Le collectionneur Georges Cann a offert aux Archives municipales de Quimper plus de 5 000 lettres, enveloppes, cartes postales, tampons Certaines pièces datent du XVIIe siècle.
Au fil de toute une vie de passion, la collection de timbres d’enfant de Georges Cann (1940-2017) s’est étoffée pour constituer un exceptionnel patrimoine retraçant l’histoire de La Poste à Quimper.
Georges Cann était prêtre au diocèse de Quimper. Il est décédé en décembre dernier après avoir fait don de sa collection aux Archives municipales, le 30 novembre. « La transmettre était son vœu le plus cher. Ce don aux archives a été sa dernière joie avant de partir », confie Christine Blanchard, sa filleule (sur la photo ci-dessus, le jour de la présentation de la collection).
Cette collection représente plus de 5 000 documents : des enveloppes (certaines à l’en-tête d’entreprises locales, comme sur la photo ci-dessous), des lettres, des cartes postales, des tampons, des flammes et des marques postales.
« Elle est particulièrement précieuse pour étudier l’histoire des correspondances privées et publiques, l’organisation postale locale, l’histoire des unités militaires ayant tenu garnison à Quimper et celle des hôpitaux militaires pendant les deux guerres mondiales », détaille Bruno Le Gall, conservateur des Archives municipales. Le plus ancien document référencé date de 1634.
Montagne-sur-Odet
La collection de Georges Cann contient de nombreuses pépites. Comme cette lettre frappée du premier cachet connu de l’histoire postale de Quimper, datée de 1699. Ou encore cette missive scellée d’un sceau au blason de la ville :
« C’est un objet rarissime ! Qui remonte à 1790 et constitue l’ultime utilisation du maout pour la correspondance. » (lire aussi l’encadré ci-dessous)
Insolite encore : l’apparition sur des courriers du nom Montagne-sur-Odet qui fut celui de la ville à l’époque de la Terreur où l’on rebaptisa pour un temps les communes ! On signait alors « votre concitoyen ». On notera aussi l’apparition du premier timbre en 1849.
« Il y a là matière à une belle exposition sur l’histoire postale, se réjouit d’avance Bruno Le Gall. Mais avant cela, nous allons devoir répertorier et reconditionner tous ces documents pour leur offrir des conditions optimales de conservation. Certains seront aussi numérisés ». Un travail qui devrait prendre environ six mois. Après lequel le public pourra avoir accès à cette très belle collection.
Source : Actu.fr
Bonjour
Je rappelle à sujet, l’article de l’Union Marcophile
http://unionmarcophile.fr/transmission-marcophile-et-philatelique/
Cordialement
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L’abbé Georges Cann était un ami à moi depuis plus de trente ans.
Il m’a initié à la marcophilie lorsqu’il était prêtre-ouvrier à Morlaix.
Un grand monsieur de la philatélie, la marcophilie et de l’histoire postale décédé en décembre dernier.
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