Jean-François de Galaup comte de La Pérouse

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La Pérouse – YT541 de 1942

Sur les quais de Brest, alors qu’une brise estivale caresse les côtes, elles sont des dizaines à attendre le retour de leurs marins de maris. Quatre ans que ces femmes n’ont pas revu leurs hommes partis au bout du monde. En quarante-huit mois, pas un coup de fil, un SMS, un selfie, une conversation Whatsapp. À peine quelques lettres.

Mais à quelle époque vivent-elles ? Un temps que les moins de… 230 ans ne peuvent pas connaître.

Les calédoniens victorieux dans l’Aisne

NC_Vesles2L’OPT (Office des Postes et Télécommunications) de Nouvelle Calédonie a tenu à émettre un timbre commémorant un événement mal connu de la Grande Guerre.

Dès 1914, les premiers Calédoniens, Néo-Hébridais et Tahitiens, citoyens français d’Océanie, rejoignent divers régiments coloniaux. Le bataillon d’étapes des îles du Pacifique, qui regroupe deux compagnies de Kanak et Néo-Hébridais et deux compagnies de Tahitiens, est créé en 1916. En 1917, il devient bataillon de marche mixte du Pacifique (BMP) avec l’ajout d’une 5e compagnie de Créoles calédoniens et d’artilleurs.

Durant la campagne de 1917, Lire la suite

Il y a 240 ans …

Il y a 240 ans, le 4 septembre 1774, le navigateur James Cook, avec ses deux navires l’Aventure et la Résolution, découvrait ce qu’il allait ensuite nommer la Nouvelle-Calédonie, une contrée jusque là inconnue des Européens, une île que le navigateur va s’empresser de cartographier.

Il aura fallu deux voyages pour que le navigateur anglais James Cook découvre celle qu’il allait lui-même baptiser la Nouvelle-Calédonie. Lors de son 1er voyage, il découvre les îles de la Société puis l’Australie et la Nouvelle-Zélande dont il prendra possession au nom de la couronne britannique. Ce n’est que lorsqu’il part pour l’Océan Antarctique , dont il longe la banquise, qu’il finira par découvrir la grande terre et îles alentours, le 4 septembre 1774.
A l’époque, personne, en Europe, n’avait jamais entendu parler de ces lointaines contrées. On ignorait même jusqu’à leur existence. Très vite, le navigateur s’empresse de cartographier la Nouvelle-Calédonie comme il le fera partout où son navire devait accoster.
L’un de ses premiers croquis, où ne figure que la côte Est, constitue la toute première carte calédonienne.
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Cliquer sur les images pour les agrandir.

La chaine de télévision NC 1ère a rencontré le Directeur de la Société d’Études Historiques de la Nouvelle-Calédonie Gabriel Valet pour évoquer avec lui cette 1ère esquisse de carte de la Nouvelle-Calédonie : visionnez la vidéo de ce reportage.
Le 26 septembre de la même année, James Cook découvre l’île des Pins, au sud-est du « Caillou ». Il faudra ensuite attendre 1788 pour que d’Entrecasteaux, avec La Recherche et l’Espérance, découvre au Nord le chapelet d’atolls qui portera son nom (zone protégée pour les oiseaux et tortues vertes), et longe la côte Ouest, pendant sa tentative de retrouver Monsieur de La Pérouse, dont on est sans nouvelles depuis 3 ans.
Le capitaine breton Jean-Michel Huon de Kermadec mourra d’ailleurs de la tuberculose sur le « Caillou » pendant cette mission. Il laissera son nom aux îles Kermadec, au Nord de la Nouvelle Zelande, ainsi qu’au Kakariki à front rouge ou Kakariki Kermadec, une espèce calédonienne de perruche en voie de disparition.
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Enfin, et même si on prête aux précédents cités le fait de s’y être arrêtés, c’est Dumont d’Urville qui cartographiera les îles Loyautés (Ouvea, Lifou et Maré) en 1828 puis 1840.

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