Il est sapeur-pompier volontaire au centre de secours d’Is-sur-Tille et collectionne amoureusement… les casques de pompiers.
«Quand je l’ai visitée avec ma femme, ça a été le déclic ». Romain Derepas a été pris de passion il y a sept ans, lors de la visite de l’imposante et rutilante collection de Jean-Claude Picot, à Savigny-lès-Beaune. Ce jour-là, partout, des camions, des véhicules, du matériel de sapeurs-pompiers et une petite collection de casques s’offraient à ses yeux émerveillés. Ce musée a, malheureusement, été liquidé en 2007 et ses pièces sont aujourd’hui dispersées.
« Le premier casque que j’ai récupéré vient de mon premier centre de secours, celui de Montigny-sur-Aube, et ça a été le départ de ma collection », confie-t-il.
Aujourd’hui, Romain Derepas possède une soixantaine de casques, tous de France, et la plupart de Côte-d’Or, qu’il a acquis sur des vide-greniers, sur Internet ou par connaissance.
Les casques présentent des particularités qui permettent de déterminer leur appartenance et leur époque. Ceux des officiers, des sous-officiers ou des hommes du rang diffèrent par leurs aspects et leurs plaques. Ceux qui sont dorés à l’or fin appartenaient à des officiers.
Quant aux époques, elles sont reconnaissables aux plaques frontales qui arborent tantôt un aigle, tantôt un coq, symboles respectivement de l’époque Napoléon III et de la Monarchie de Juillet.
Les plumets, quant à eux, étaient des décorations des tenues de cérémonie et allaient de pair avec les fonctions et les grades.
Beaucoup attendent encore d’être remis en état. « Certains ont besoin de restauration que j’effectue moi-même dans la mesure du possible. On trouve des casques anciens dont le métal, le tombac (alliage de cuivre et de zinc) a travaillé, s’est fissuré, s’est oxydé. Le modèle le plus récent date de 1933, il est en acier nickelé, mais il en existe aussi en inox », raconte Romain Derepas.
Toujours à la recherche de nouvelles pièces
Le plus ancien de la collection vient de Chazeuil et sa fabrication remonte à 1821. Sa dernière acquisition est une pièce rare : une “casquette” d’Is-sur-Tille. En 1854, la commune avait acheté ces casques en tôle vernie noire. Elle vient enrichir sa collection de pièces du canton d’Is-sur-Tille : Marcilly-sur-Tille, Pichanges, Marey-sur-Tille, Spoy, et Gemeaux.
Un uniforme de sapeur du XIXe siècle, un étendard de l’Union des sapeurs- pompiers de Côte-d’Or tout brodé de fil d’or fin, des épaulettes et des boucles de ceinturon complètent aussi cette magnifique collection à la gloire de ce corps de métier.
Romain Derepas est toujours à la recherche de nouvelles pièces. Il reste sans aucun doute de nombreux casques qui dorment dans les greniers et qui attendent d’être mis en valeur par ce collectionneur passionné.
Source : BienPublic.com
Une belle collection qui doit prendre beaucoup de place.
Son épouse doit être très compréhensive !
Et le ménage ? qui le fait ?
Gérard
J’aimeJ’aime
C’est une collection qui doit revenir chère. Il n’a pas fini de casquer !!
Olivier
J’aimeJ’aime