Place emblématique du centre-ville de Rennes, la place de Bretagne a évolué depuis un siècle. Actu Rennes a retrouvé trois cartes postales datant des années 1950.
A cette époque, la voiture était « à cheval » et les routes en terre et en pavés :
Actu Rennes a pu consulter trois cartes postales, datant des années 1950, de cet important nœud de circulation. En effet, de nombreux axes routiers y aboutissent :
- Le boulevard de la Liberté.
- Le boulevard de la Tour d’Auvergne.
- Le Quai de la Prévalaye.
- Par le pont de la Mission, elle donne accès à la rue Nantaise et au quai Saint-Cast.
- Par le pont de Bretagne, au mail François Mitterrand.
Divers magasins et restaurants occupent le rez-de-chaussée des trois côtés bâtis.
La Place dans les années 1950
Sur les trois photos d’archives, on constate immédiatement que le goudron est omniprésent. On remarque également que l’organisation est complètement différente par rapport à celle qui existe en 2023.
La voiture est reine
Dans les années 1950, les véhicules passaient de chaque côté de la place. Une voie de circulation débutait depuis le boulevard de la Tour d’Auvergne et traversait en diagonale la place jusqu’à l’intersection avec la rue de la Chalotais, avant de retraverser la place en diagonale en direction des ponts de la Mission et de Bretagne.
Aujourd’hui, les véhicules circulent du nord au sud à l’ouest de la place tandis qu’à l’est, le goudron a laissé place à une esplanade piétonne protégée de nombreux arbres et décorée des « baigneuses ».
La place n’a toutefois pas évolué au niveau de sa forme. Elle reste un grand rectangle, entouré de nombreux bâtiments sur ses trois côtés bâtis. Au nord, les ponts de la Mission et de Bretagne, déjà existants, sont toujours présents. Le pont de Bretagne est par ailleurs réservé à la circulation de bus et des véhicules prioritaires en 2023.
Les parkings ont été réduits à peau de chagrin en 70 ans. Le parking Vilaine, construit dans les années 1960, a pris le relais. Mais, la Ville de Rennes a décidé de faire disparaître le parking Vilaine d’ici à 2030 avec l’objectif de (re)découvrir la Vilaine.
Source : Actu.fr