Suite de la nouvelle saga exclusive de PHILAPOSTEL Bretagne sur les billets français libellés en francs. Merci à l’avance de vos commentaires, compléments d’information etc …
1959 : le 100 francs Bonaparte
Historique
célèbres » qui ont conduit à la création de la France en tant qu’État moderne. Les autres personnalités sont : Victor Hugo, Richelieu et Henri IV.
Ce billet comprend l’abréviation « NF » pour « nouveaux francs ».
Imprimé de mars 1959 à avril 1964, ce billet cesse d’avoir cours légal le . TIrage 745 000 000 exemplaires.
Description
La vignette est identique au 10 000 francs Bonaparte : dans les deux cartouches supérieures, au recto, sont désormais typographiées les mentions « 100 NF » et « Cent nouveaux francs », conformément à la réforme de 1958.
Au verso, « 10 000 » est remplacé par « 100 ».
Affaire Bojarski
Le billet de 100 nouveaux francs Bonaparte a fait la réputation du faussaire Ceslaw Bojarski, qui était parvenu à réaliser lui-même aux débuts des années 1960 des copies du billet avec une excellente fidélité par rapport à l’original.
1959 : le 500 francs Molière
Historique
Ce billet polychrome imprimé en taille douce appartient à la série des « créateurs et scientifiques célèbres » qui domine le choix des vignettes françaises depuis le début des années 1950. Le 5 avril 1956, le choix de la Banque se porte sur Georges Clemenceau pour une coupure titrée « 50 000 francs » mais à l’annonce de la réforme monétaire et comme par surprise, c’est Molière qui est choisi. De fait ce billet est la seule véritable création pour les coupures exprimées en nouveaux francs, les autres reprenant des types déjà fabriqués au cours des années 1950 (à savoir Victor Hugo, Richelieu, Henri IV et Bonaparte).
Ce billet porte l’acronyme « NF » pour « nouveaux francs ».
Imprimé de juillet 1959 à janvier 1966, ce billet est progressivement retiré de la circulation à compter du , et cesse d’avoir cours légal le . Tirage 62 500 000 exemplaires.
Description
Il fut dessiné par Jean Lefeuvre et gravé par André Marliat et Jules Piel.
Les tons dominants sont le rouge-brun et l’ocre.
Au recto : centré le buste de Molière inspiré par l’œuvre de Pierre Mignard exposé au Musée Condé de Chantilly avec en fond, les loges remplies de spectateurs d’un théâtre du XVIIe siècle et la fosse d’un orchestre.
Au verso : le même buste de Molière avec en fond des fauteuils occupés de spectateurs et un plateau de théâtre sur lequel se joue une scène du Malade imaginaire : c’est là que le dramaturge-comédien tomba en syncope et ensuite mourut. Deux frises latérales s’ornent de symboles liés à la comédie.
Le filigrane blanc représente la tête d’Armande Béjart de trois-quart.
Les dimensions sont de 182 × 97 mm.
A suivre …