L’erreur de l’ours en peluche

En 1996, New Zealand Post a publié une émission de timbres sur la santé des enfants. Cette émission devait reprendre une émission standard de 40c, avec une surtaxe de 5c.

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L’émission portait sur la sécurité des enfants, et les timbres, conçus par Helen Casey, et imprimés par l’organisme néerlandais Enschede, montrent un enfant dans un siège auto, et un ours en peluche qui l’accompagne et qui porte une ceinture de sécurité. Il apparaît clairement que l’enfant et l’ours en peluche sont assis sur le siège arrière et font face à la direction de conduite. Or, ceci est en violation avec les lois de la Nouvelle-Zélande, où les enfants doivent faire face à la direction opposée dans une voiture, par mesure de sécurité.

Cela a entraîné un retrait de dernière minute du timbre original, et le timbre a été redessiné, de sorte que l’ours en peluche n’apparaisse plus (voir ci-dessous). Toutes les copies des timbres originaux ont été rappelées par la New Zealand Post, et l’erreur n’était pas censée être diffusée.

Le timbre a également été imprimé en auto-adhésif en Nouvelle-Zélande et un petit nombre de ces timbres ont été vendus au comptoir à Rotorua et à Auckland avant d’être rappelés. On pense qu’environ 1000 de ces timbres incorrects ont été vendus.

Les feuillets Santé ont été imprimés par l’imprimeur de sécurité néerlandais Johan Enschede, ainsi que des feuillets imprimés avec surimpression CAPEX, destinés à l’exposition CAPEX au Canada. On pensait que tous les feuillets avec les timbres erronés avaient été détruits à leur arrivée en Nouvelle-Zélande et que ces deux feuillets avaient été imprimés et diffusés SANS l’ours en peluche sur les timbres.

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Or, environ un an plus tard, un ensemble de ces feuillets erronés a été présenté à une vente aux enchères à Amsterdam. Une enquête, diligentée par New Zeland Post, a révélé que l’imprimeur de sécurité néerlandais Enschede avait, sans le savoir, émis quelques exemplaires des feuillets originaux pour les inclure dans les cadeaux de Noël des employés de la société.

Au final, on ne sait pas combien de ces feuillets ont survécu à Noël, mais ils sont devenus l’un des plus rares articles philatéliques néo-zélandais : le timbre autocollant retiré est coté à environ 1.600 euros, et les feuillets « non émis » sont évalués à 12.000 Euro pièce dans le dernier catalogue Michel.

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