Repérée dans la rubrique « Consultations » du Bulletin hebdomadaire des PTT du 24 février 1898, cette question d’un receveur des Postes et la réponse en forme de démonstration mathématique du Bulletin :
N°27 : Peut-on envoyer comme échantillon un livre de messe avec fermoir et coins d’or ou d’argent, ou un porte-cartes avec coins et initiales d’or ou d’argent ?
L’article 29 du Décret du 25 novembre 1893 exclut de la catégorie des échantillons, les matières d’or et d’argent, les bijoux et objets précieux.
D’autre part, les seules exceptions admises sont énumérées dans l’article 25 du même arrêté ; ce sont : les broderies ou passementeries dites d’or ou d’argent, dont la partie principale est composée d’une chaîne en soie ou en coton ; les bijoux faux, y compris les bijoux dorés ou argentés ou plaqués d’or ou d’argent.
Bien que l’application stricte des prescriptions sus-rappelées paraisse très rigide dans ce cas, on ne saurait méconnaitre que les objets ci-dessus désignés tombent sous l’application des dispositions de l’arrêté précité.
A notre avis, on ne doit pas les accepter comme échantillons ; ils ne peuvent être admis dans le service qu’à titre de boites de valeurs déclarées.
CQFD !
Aujourd’hui on pourrait avoir tout simplement comme réponse à cette question : NON !!
… Heu … Vous reprendrez bien un échantillon d’hostie et de vin de messe ? 😉