Voici quelques nouveautés originales qui devraient intéresser les numismates :

Canada : pièce météorite

La Monnaie royale canadienne a publié une pièce en édition limitée en l’honneur des

 contributions du Canada à l’astronomie. Le designer vient de Vancouver, et la pièce est littéralement incroyable. Elle représente plusieurs événements stellaires, comme les aurores boréales, l’éclipse solaire de l’an dernier et un météore, ce dernier étant fait de la matière même venue de l’espace.

Sur chacune des 5 500 pièces on trouvera une météorite unique faite à partir d’une plus grosse qui a frappé la terre il y a 4000 ans. C’est pour commémorer le 150e anniversaire de la Société royale d’astronomie du Canada.

Canada (bis) : or pur

Décidément, le Canada nous gâte ! La Monnaie royale canadienne est fière de lancer sa première pièce de collection entièrement faite d’or provenant du Nunavut. Œuvre de l’artiste inuit Andrew Qappik, le motif au revers représente le morse, le lagopède, l’ours polaire, la baleine boréale et le narval, tous réunis dans une feuille d’érable.

Autre belle innovation, la pièce en or de 1/10 oz a été frappée sur des flans nouvellement mis au point. À la fois plus minces et plus larges que les flans habituels sans qu’il faille pour autant réduire le relief de leurs motifs, ces flans se prêtent admirablement au thème de l’Arctique. La pièce est faite d’or pur à 99,99 % provenant de la mine de Hope Bay.

Malte : Patrimoine culturel

Pour célébrer l’année européenne du Patrimoine culturel, la Monnaie de Malte émet une pièce de deux euros commémoratives sur le thème « enfants et solidarité ».

Saint Marin : Bernini

Saint Marin vient de frapper une pièce de deux euros commémoratives pour célébrer le 420è (pourquoi 420è ?) anniversaire de la naissance de Gian Lorenzo Bernini.

Artiste très important, son art, typiquement baroque, est caractérisé par la recherche du mouvement, la torsion des formes, le spectaculaire et les effets d’illusion. Par son abondante production artistique, il se place comme la figure de proue de l’art baroque à Rome.

Monaco : François Joseph Bosio

François-Joseph Bosio, né à Monaco en 1768, et mort à Paris en 1845, est un sculpteur, peintre, dessinateur et graveur monégasque. Artiste néo-classique du Premier Empire et la Restauration, il fut également professeur de dessin à l’École polytechnique à Paris.

Pour ses 250 ans, Monaco lui « offre » cette pièce commémorative à son effigie.

C’est tout pour aujourd’hui !