Une minuscule remontée dans le temps. Des scènes et des lieux du quotidien d’antan : épicerie, pharmacie, maison de campagne… Tout ça à l’échelle 1/12. Marguerite Courtois collectionne depuis 30 ans les miniatures et les jouets anciens. Passionnée depuis toujours par les travaux manuels, ils sont pour elle une source d’équilibre. Et c’est grâce à un article dans la presse qu’elle a eu un coup de foudre pour la miniature. Sa gigantesque collection, elle la doit au temps passé dans les brocantes et les cadeaux de sa famille.
C’est dans la cave d’un ancien pavillon du XVIIIe siècle, à Rambouillet (Yvelines), qu’elle a créé son propre petit musée. Une galerie souterraine en voûte qu’elle a surnommé « galerie Esprit d’enfance ». Un lieu d’exception dont elle est très fière. « Je n’aurais pas pu trouver mieux pour exposer ma collection », déclare-t-elle en descendant l’escalier qui mène à son trésor.
Si elle a abandonné l’idée de faire de cette collection un musée entièrement public, le partage de sa passion reste sa priorité. « Je veux juste partager avec des gens que ça intéresse vraiment », nuance-t-elle. Cette volonté l’a conduite à présider une association : les Amis du jouet ancien et du patrimoine miniature (AJAPM). (voir le blog de l’AJAPM)
Trois mois de travail pour une vitrine
Ces événements permettent de rencontrer des professionnels dont elles sollicitent le savoir-faire. Car la miniature se veut le plus réaliste possible. « J’ai le grand souci du bien et j’aime que tous les objets soient utilisables comme ils le sont dans la vraie vie », confie Marguerite.
Mais cette passion prend du temps. Une vitrine représente environ trois mois de travail. Des efforts grandement récompensés lorsque des professionnels complimentent sa galerie qu’elle fait visiter uniquement sur rendez-vous*. A défaut de ne pas tout créer, cette passionnée peint et assemble. « Ce que j’aime c’est mettre en scène. Quand on aime la décoration, ça permet de réaliser différents styles et que tout reste parfaitement figé ».
Ce savoir-faire, elle le voit comme un don : « Chacun a son propre don, moi c’est associer les éléments et avoir le sens du détail ».
Source : LeParisien.fr