Emissions philatéliques de juin 2019

Voici les émissions du programme philatélique du mois. Il ne s’agit pas ici de reproduire les communiqués de presse de La Poste ou les descriptifs déjà présents sur plusieurs autres sites (comme par exemple l’excellent site de Phil’Ouest d’où sont tirées les images), mais de fournir aux fidèles lecteurs de PHILAPOSTEL Bretagne un éclairage supplémentaire sur ces émissions : citation, anecdote, …
Si vous aussi vous en connaissez, n’hésitez pas à laisser des commentaires !
Bonne lecture !

3 juin (premier jour le 31 mai) : Chambord

Qui ne connaît pas le château de Chambord, situé dans la commune du même nom, dans le département du Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire ? Pas un philatéliste ne peut l’ignorer en tout cas, et pour cause : ce non moins superbe château sera timbrifié pour … la 5è fois (rien qu’en France) ! Et ce sera la 3è fois … en 4 ans !

Chambord_2019

Alors, si cette émission, fort élégante par ailleurs, se justifie par la commémoration des 500 ans de son édification, on peut se demander pourquoi les autres ont été faites ?

11 juin (premier jour le 7) : Montpellier

Le 92è Congrès de la FFAP se déroulera cette année à Montpellier lors de PhilaFrance, et comme chaque année un timbre est émis à cette occasion, attenant à une vignette non postale. Le timbre représente la façade de l’Opéra place de la Comédie, et la vignette la statue des Trois-Grâces.

Montpellier_2019

Et savez-vous que cette magnifique Place de la Comédie – qui doit son nom d’aujourd’hui au théâtre du même nom – s’appelait autrefois « Place de l’Oeuf », nom donné à sa forme ovale ?

11 juin (premier jour le 7) : Gustave Courbet

Courbet_2019Figure incontournable du courant réaliste français, Gustave Courbet (1819-1877) est considéré comme un artiste majeur qui a révolutionné la peinture de son époque. Et c’est un des rares peintres à avoir connu le succès de son vivant, sans doute à cause de sa « stratégie du scandale ».

En effet, si cet « autoportrait au chien noir » est très gentillet, on ne peut en dire autant des nombreux nus très sensuels qu’il produira, ainsi que du fameux « l’Origine du Monde » qui sera interdit pendant longtemps.

Et puis de nombreuses autres oeuvres seront très provocatrices, comme ce « Retour de Conférence » qui représente des curés ivres et dont il dira non sans humour : « J’ai fait un tableau capital pour l’exposition prochaine. Ce tableau fait rire tout le pays […]. C’est le tableau le plus grotesque qu’on a jamais vu en peinture ».

17 juin (premier jour 14-15) : St-Philbert-de-Grand-Lieu

Saint_Philbert_2019Après le bicentenaire ci-dessus, voici un autre anniversaire : les 1.200 ans – excusez du peu ! – de la plus ancienne abbatiale carolingienne de France, celle de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, qui se porte ma foi très bien comme l’illustre ce timbre.

Et si cette abbaye a été bâtie sur les terres de Saint Philibert, son nom ainsi que celui de la commune s’écrivent bien Saint-Philbert (sans le deuxième « i »), comme nous l’a fort bien signalé Daniel T., l’un de nos adhérents (merci Daniel !).

Dernière chose : si vous ne pouvez vous rendre à St-Philbert les 14 ou 15 juin, vous pouvez commander des souvenirs auprès de nos amis du CAPAN.

24 juin (premier jour le 21) : Tarbes

Tarbes_2019Douceur de vivre, panorama époustouflant sur la chaîne des Pyrénées, bienvenue à Tarbes, capitale de la Bigorre !

Juliette Drouet raconte que le 2 septembre 1843, son compagnon … Victor Hugo « s’est mis à courir la ville pour trouver un moyen de locomotion pour le lendemain et cela lui a tant absorbé l’esprit que la ville de Tarbes est passée complètement inaperçue bien qu’il l’ait parcourue en tous sens pour découvrir un voiturier« . Toutefois, ce dernier a pu noter à la hâte dans son carnet de voyage : « je n’ai rien vu de remarquable à Tarbes que cette enseigne : « PEYRUC, COIFFEUR ! »

1er juillet (premier jour 28 juin) : Mme de Maintenon

Maintenon_2019Quel destin que celui de Françoise d’Aubigné qui, très pauvre et rapidement orpheline, sortira d’une enfance misérable en épousant tout d’abord le poète Scarron. Celui-ci lui donnera son bagage culturel et un réseau de connaissances et la laissera veuve à 25 ans. Embauchée ensuite par Mme de Montespan pour servir de gouvernante aux bâtards royaux, elle finira par se faire remarquer de Louis XIV lui-même, … et par devenir la dernière épouse du Roi Soleil !

Et dire que la petite Françoise serait née … dans la cellule de la prison de Niort où était enfermé son père pour affaires frauduleuses … et où vivait aussi sa mère, trop jeune et désargentée, qui partageait la cellule de son mari !

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