7 des timbres les plus célèbres

La philatélie peut sembler un peu démodée. Mais avec 20 millions de collectionneurs dans la seule Chine, vous pouvez avoir envie de secouer la poussière des albums de famille.
Les timbres rares se vendent des centaines de milliers de livres. Keith Heddle, directeur des investissements chez Stanley Gibbons, nous parle de sept de ces best sellers :

1 – Le Penny rouge

Le timbre le plus cher Lire la suite

Les femmes sur les billets

La journée de la Femme a donné des idées à certaines féministes américaines …
(cliquer pour agrandir les photos)

Elles ont pris Barack Obama au mot. Et veulent maintenant que le président américain passe à l’action. Aux Etats-Unis, l’association féministe Women on 20s vient de lancer une campagne pour imposer une figure historique féminine sur le billet de 20 dollars.

MichelleObamaLeur proposition Lire la suite

Tout arrive avec la Poste !

Tout arrive avec les Postes, françaises ou étrangères, et quelquefois avec un certain mystère … Voici deux cartes postales arrivées à leur destinataire … un certain temps après l’envoi  🙂   (merci Stéphane pour la 2e !)

Une petite-fille reçoit la carte postale qu’elle a elle-même envoyé à sa grand-mère … 30 ans plus tôt !

C’est avec beaucoup, beaucoup de retard que la carte postale de Joanne Selby à sa grand-mère est arrivée dans la boîte aux lettres… le courrier aura effectivement mis 30 ans à atterrir à la bonne adresse ! A présent âgée de 43 ans, Joanne Selby vit à l’adresse de sa grand-mère aujourd’hui décédée et n’en revient pas de retrouver la trace de cette carte dont elle avait complètement oublié l’existence !

La carte postale de la petite Joanne Shelby aura mis trente ans à parcourir 415 kilomètres ! Envoyée à sa grand-mère lorsqu’elle n’avait que onze ans et passait ses vacances en famille au bord de la mer à Nefyn, au Royaume-Uni, la carte vient tout juste d’être déposée dans sa boite aux lettres !

Un retour bien mystérieux

Joanne Shelby a eu l’immense surprise de retrouver un de ses courriers de vacances, posté en 1984, dans sa boite aux lettres au mois de décembre de cette année ! Le Mirror revenait sur ce fait divers le 16 décembre et reportait les propos de cette femme aujourd’hui âgée de 43 ans et résidant avec sa famille dans la maison de sa grand-mère décédée, à Durham, au Royaume-Uni :  » Je rentrais du travail et la carte était glissée sous ma porte. (…) La carte est en parfait état, donc je n’ai aucune idée d’où elle peut venir ! « . Le cachet de la poste date pourtant bien de l’année 1984 et un porte-parole des services postaux britanniques a déclaré qu’il était très peu probable que la carte ait été distribuée si tard :  » Nous vérifions régulièrement nos locaux pour être sûrs qu’aucun courrier n’a glissé entre les mailles du filet « . Shelby suppose donc que la carte, gardée par mégarde pendant trente ans par un voisin, vient de lui être restituée.

Source : Mirror

Encore plus fort en Charente : une carte postale met 90 ans pour faire 20 kms !

La carte n’était pas perdue, juste en retard. Près de 90 ans après son envoi, elle est arrivée à la bonne adresse : la Croix-Maigrin à Voulgézac. Pas à sa destinataire, Célestine Perrot, décédée il y a une soixantaine d’années, mais à son neveu, Claude. Le retraité et son épouse, Reine, habitent la maison familiale à la Croix-Maigrin, à proximité du cimetière communal.

Carte_Charente

© Photo D. l., Sud Ouest

Le 21 novembre dernier, Reine va relever le courrier, comme tous les jours. « Quand j’ai aperçu cette carte, je n’ai pas compris sur le moment, je croyais que la factrice avait fait une erreur. » Le lendemain, Claude Perrot interroge la préposée aux lettres. « Une enquête devait être menée au centre de tri postal pour savoir pourquoi la carte a mis autant de temps pour faire une vingtaine de kilomètres et surtout comment elle est réapparue… »

Anachronismes

Toujours sans réponse, le septuagénaire né à Voulgézac et féru d’histoire locale a mené sa petite enquête. Il a étudié de près la carte.

Côté recto, on distingue l’immeuble de l’ancienne Poste centrale d’Angoulême, place Francis-Louvel. Et côté verso, le cachet de la Poste en date du… 20 novembre 2014. Ce n’est pas l’unique anachronisme visible sur la missive. « Le timbre a disparu mais une abréviation écrite au stylo bille prouve que la carte a été timbrée », pointe Claude Perrot. Toujours au stylo bille, ont aussi été ajoutés le code postal et le chef-lieu de canton, Blanzac. « Le nom ne comporte qu’un seul ‘‘r » mais dans la famille, on a longtemps écrit Perrot avec un ou deux ‘‘r ». Pour le prénom, qui est indiqué par son initial, un C, j’en ai déduit qu’il ne pouvait s’agir que de ma tante Célestine. »

