Voici une chronique que nous appellerons « Décalage : les PTT à la fin du 19è siècle » : décalage car il ne s’agit pas d’humour mais bien d’informations véridiques … simplement âgées de plus de 120 ans et qui en conséquence nous apparaissent bien décalées lorsqu’on les lit à notre époque !
Si je peux aujourd’hui vous proposer cette rubrique, c’est grâce à un Philapostélien bretillien qui a souhaité garder l’anonymat, et qui a retrouvé sous son matelas deux volumes du « Bulletin hebdomadaire des Postes Télégraphes et Téléphones » de … 1898 ! (A propos : ne cherche plus : c’est cela qui te provoque ton mal de dos 😉 ).
On trouve dans ce bulletin les mouvements du personnel, des articles de fond (budget, réorganisations en cours (eh oui, déjà !), nouvelles procédures, …), les Informations & nouvelles (visite du Ministre, les étrennes, changement de couleur des timbres, etc …), et enfin les consultations, endroit où tout postier pouvait poser des questions et où des experts y répondaient.
Nous cheminerons à travers ce Bulletin deux fois par mois environ. Pour aujourd’hui, limitons nous à ce mouvement de personnel :
« Monsieur Planqué, commis, ligne de Lyon, 1.800 fr, est appelé à Paris (recette principale) ». Nous ne saurons pas si c’est son patronyme ou ses états de service qui l’ont fait être muté à la capitale 😉 Notez en tout cas qu’à l’époque les salaires étaient clairement affichés sur le Bulletin.
Je suppose que c’est 1800 francs par an. Donc 150 F par mois avant impôts et donc 60F pour vivre (loyer et chauffage payé) On se rends compte à quel point les valeurs MERSON étaient inabordables en neuf pour le commun des mortels.
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