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L’amélioration de la sécurité anti-faussaires du billet de 50 euros revêt une importance majeure pour la BCE qui est en charge de la création et l’impression des billets de banques de la zone euro: le billet de 50 euros est tout simplement le plus utilisé de tous.

Après le billet de 5 euros, puis ceux de 10 et de 20 euros (voir article), celui de 50 euros est le quatrième billet à subir cette cure de rajeunissement en l’espace de deux ans et demi. Un moyen qui permet de renouveler une forme d’image de la monnaie européenne que certains trouvent un peu vieillissante. Les billets de 100 et 200 euros auront eu aussi droit à un lifting. Les nouveaux billets doivent rendre plus difficile la contrefaçon.

Il conservera sa couleur dominante, le brun en l’occurrence, selon toujours BCE. Le but pour l’institution monétaire et les pays de l’UE est de complexifier le plus possible la contrefaçon. La France fait toutefois exception: le 50 euros ne représente que 15% des billets disponibles dans l’Hexagone, loin derrière le 20 euros (52%).

Pour le moment, le nouveau billet est encore en phase de test. Mais il devrait être lancé au printemps prochain, à une date encore inconnue, dans toute la zone euro. Il en existe pas moins de 8 milliards de coupures, soit 45% du total des billets en circulation. Mais, ce ne sera pas le cas des billets de 500 euros, dont la Banque centrale européenne a décidé d’arrêter la production (voir notre précédent article).

Source : DuPurGenie