Balances à écrevisses

La lecture du texte, rédigé dans une très belle écriture, a fini de convaincre Claude Perrot que la carte avait bien pour destinataire sa grande-tante Célestine, mariée à un frère de son grand-père, Louis Perrot. « Dans un coin de la carte, on lit un message pour sa fille Marguerite de la part d’Henriette. Les deux gamines ont bien été amies, un jardin séparait leur maison. » Plus tard, cette même Henriette a enseigné le catéchisme au petit Claude. « Son père était fonctionnaire à la préfecture d’Angoulême et il possédait une maison de campagne à Voulgézac, où son épouse venait régulièrement avec sa fille avec pour distraction préférée la pêche aux écrevisses dans la Boëme. » Dans sa missive, elle demande à Célestine de récupérer les balances à écrevisses laissées sur le toit des voisins de la famille Dalidet.

Ultime détail qui permet à Claude Perrot de dater la carte avant 1927. « Les Dalidet ont emménagé dans une nouvelle maison sur la place du village en face de l’église, qui a été construite en 1927. » CQFD.

Source : Sud Ouest (merci Stéphane)

Le roi est mort, vive le roi !

.

Nous sommes à Londres en 1910 et De la Rue, imprimeur des timbres britanniques, prépare un nouveau timbre de 2d à l’effigie du roi pour remplacer celui en usage depuis 1902. Il en imprimera la bagatelle de 100 000 feuilles, soit 24 millions d’exemplaires. Les feuilles ne sont pas livrées immédiatement aux bureaux de poste, le temps d’écouler les exemplaires de l’émission précédente.

Valeur estimée : 50.000£

.

Malheureusement, le 6 mai 1910, Lire la suite

Célèbres et collectionneurs #05

Cette nouvelle rubrique vous présente, un mercredi sur deux, des personnages célèbres qui sont également collectionneurs : Qui sont-ils ? Qu’amassent-ils ?

Cette semaine : la Reine Elizabeth II et (entre autres) les timbres.

L’histoire postale du Royaume-Uni est remarquable pour au moins trois raisons. D’abord parce que la Grande-Bretagne a émis le premier timbre de l’histoire postale en 1840. Ensuite car elle a également mis en œuvre un système postal au niveau mondial à travers l’Empire britannique. Enfin parce que le souverain du Royaume-Uni est aussi l’heureux possesseur d’une des plus magnifiques collections de timbres.

C’est Alfred, Duc d’Edimbourgh, qui débute cette fabuleuse collection dès 1864. Il la vend ensuite à son frère aîné, le prince de Galles, futur roi Édouard VII, qui l’offre à son fils. Le futur roi George V (1865-1936), qui fut un des plus célèbres philatélistes de son temps, l’enrichit pendant son règne de l’ensemble des maquettes, essais et timbres-poste émis par le Royaume-Uni et tout l’Empire britannique. Il acquiert également des pièces rares et coûteuses, faisant de la Collection philatélique royale la collection la plus complète de timbres du Royaume-Uni et du Commonwealth dans le monde. Jamais vu à l’époque, il achète en 1904 pour 1 450 livres sterling un exemplaire du 2 pence bleu de Maurice. Un marchand lui demanda si le prince avait vu ce « damned fool qui a payé plus de 1 400 livres pour un timbre » ; ce à quoi George répondit « Oui. Je suis ce damned fool ».

Maurice_2pence         ElizabethII

Devenue une référence par une politique d’acquisition et d’exposition tous azimuts menée par le roi, la Collection philatélique royale est considérée comme une référence. Elle est incorporée à l’héritage royal par ses fils et successeurs. Edouard VII n’ayant régné qu’un an à peine, c’est surtout Georges VI qui va enrichir la Royal Collection, puis Elizabeth II depuis 1952. La collection de George V est rangée dans 328 « classeurs rouges » d’environ 60 pages chacun. Les acquisitions suivantes se trouvent dans les « classeurs bleus » pour les acquisitions du règne de George VI et les « classeurs verts » pour celles du règne d’Élisabeth II.

Source : Wikipedia

Et puis, en complément à notre premier article « célèbre et collectionneur » sur Phil Collins, voici quelques photos de cette superbe collection sur la bataille d’Alamo :

Le Royal Baby pour 1£20 !

Neuf mois après sa royale naissance à l’hôpital St Mary de Londres, le prince de Cambridge possède enfin un timbre-poste à son effigie. Les Britanniques auront donc désormais le privilège d’adresser des courriers ornés d’un timbre représentant baby George dans les bras de Kate et William le jour de son baptême, en octobre dernier.

prince-georgeAvant lui, son père William et son grand-père Charles ont eux aussi été les modèles de timbres circulant dans tout le Royaume-Uni.

Sachez que si vous souhaitez acquérir ces timbres collector, et qui resteront probablement peu de temps en circulation, vous n’aurez pas besoin de casser votre tirelire. En effet, le timbre à l’effigie du royal baby ne coûte qu’1,20 livre.

Source : terrafemina.com

Hier, 6 internautes étrangers ont visité le site de Philapostel Bretagne : trois belges, deux ukrainiens et un espagnol : bienvenue à eux !