Philippe-Jean Sassart est postier à Brest. Suite à un achat effectué sur un site de e-commerce, il s’est rendu, hier matin, à la plateforme industrielle courrier Finistère, à Guipavas, pour retirer un colis. Celui-ci était affranchi d’un montant de 10,05 €. Rien d’extraordinaire jusque-là. Sauf que pour ce faire, l’expéditeur a collé 76 timbres-poste. Libellés en francs et en euros, les plus anciens datent des années 60 et le plus récent de 2008.
Source : Le Télégramme
Tous les collectionneurs vous le diront : il n’y a rien de plus précieux que leurs collections. Précieux par leur valeur sentimentale mais aussi et surtout, parfois, par l’argent qu’elles représentent. Attention cependant, il ne fait pas bon vouloir s’en servir pour éponger ses dettes…
L’univers de Star Wars fait régulièrement de nouveaux adeptes, certains n’hésitant pas à collectionner des œuvres uniques ou des figurines. Malheureusement, en Septembre 2010, un passionné fut kidnappé et assassiné pour avoir tenté de payer ses dettes – 3.000$ – avec sa collection de figurines Star Wars.
Le meurtrier, un Mexicain bien connu des services de police, sera d’ailleurs bientôt remis à la justice de son pays pour y être jugé. Ce cruel fait divers vous rappellera s’il le fallait que, si jamais vous devez rembourser des dettes, débarrassez-vous d’abord de vos collections sur eBay par exemple, et payez en monnaie sonnante et trébuchante !
Source : Gizmodo.fr
Une collection qui n’est pas prêt de s’éteindre !
Réunir de petits camions rouges dans une vitrine n’est pas une passion en voie d’extinction pour Roger Gardrat. Toute une panoplie de camions de pompiers, quelque 400 véhicules américains, français et japonais, avec du matériel à l’intérieur, soigneusement disposés et recensés dans la vitrine du Saint-Maixentais qui se lance dans une intervention explicative flamboyante pour recommander chaudement les plus pimpants de ses camions.
Il a aussi justifié son choix. « A 3 ans, on m’a offert un camion de pompiers. Depuis, j’ai toujours réuni de nouvelles pièces et toutes les fiches techniques. J’ai aussi une moto-pompe électrique automobile de 1899-1900, des hélicoptères mais aussi des anciennes camionnettes EDF qui ont été traficotés. C’est le premier prototype mis en service pour les pompiers de Paris et c’est le premier qui a existé. Il y a aussi les tubes similaires à ceux de l’ancienne caserne des pompiers de la Trouillette qui était dirigée par le commandant Marignac. J’attends une documentation de Paris pour parfaire ma collection. J’ai aussi un Otchic encore en action, un fourgon attelé du XIXe siècle, une Rosalie de 1898 », énumère le passionné.
A Tahiti
« En 1995, lors d’un Noël sous les cocotiers, j’ai été accueilli dans les casernes des pompiers de Tahiti pendant un mois avec des découvertes passionnantes comme un camion américain de 1840. » Bénévole dans la protection civile depuis 22 ans et ouvrier spécialisé dans une entreprise, il trouve toujours du temps pour faire fructifier sa passion dévorante. Et « s’il existe d’autres collectionneurs », comme le précise Roger Gardrat, il faut reconnaître qu’à son échelle, c’est un de ceux qui a vraiment le feu sacré !
Source : http://www.lanouvellerepublique.fr
Un site qui n’est pas prêt de s’éteindre non plus !
Hier, des internautes des Pays-Bas, du Canada, d’Allemagne et de Russie sont venus visiter le site Philapostel Bretagne, et avant hier nous avions des visites de Grèce et d’Algérie : bienvenue à eux !
Savez-vous ce qu’est un puxidiphtéraniepcéophile ? Il va vous falloir un bon bout de temps pour le lire correctement, encore plus longtemps pour le mémoriser. À moins que vous ne fassiez comme moi : passer « par-dessus »…
Mais je vous dis ce que c’est : c’est un collectionneur de photos de boîtes aux lettres ! Eh oui, il faut de tout pour faire un monde de collectionneurs … Et puis nous en connaissons au moins un à Philapostel Bretagne, n’est-ce pas Gérard ?
Alors si cela vous dit, regardez ce diaporama : il en contient de beaux exemplaires … avec en prime la voix de Bourvil !
Et, si pendant nos vacances nous photographions de drôles de boites aux lettres ? Elles pourraient illustrer des prochains articles, et pourquoi pas : les plus originales pourraient être exposées ?
