Les fleurons d’Alep

Le site Internet national de Philapostel.net ne répond plus depuis plusieurs jours, en voici la cause. La société qui hébergeait toutes les informations du site (et de beaucoup d’autres) a mis la clé sous la porte sans prévenir aucun de ses clients. Résultat : Christian n’a plus d’accès au site en tant qu’administrateur, tout comme les lecteurs internautes ne peuvent plus y avoir accès. il faut désormais trouver un nouvel hébergeur, acquérir un nouveau nom de domaine pour le site, et enfin y transférer toutes les informations de l’ancien site. La première opération est réalisée, et la deuxième est en cours. Christian nous tiendra informé de l’avancement. En attendant, restez connecté sur le site de PHILAPOSTEL Bretagne !

Connaissez-vous les fleurons d’Alep ? Voici un petit article de La dépêche du Midi qui vous éclairera peut-être un peu. Vous disposez d’autres informations sur le sujet ? N’hésitez pas à laisser vos commentaires !

alep

L’un de nos lecteurs est un philatéliste passionné, tout comme il s’intéresse à l’histoire. Bernard Comte nous fait partager ses recoupements historiques avec l’actualité.

«Actuellement Alep, ville de Syrie, fait tristement la une des journaux. En proie à de violents affrontements, la ville n’est plus que ruines.

La France, sous le couvert de la Société des Nations, a administré ce territoire sous mandat de 1920 à 1946. À la fin de la guerre de 14-18, la France et le Royaume-Uni ont procédé à une partition de l’Empire Ottoman. La France obtient la Syrie et le Liban ; l’Angleterre administre Palestine et Irak de 1920 à 1948.

En Syrie, la France va utiliser des timbres français surchargés OMF (Occupation Militaire française). La ville d’Alep a produit en 1920 une émission de neuf timbres surchargés en plus d’une rosette noire ou rouge, appelée Fleuron d’Alep. Cette ville était une plaque tournante du commerce caravanier entre la Turquie, l’Iran et la Perse. Tous les règlements de ce commerce se faisaient en monnaie d’or ou d’argent. Les fleurons étaient destinés à donner une parité avec l’or. Ces timbres n’étaient pas vendus au public : le postier les collait directement sur le courrier. Très recherchés, car d’un tirage parfois très limité, ces timbres qui n’ont eu cours que dans la ville d’Alep sont des témoignages historiques d’un passé un peu oublié».

5 réflexions au sujet de « Les fleurons d’Alep »

  1. C’est fou, c’est immense, tout ce que l’on peut apprendre de notre histoire avec la philatélie. Merci de le rappeler.
    Le fleuron, c’est à dire la fleur de la philatélie, à votre avis, c’est qui ? Mais oui, c’est Philapostel Bretagne… qui n’est pas dans les choux. Heureusement c’est le millième numéro aujourd’hui. !

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  2. Et bien non je ne connaissais pas les fleurons d’Alep, merci d’éclairer ma lanterne. De toute façon c’est aujourd’hui le 1000ème bulletin.

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  3. Merci pour ce petit article sur ALEP où la France avait donc un bureau poste à une certaine époque de l’histoire, bref, trouvons-nous 1000 lettres dans le monde encore aujourd’hui comme le 1000ème article de ce site éducatif sur l’histoire mondial.

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