Voici les émissions du programme philatélique du mois. Il ne s’agit pas ici de reproduire les communiqués de presse de La Poste ou les descriptifs déjà présents sur plusieurs autres sites (comme par exemple l’excellent site de Phil’Ouest d’où sont tirées les images), mais de fournir aux fidèles lecteurs de PHILAPOSTEL Bretagne un éclairage supplémentaire sur ces émissions : citation, anecdote, …
Si vous aussi vous en connaissez, n’hésitez pas à laisser des commentaires !
Bonne lecture !

26 août (premier jour le 25) : Libération de Paris

Le 25 août 1944, après quatre années d’occupation, Paris est enfin libéré et résonnent alors les fameuses paroles du Général de Gaulle « Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! ». Mais connaissez-vous cette anecdote :

Après avoir descendu les Champs-Elysées au milieu d’un défilé triomphant, le 25 août, De Gaulle débarque à Notre-Dame. Mais alors qu’on s’attendait à tout, sauf à ça, sous le soleil de plomb… Boum ! Un attentat se produit devant la cathédrale ! Des coups de feu détonnent au milieu des cris de joie de la foule, alors que le général entre dans l’église.

On pense immédiatement à des Allemands planqués qui tirent. En attendant, c’est la panique !! Les gens se planquent, tandis que le général entre dans le chœur de la cathédrale, imperturbable… alors que des coups de feu retentissent dehors. Et puis, le calme revient. Allemands ou collabos ? En tout cas, tireurs isolés. On n’a jamais élucidé le mystère !

Et comme c’est la seule émission de ce mois d’août, voici une 2ème anecdote sur cette Libération de Paris … Juin 1940 vit l’occupation de la Ville Lumière et la mise au rebut, voire le vol de tous les drapeaux français. Or, sentant la situation se dénouer en cette fin du mois d’août 1944, le colonel des pompiers du 7e arrondissement se dirige vers la tour Eiffel avec une poignée de ses hommes. Sous le bras, le brave homme porte une bannière tricolore en drap militaire, teinte et cousue par les femmes des sapeurs-pompiers. Arrivés au pied du monument, ils entreprennent de le gravir et, 1652 marches plus tard, déploient le symbole de la France au-dessus de la ville en ébullition, signe manifeste de la patrie retrouvée.

Beau symbole de la mesquinerie française, il faillit passer en conseil de guerre pour détournement de matériel militaire…