptions de service à l’encre de Chine (cas de celle d’Arnac-Pompadour) ou via une feuille plastique superposable (ci-dessous).

A suivre …

Avec l’aimable autorisation de E. Poulouin, P. Courtiade, JM. Bonnard et V. Manta.

Des choses à ajouter, à préciser ? N’hésitez pas, laissez vos commentaires ! Et à bientôt sur Phil’Apprendre