Les insolites de la collection #54

Il y a quarante ans jour pour jour (Ndlr : 15 novembre) s’éteignait Jean Gabin, à l’âge de 72 ans. Louis Terrien, de Mont-Saint-Martin, aura une grosse pensée pour l’acteur. Il collectionne tous les objets liés au « Pacha ».

gabin

Quarante ans déjà, pourtant il reste toujours gabin2un grand homme dans les mémoires. 96 films à son actif dont 50 chefs-d’œuvre. Amoureux de la nature et des animaux, passionné de locomotives à vapeur, malgré son imposante stature, c’était le Titi parisien au grand cœur, qui a su faire fondre le mien. » Louis Terrien, 56 ans, de Mont-Saint-Martin, a les yeux qui brillent quand il lit ce petit bout de papier griffonné par ses soins. C’est son hommage à Jean Gabin.

Le 15 novembre 1976, l’acteur meurt à l’âge de 72 ans à l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine. « Il avait connu quelques problèmes de santé sur le tournage de Deux hommes dans la ville » , indique l’ouvrier communal à Laix, qui s’est pris de passion, il y a quarante ans, pour cette icône du cinéma français. « Ma mère l’aimait beaucoup. Vers l’âge de 16 ans, je me suis mis à découper et récupérer les articles qui parlaient de lui et à les coller dans des cahiers. »

gabin3En quatre décennies, Louis Terrien a amassé plus de mille objets liés de près ou de loin à Jean Gabin, « dont plus de cinq cents journaux, magazines et coupures de presse. » Comme cet exemplaire d’ Ici Paris , daté du 31 mars 1949, qui consacrait sa Une au mariage de Gabin avec Christiane Fournier (1918-2002), dite Dominique, mannequin chez le couturier Lanvin, le 28 mars 1949. « Madame Gabin m’a dédicacé l’article » , montre fièrement le collectionneur.

Même s’il n’a jamais eu la chance de rencontrer le monstre sacré, le Saint-Martinois a été invité, en 1992, à l’inauguration du musée consacré à l’acteur, à Mériel (Val-d’Oise), la commune de sa jeunesse. « Outre Madame Gabin, j’ai vu ses enfants, la femme de Louis de Funès et même Jean Marais, qui a sculpté le buste de Gabin trônant devant le musée. » Michèle Morgan a refusé de lui signer un autographe. « Mais je ne lui en ai pas voulu. J’étais très intimidé. »

La passion des locomotives

À Mériel, Louis Terrien s’est rendu devant l’actuel 63, Grande-Rue, une maison à l’étroite façade dont le pignon arrière, où se trouve la fenêtre de la chambre d’enfant de Gabin, offre une vue imprenable sur la gare. D’où sa passion pour les locomotives à vapeur. « D’ailleurs, dans le film La Bête humaine , de 1938, c’est Jean Gabin qui conduit lui-même « La Lison », la locomotive à vapeur avec laquelle il fait la ligne Paris-Le Havre » , assure Louis Terrien.

gabin4L’homme est intarissable. Même s’il avoue avoir « un peu levé le pied » , sa collection ne s’arrête jamais. Pour trouver ces raretés, il parcourt les brocantes et les bourses aux vieux papiers. « Il m’est arrivé d’aller jusqu’à Reims, Bar-le-Duc ou encore Verdun. Mes copains n’hésitent pas à chiner des choses pour moi. Après, on s’échange ces trouvailles. » Parmi ses plus belles pièces, un 78 tours de La Famille Legros , par Ferdinand Gabin, le père de Jean. Ou encore deux cartes postales avec l’autographe de l’acteur.

Côté filmographie, le Saint-Martinois reconnaît avoir vu au moins cinquante films avec Gabin. Son préféré ? « Archimède le clochard. L’idée du scénario est de lui. Il joue avec Darry Cowl un rôle de clochard qui vole des animaux de compagnie à leurs riches propriétaires et qui les ramènent contre une récompense. »

Ce mardi, Louis Terrien regardera sûrement un film. Peut-être La Horse , « avec la fameuse scène des deux hommes de main des trafiquants contre un troupeau de vaches, qu’ils percutent avec leur voiture. »

Source : Le Républicain Lorrain

5 réflexions au sujet de « Les insolites de la collection #54 »

  1. Merveilleux acteur. Grande classe Belle filmographie.
    Pour Aime D. je pense que cette phrase est dans le film « un singe en hiver » avec Belmondo.

    J’aime

    • Bonjour Bernard
      oui en effet c’est bien le 15 novembre
      C’est d’ailleurs précisé plus bas dans l’article, mais je n’ai pas voulu modifier cet article qui vient du Républicain Lorrain
      J’aurais du indiquer (Ndlr : 15 novembre)
      Bonne journée

      J’aime

  2. Oui, sacré acteur avec d’autres de l’époque : Bourvil, Fernandel, Lino Ventura, Bernard Blier, ……liste non exhaustive, des films mythiques de cette époque comme « Les tontons flingueurs », « La grande Vadrouille »…. quels scénarios par rapport aux films américains d’aujourd’hui. nostalgie, nostalgie….

    J’aime

Votre commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.