Suite de la nouvelle saga exclusive de PHILAPOSTEL Bretagne sur les billets français libellés en francs. Merci à l’avance de vos commentaires, compléments d’information etc …
1968 : le fameux 500 francs Pascal
Historique
de 1968 à 1994 et resta en circulation jusqu’en 1997, soit une longévité de 30 ans ! Tirage total 1 030 000 000 d’exemplaires. Il fut échangeable auprès de la Banque de France jusqu’au contre 76,22 euros. La Banque de France estimait qu’au , il restait encore 2,67 millions de billets en possession de particuliers bien qu’il n’ait plus cours légal depuis 12 ans.
Description
Le billet a été illustré par Lucien Fontanarosa (1912-1975) et la gravure réalisée par Robert Armanelli et Claude Durrens. Les tons dominants sont le jaune et le marron clair.
Au recto : au centre, Blaise Pascal reposant sa tête sur sa main et en fond à gauche le clocher de l’église Saint-Jacques-la-Boucherie (tour Saint-Jacques) à Paris et à droite, la cathédrale de Clermont-Ferrand. Le portrait de Pascal s’inspire de celui exécuté à la sanguine par Jean Domat en 1644-1645.
Au verso : au centre, le même portrait de Pascal, puis en fond, le colombier et la chapelle de l’Abbaye de Port-Royal.
Le filigrane représente le masque mortuaire de Pascal. Les dimensions sont de 180 × 97 mm.
Remarques :
- Ce billet était tellement célèbre qu’il était appelé communément le pascal.
- Un projet avait été commandé à Pierrette Lambert en 1980 pour un billet de 500 francs « Art médiéval », motif qui fut également testé en 1983 pour une coupure de 1 000 francs, jamais émise. En 1986, Lambert exécuta un projet très avancé de vignette « 500 francs Anne de Bretagne et Renaissance » qui fut également annulé, après avoir été envisagé pour une valeur de 1 000 francs.
- Le sur le plateau de l’émission télévisée Sept sur sept, le chanteur Serge Gainsbourg enflamma avec son briquet l’angle d’un billet de 500 francs, le laissant ostensiblement se consumer : il éteignit la flamme lorsqu’il ne demeura seulement que 26 % du billet. Ceci afin de protester contre ce qui lui restait après la « ponction du fisc ».
1972 : le 10 francs Berlioz
Historique
Créé le , il fut imprimé entre le et le . Ce billet a été privé de cours légal le . Tirage total 1 305 000 000 exemplaires.
Description
Il a été peint par Lucien Fontanarosa et gravé par Jacques Jubert (recto) et Henri Renaud (verso). Les tons dominants sont l’orange et le marron.
Au recto, à droite, est représenté le portrait d’Hector Berlioz d’après l’œuvre d’Émile Signol peinte en 1832, en train de diriger un orchestre dans la chapelle des Invalides, à Paris, à l’occasion de la première exécution de son Requiem.
Au verso, à gauche, le même portrait de Berlioz, représenté devant les bâtiments de la Villa Médicis à Rome. On voit en arrière-plan le Château Saint-Ange et la Basilique Saint-Pierre de Rome.
Le filigrane représente le profil de Berlioz. Ses dimensions sont de 140 mm x 76 mm.
Remarques :
- La police de caractère utilisée pour ce billet, avec son côté « western », fait en réalité référence à l’esprit d’une époque, celle de la jeunesse de Berlioz, où surgissaient dans la presse un grand nombre de typographies « fantastiques » (voir par exemple le Musée des familles d’Émile de Girardin).
- Une pièce de dix francs en bronze dessinée par Georges Mathieu fut également frappée à partir de 1974
A suivre …
Ado j’en ai eu quelques uns dans ma poche des 10frs Berlioz .quand je repense à ce que je pouvais faire ou acheter à cette époque avec 10 frs (soit environ 1.52 euro) ca laisse reveur .. songeur …. ou plutot ca me démoralise.
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