Le Bulletin Hebdomadaire des PTT du 31 mars 1898 fait le point sur les congés de maladie et l’avancement, en des termes qui font sourire aujourd’hui :
Nous avons dit que M. le Sous-Secrétaire d’Etat avait décidé que la durée des congés de maladie ne serait plus déduite de l’ancienneté de traitement, lors des propositions pour l’avancement de classe. On nous fait remarquer que cette décision, prise évidemment dans l’intérêt des agents qu’une maladie réelle empêche d’assurer leur service, pouvait avoir en même temps pour effet d‘encourager les paresseux. On nous cite même l’exemple de bureaux où les congés ordinaires étant très difficiles à obtenir, les … malins les remplacent par des congés de maladie pris à date fixe, quelquefois annoncée à l’avance.
Il appartient aux chefs de service de remédier à cet inconvénient qui n’avait pas échappé à l’Administration.
En effet, la circulaire du 15 mars 1898, leur recommande, au cas où ils auraient des raisons de suspecter la bonne foi et le zèle de certains agents qui leur paraitrait abuser des congés de maladie, d’en aviser l’Administration par rapport spécial et de proposer telle mesure qu’ils jugeraient utile.
Comme dirait Molière : Ah! qu’en termes galants ces choses-là sont mises !