20ème numéro de « Multicollection » où nous faisons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !
Réserbullirophilie
Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Allez, cherchez un peu … ça y est ? Vous chauffez un peu ?
Jacques Chaubard alias «Babar» est très connu des Montalbanais pour ses créations artistiques, moins pour ses qualités de réserbullirophile. En effet, Babar collectionne des … bouillottes. Dans l’entrée de son appartement, il en a 300 exposées sur des étagères : en cuivre, en étain, en zinc, en laiton, en aluminium, en grès, longues, plates, petites, rondes, en forme de bouteilles, ou d’animaux. Une partie de cette magnifique collection, digne d’être exposée dans un musée, dont certaines pièces datent du début du siècle est dévoilée pour la première fois à la Maison du Crieur.
C’est à la retraite que ce Montalbanais de souche s’est mis à «bricoler» des œuvres d’art et à collectionner divers objets, sur les traces de son père grand cartophile. «Quand mon père est mort, il avait 80 000 cartes postales. Il avait commencé sa collection à l’âge de 6 ans. J’ai démarré la mienne quand j’ai pris ma retraite, ça fait 25 ans. À ce moment-là, j’ai suivi mon ami antiquaire, Jean-Claude Peries dans les brocantes et j’ai commencé à collectionner des bouillottes, au gré de mes trouvailles, aux Puces, dans les salons.
Il y en a de diverses tailles et matériaux, en étain, en cuivre, en faïence, en fer-blanc, en pierre pour chauffer le lit, des bouillottes livre, des bouillottes de dos, des chaufferettes à alcool, des bouillottes électriques, celles où on mettait de la braise, des briques en terre émaillée… C’est une passion. Aujourd’hui, j’en ai plus de 300, mais à 87 ans, je n’ai plus autant d’énergie pour m’en occuper. J’ai eu de nombreux acquéreur pour certaines pièces plus rares, mais j’aimerais bien vendre toute la collection» ajoute-t-il. Babar en exposera seulement une partie à la Maison du Crieur, mais ces pièces valent le détour. Il a inspiré Jimi Bouysset, qui lui a écrit une chanson «Les bouillottes à Babar» qu’il présentera samedi 13 février à 12 h 30 à la Maison du Crieur.
Autodidacte, Babar pratique aussi l’art brut, suite logique de sa longue aventure avec le bois, qu’il a travaillé aux Meubles Capelle, pendant plus de 30 ans. Dans son petit appartement, il fabrique, façonne, bricole des personnages, des tableaux, des sculptures en bois, auquel il ajoute d’autres matériaux : cuir, textile, feuilles, bouchons, rivets, anneaux de douche, cuillères. Étonnant !
Source : LaDépêche
Quand on voit que les collections de timbres ou de cartes postales finissent par prendre énormément de place, jugez celle qui peut être occupée par une telle collection.
Pour certain la passion devient dévoreuse d’espace. Bon courage ensuite pour faire le ménage
Bonne journée
Gérard
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Sacré personnage Babar, bonjour la facture de l’eau, et en plus une chanson, à quand une chanson pour philapostel bretagne.
Bonne soirée
stéphane
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