Où l’on découvre un peintre qui se fait peur tout seul.
Des jungles partout ! Dans les années 1900, le peintre Henri Rousseau, surnommé « Le Douanier », est pris de frénésie pour la végétation exotique. Il représente toutes sortes de plantes inconnues.
Mais ce sont surtout les habitants de ces jungles qui fascinent son public parisien. Rousseau peint des perroquets, des singes, des éléphants… et surtout, les terribles fauves, craints de tous !
L’artiste fait croire qu’il a vu tous ces paysages de ses yeux, bien qu’il n’ait eu aucune chance de croiser un lion de sa vie…. Car l’artiste n’a en fait jamais quitté la France ! Une petite publication retrouvée dans son atelier après sa mort a fini par le trahir.
Intitulé Bêtes sauvages, cet album édité par les Galeries Lafayette renfermait toutes les créatures dont il s’est inspiré, immortalisées dans les mêmes poses ! Les « 200 illustrations amusantes de la vie des animaux avec textes instructifs » lui ont donc permis de se présenter comme un spécialiste des animaux sauvages.
Pas sûr, par contre, que Henri Rousseau s’aventurait souvent dans le quartier des fauves… Les lions et les tigres n’étaient pas vraiment sa tasse de thé.
Un jour qu’il peignait l’une de ses compositions fantastiques, expliqua-t-il à un ami, il prit tellement peur qu’il dut ouvrir la fenêtre pour se remettre. Il était effrayé par ses propres dessins. Eh oui, le meilleur public de Rousseau, c’était Rousseau lui-même !
Source : Artips
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