Le jardin du Luxembourg est un écrin de verdure au beau milieu de Paris, dans le 6è arrondissement.
Voici la suite de notre petite visite de ce beau jardin que les Parisiens appellent affectueusement le « Luco », visite agrémentée de photos et d’éléments philatéliques ou cartophiles.
Les statues du jardin (suite)
Pas moins de
106 statues agrémentent le Jardin du Luxembourg ! Y flaner nous permet de les découvrir et d’en apprendre un peu plus sur leurs sujets et leurs auteurs. Après les reines et femmes célèbres, penchons-nous vers les écrivains ici momifiés :
Les poètes et écrivains
George Sand, pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris le et morte au château de Nohant-Vic le . Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d’œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.
George Sand a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu’elle adopte dès 1829, et dont elle lance aussi la mode.
Henri Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal, né le à Grenoble et mort d’apoplexie le à Paris, est un écrivain français, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme.
Dans ses romans, caractérisés par un style économe et resserré, Stendhal cherche « la vérité, l’âpre vérité » dans le domaine psychologique, et campe essentiellement des jeunes gens aux aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiment et de rêve de gloire.
Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le .
Prosateur de premier plan de la seconde moitié du xixe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature universelle par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L’Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois contes (1877).
Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le , il meurt dans la même ville le .
« Dante d’une époque déchue » selon le mot de Barbey d’Aurevilly, « tourné vers le classicisme, nourri de romantisme », à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l’œuvre de son contemporain Victor Hugo, mais qu’il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal.
Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, est une femme de lettres française d’origine russe, née le à Saint-Pétersbourg, morte le à Paris.
Quelques romans de la comtesse de Ségur : Diloy le chemineau, Les Malheurs de Sophie, Un bon petit diable, Jean qui grogne et Jean qui rit, Ourson, L’auberge de l’Ange gardien, Le Général Dourakine, Les Petites Filles modèles…
Eugène Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.
En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l’un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Il est connu également sous les noms de plume de Didier Desroches et de Brun.
José-Maria de Heredia, né le et mort le , est un homme de lettres d’origine cubaine : né sujet espagnol, il a été naturalisé français en 1893.
Son œuvre poétique a fait de lui l’un des maîtres du mouvement parnassien.
Il est l’auteur d’un seul recueil, Les Trophées, publié en 1893 et comprenant cent-dix-huit sonnets qui retracent l’histoire du monde, comme Les Conquérants, ou dépeignent des moments privilégiés, comme Le Récif de corail.
Charles-Augustin Sainte-Beuve est un critique littéraire et écrivain français, né le à Boulogne-sur-Mer et mort le à Paris.
S’il est moins connu du grand public de nos jours, entre 1870 et au moins jusqu’aux années 1950, il est resté longtemps l’une des figures majeures du panthéon littéraire transmis par l’école républicaine, avec Victor Hugo, Montaigne ou Lamartine, et tous les écoliers connaissaient au moins son nom.
Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, est un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières, né le à La Brède (Guyenne, près de Bordeaux) et mort le à Paris.
Jeune homme passionné par les sciences et à l’aise avec l’esprit de la Régence, Montesquieu publie anonymement les Lettres persanes (1721), un roman épistolaire qui fait la satire amusée de la société française vue par des Persans fictifs et met en cause les différents systèmes politiques et sociaux, y compris le leur. Il voyage ensuite en Europe et séjourne plus d’un an en Angleterre où il observe la monarchie constitutionnelle et parlementaire qui a remplacé la monarchie autocratique. De retour dans son château de La Brède au sud de Bordeaux, il se consacre à ses grands ouvrages qui associent histoire et philosophie politique : Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) et De l’esprit des lois (1748).
Paul Verlaine est un écrivain et poète français du xixe siècle, né à Metz (Moselle) le et mort à Paris le (à 51 ans).
Il s’essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866, à 22 ans. Sa vie est bouleversée quand il rencontre Arthur Rimbaud en septembre 1871. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine blesse superficiellement au poignet celui qu’il appelle son « époux infernal » : jugé et condamné, il reste en prison jusqu’au début de 1875, renouant avec le catholicisme de son enfance et écrivant des poèmes qui prendront place dans ses recueils suivants : Sagesse (1880), Jadis et Naguère (1884) et Parallèlement (1889). Usé par l’alcool et la maladie, Verlaine meurt à 51 ans, le 8 janvier 1896, d’une pneumonie aiguë.
Nous terminerons cette balade au Jardin du Luxembourg avec d’autres personnalités.
A suivre …