Poursuivons notre série sur les Héros de la science avec des personnages féminins quelquefois méconnus et pourtant précurseurs.
Françoise Barré-Sinoussi est une chercheuse française engagée dans la rétrovirologie depuis le début des années 1970.
Après avoir suivi des études de biologie et de biochimie à la faculté des sciences de l’université de Paris, elle intègre l’Institut Pasteur puis l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, dont elle devient la directrice de recherche.
En 1983, l’équipe du professeur Luc Montagnier, qui dirigeait le service d’oncologie virale de l’Institut Pasteur, reçoit une biopsie ganglionnaire fournie par des confrères de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Cet échantillon fera l’objet d’environ un mois de culture et d’observation par Françoise Barré-Sinoussi et ses collaborateurs. Suite à cette étude, la chercheuse co-publiera un article dans la revue Science exposant la découverte d’un nouveau rétrovirus, ultérieurement appelé VIH-1.
Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier sont distingués par le Prix Nobel de médecine en 2008 pour cette découverte. La virologue française consacre son entière carrière à la recherche d’un vaccin contre le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH).
Elle est également fortement engagée dans la prévention et les actions de santé publique concernant le SIDA et les hépatites virales en Afrique et en Asie. Co-auteure de plus de 270 publications, Françoise Barré-Sinoussi a été à la tête de l’International AIDS Society, et est à ce jour membre de l’Académie des sciences, présidente du Sidaction et a reçu la Grand-Croix de la Légion d’honneur.
Source : National Geographic
A suivre …
Grande dame méconnue
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