Non, la philatélie n’est pas morte ! Suite …

Robert Deroy, éminent adhérent de PHILAPOSTEL et rédacteur en chef de « La Gazette », nous fait partager son opinion sur le dernier article paru le 27 février dernier :

Sous le titre, « Non, la philatélie n’est pas morte ! », un post de Sylvain Coffinet qui gère le site de PHILAPOSTEL Bretagne nous signale que le top 10 des livres les plus empruntés de la librairie de Vancouver (Canada) voit le catalogue Scott des timbres-poste arriver 5e sur la liste. Faut-il en conclure que les Vancouverois soient nombreux à être philatélistes ? Sans doute pas, et ce serait trop simple de porter un jugement sur l’avenir de la philatélie.

La plupart des associations françaises s’enorgueillissent de mettre une bibliothèque bien achalandée à la disposition de leurs membres …mais à chaque assemblée générale, les mêmes se lamentent sur le peu d’utilisation des publications par les adhérents. Peut-on dès lors, établir un parallèle entre usage de la littérature philatélique et santé de la philatélie ? Certainement pas car il faut noter que dans le post, c’est d’un catalogue qu’il s’agit avec sa classification et ses cotes.

Et l’on revient à deux facteurs qui ont présidé au développement du loisir : l’accumulation sous toutes ses formes et l’aspect financier de la collection du timbre-poste. Il fallut attendre la philatélie thématique et la maximaphilie pour que l’on se décide à développer une autre vision du timbre poste. L’approche de la philatélie a certes maintenant changé dans toutes ses catégories. Mais l’aspect financier reste prégnant dans les esprits.

Un autre handicap touche maintenant la philatélie. Un gouffre s’est créé entre le haut niveau symbolisé par une compétition aux règlements complexes et les 90 % de collectionneurs des associations. En fait, rien n’a été fait pour enrayer une chute du nombre de membres et il est inutile de se retrancher derrière des facteurs extérieurs pour expliquer cette régression. Alors, la philatélie est-elle morte ? Non tant qu’elle bataillera pour être un lien humain et une source d’enrichissement culturel.

Merci Robert pour ce retour qui prête à réflexion.

Une réflexion au sujet de « Non, la philatélie n’est pas morte ! Suite … »

  1. Ces 20 dernières années, la Poste a tué la poule aux œufs d’or ! En faisant paraître des quantités fantastiques de timbres à image (souvent sans intérêt, on se croirait dans les Émirats en 1970 !), de feuillets, de blocs, dentelés, non dentelés, de carnets, de paires de vieilles Mariannes ré-éditées avec des valeurs en euro, des paires de timbres différents attenants, même des Semeuses coupées en quatre (super-LOL !), pour de fortes valeurs faciales… Les jeunes n’ont pas pu suivre ! Même moi qui ai voulu m’y remettre (j’ai une énorme collection de jeunesse) vers mes 45 ans, (j’en ai 63), c’était impossible de suivre, j’ai lâché l’affaire ! Aujourd’hui, les timbres de France des collections se vendent sous la faciale en lots sur les sites d’enchère, pour ma part, je m’en sers pour affranchir mes colis et les lettres suivies, c’est plus intéressant que de les fourguer sous faciale et je n’achèterai plus jamais de timbres de ma vie !
    Que la philatélie perdure au Canada… peut-être que la poste là-bas n’a pas saboté cette passion ?

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