Le jardin du Luxembourg est un écrin de verdure au beau milieu de Paris, dans le 6è arrondissement.
Voici la suite de notre petite visite de ce beau jardin que les Parisiens appellent affectueusement le « Luco », visite agrémentée de photos et d’éléments philatéliques ou cartophiles.
Les statues du jardin (suite)
Pas moins de
106 statues agrémentent le Jardin du Luxembourg ! Y flaner nous permet de les découvrir et d’en apprendre un peu plus sur leurs sujets et leurs auteurs. Voici pour terminer cette balade diverses personnalités des arts, de la musique ou de la politique.
Autres personnalités
Leconte de Lisle est un poète français, né le à Saint-Paul sur l’île de la Réunion et mort le à Voisins.
Leconte de Lisle passa son enfance à l’île de la Réunion et en Bretagne. Il habitera notamment à Nantes, Rennes et Dinan. En 1845, il se fixa à Paris. Après quelques velléités d’action politique lors des événements de 1848, il y renonça et se consacra entièrement à la poésie.
Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, Poèmes antiques (1852), Poèmes barbares (1862) et Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d’auteurs anciens.
Le Marchand de masques, bronze par Zacharie Astruc (1835-1907), où figurent les masques de Victor Hugo, Léon Gambetta, Alexandre Dumas fils, Eugène Delacroix, Jean-Baptiste Carpeaux, Camille Corot, Hector Berlioz, Jean-Baptiste Faure, Honoré de Balzac, Jules Barbey d’Aurevilly
Léon Gambetta, né le à Cahors et mort le à Sèvres, est un homme politique français républicain. Membre du Gouvernement de la Défense nationale en 1870, chef de l’opposition dans les années suivantes, il fut l’une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République et joua un rôle clé dans la pérennité du régime républicain en France après la chute du Second Empire.
Il a été président de la Chambre des députés (1879-1881), puis président du Conseil et ministre des Affaires étrangères.
Jean-Antoine Watteau, plus connu sous le nom d’Antoine Watteau, né à Valenciennes le et mort à Nogent-sur-Marne le , est un peintre français.
Il est un des créateurs représentants du mouvement rocaille. Inspiré par la commedia dell’arte, il aime représenter le théâtre dans ses tableaux, que ce soit à travers les rideaux lourds ou les thèmes. Malgré une carrière brève d’une quinzaine d’années, il a connu le succès de son vivant et a laissé une œuvre considérable, des milliers de dessins et plus de deux cents tableaux que les princes d’Europe et les collectionneurs privés s’arrachaient. Ses peintures les plus célèbres sont un Pierrot (anciennement intitulé Gilles) et ses deux Pèlerinages à l’île de Cythère.
Une réduction en bronze de la Statue de la Liberté, dite La Liberté éclairant le monde, d’Auguste Bartholdi, fondue en 1889, a été achetée par l’État en 1900 pour le musée du Luxembourg à Paris où elle fut exposée pendant quelques années. Elle est transférée dans le jardin en 1906. En juillet 2012, elle est déposée dans la nef du musée d’Orsay à Paris. Une copie en bronze la remplace depuis lors dans le jardin.
Frédéric François Chopin est un compositeur et pianiste virtuose d’ascendance franco-polonaise, né en 1810 à Żelazowa Wola, sur le territoire du duché de Varsovie (actuellement en Pologne), et mort en 1849 à Paris.
Reconnu comme l’un des plus grands compositeurs de musique de la période romantique, Frédéric Chopin est aussi l’un des plus célèbres pianistes du xixe siècle. Sa musique est encore aujourd’hui l’une des plus jouées et demeure un passage indispensable à la compréhension du répertoire pianistique universel. Avec Franz Liszt, il est le père de la technique moderne de son instrument et son influence est à l’origine de toute une lignée de compositeurs tels que Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Claude Debussy, Sergueï Rachmaninov ou Alexandre Scriabine.
Ludwig van Beethoven est un compositeur allemand né à Bonn le 15 ou et mort à Vienne le . Inclassable, son art s’est exprimé à travers différents genres musicaux, et bien que sa musique symphonique soit la principale source de sa popularité, il a eu un impact également considérable dans l’écriture pianistique et dans la musique de chambre.
Surmontant à force de volonté les épreuves d’une vie marquée par la surdité qui le frappe à 27 ans, célébrant dans sa musique le triomphe de l’héroïsme et de la joie quand le destin lui prescrivait l’isolement et la misère, il est récompensé par cette affirmation de Romain Rolland : « Il est bien davantage que le premier des musiciens. Il est la force la plus héroïque de l’art moderne ». L’œuvre de Beethoven a fait de lui une des figures les plus marquantes de l’histoire de la musique.
Pierre Isaac Isidore Mendès France, surnommé PMF, né le à Paris et mort le (à 75 ans) dans la même ville, est un homme d’État français.
Nommé président du Conseil par le président René Coty, en juin 1954, il cumule cette fonction avec celle de ministre des Affaires étrangères. S’il parvient à conclure la paix en Indochine, à préparer l’indépendance de la Tunisie et à amorcer celle du Maroc, ses tentatives de réforme en Algérie entraînent la chute de son gouvernement, cible à la fois de ses adversaires colonialistes et de ses soutiens politiques habituels anti-colonialistes.
Bien qu’il n’ait dirigé le gouvernement de la France que pendant un peu plus de sept mois, il constitue une importante figure morale pour une partie de la gauche en France. Au-delà, il demeure une référence pour des personnalités de la classe politique française, incarnant le symbole d’une conception exigeante de la politique.
Eugène Delacroix est un peintre français né en 1798 à Charenton-Saint-Maurice et mort en 1863 à Paris. Dans la peinture française du XIXe siècle, il est considéré comme le principal représentant du romantisme, dont la vigueur correspond à l’étendue de sa carrière.
À quarante ans, sa réputation est suffisamment établie pour lui permettre de recevoir d’importantes commandes de l’État. Il peint sur toile et décore les murs et plafonds de monuments publics. Il laisse en outre des gravures et lithographies, plusieurs articles écrits pour des revues et un Journal publié peu après sa mort et plusieurs fois réédité. Remarqué au Salon en 1824, il produit dans les années suivantes des œuvres s’inspirant d’anecdotes historiques ou littéraires aussi bien que d’événements contemporains (La Liberté guidant le peuple) ou d’un voyage au Maghreb (Femmes d’Alger dans leur appartement).
Voilà qui termine notre superbe balade dans un des plus beaux jardins de France. En souhaitant qu’elle vous ait plu, j’attend vos commentaires …
Bonjour Sylvain
Superbe article agrémenté de beaux timbres .C’est très original d’écrire un texte en l’agrémentant de timbres ,cartes postales et photos
Encore une fois c’est amusant car je suis allée au jardin du Luxembourg et j’ai un billet de blog en préparation pour le mois de Juillet.
Je vais continuer la lecture de quelques uns de vos articles et m’abonner à votre site
Bonne journée à vous
Corinne
J’aimeJ’aime
Merci Corinne ! Très bonne initiative que de s’abonner 😉
J’aimeJ’aime