Marcel
Bon, d’accord, moi aussi j’ai été puxidiphtérie….phile pendant quelques semaines, en octobre 2011. Il faut dire qu’en Nouvelle Calédonie, et particulièrement sur la côte Est du « Caillou », la confection de sa boîte à lettres est un sport national et je n’ai pu que les admirer ! En voici donc quelques exemplaires des plus remarquables :
Oui, vous avez bien vu : les deux dernières sont bien un micro-ondes et un moteur de bateau ! Bien sûr, toutes ces boites sont homologuées par l’OPT (Office des Postes et Télécommunications) … 😉
Sylvain
Un habitant du Pas-de-Calais est très fier de sa collection de mayonnaise et autres sauces du Quick. Hélas, il doit s’en séparer et a choisi Le Bon Coin pour trouver un repreneur.
Difficile de savoir si la mayonnaise va prendre avec cette petite annonce postée sur LeBonCoin.fr mais le vendeur aura tout tenté pour vendre ses « spécialités culinaires ». Et par là, il ne faut pas comprendre la ratatouille du sud-ouest, la choucroute d’Alsace, les bêtises de Caen ou le pâté aux pommes de terre du Limousin. Non, par « spécialité culinaire », notre vendeur fait référence à de la mayonnaise en petits pots du Quick et une sauce chinoise du McDo.
Un lot de serviettes en papier en cadeau
Car oui, si vous avez 8 euros en poche et des frites un peu sèches à agrémenter, notre homme propose « 8 mayonnaises de qualité provenant d’une grande chaîne de restaurant avec une DLC éloigné, un lot de serviettes papier recyclables (état neuf) et pour toute commande effectuée avant le 31 mai, j’offre gracieusement une sauce classic chinoise provenant du concurrent direct. Offre limitée. «
Mieux, il précise que « afin de respecter la chaîne du froid », il faudra retirer les produits en main propre. et de préciser que le « prix ferme et définitif » est fixé à 7,65 euros. Pourquoi une telle somme ? Cela fait partie des mystères de la vie au même titre que l’existence du monstre du Loch Ness ou la sélection de Stéphane Guivarc’h en équipe de France en 1998. Merci de régler en espèce ou par chèque… Sans trace de gras !
PS : Merci à Thibault M. qui nous a signalé cette petite pépite
Source : Metronews.fr
Connaissez-vous le Céou de Gourdon et la Gariotte de Figeac ? le Ronsard vendômois et le Radis d’Ungersheim ? ou encore le Valeureux de Liège ou la Violette de Toulouse ?
Non ? Alors plus facile car plus proche de nous : peut-être avez-vous entendu parler de la Sardine de Concarneau, de la Muse d’Angers ou peut-être du Retz de Nantes ? Et si je vous dit le Galleco d’Ille et Vilaine ?
Eh bien ce sont toutes des monnaies locales complémentaires ou MLC. La première créée fut l’ Abeille de Villeneuve sur Lot en 2010, sans compter l’expérience du Sol lancé dès 2005 dans plusieurs villes de France dont Rennes et Carhaix. Ce qui était au départ une volonté d’échange ou de troc entre citoyens, est devenu ensuite une monnaie à part entière (et en parité avec l’Euro) avec les principes suivants :
– les Euros dépensés pour acheter des MLC sont sortis des circuits monétaires mondiaux et spéculatifs
– le dédoublement des unités monétaires : les Euros sont épargnés et les MLC consommées
– l’achat en local de marchandises et de biens permet une redynamisation de l’économie locale
– des critères d’écologie permettent d’acheter responsable
Alors pour nous Philapostéliens la question est la suivante : y aura t-il un jour (ou y a t-il déjà) des collectionneurs de ces monnaies parallèles ? La plupart d’entre elles ont en effet un support papier comme vous le montre le diaporama ci-dessous, et la rareté des tirages pourraient en faire des objets, sinon de culte, mais de collection spéculative (ce qui serait un comble par rapport aux objectifs initiaux de ces monnaies !). Cela vous tente ? Vous trouverez ci-dessous quelques liens qui vous permettront d’approfondir le sujet.
Par contre, plus difficile sera la collection des monnaies virtuelles qui commencent à envahir également les esprits depuis quelques temps. La plus célèbre d’entre elles est le bitcoin, apparu en 2009 et qui est elle, non pas une monnaie sonnante et trébuchante comme peuvent l’être les MLC, mais un système de paiement un peu comparable dans le principe à Paypal par exemple.
Et pour finir, un peu d’humour, cependant véridique : que dire de cette nouvelle monnaie virtuelle qui fait le buzz en ce moment sur Internet, monnaie non équitable car réservée exclusivement à la gente féminine, baptisée le Titcoin, et qui consiste, pour régler ses achats ou consommations … à montrer sa poitrine au commercant !
Pour en Savoir + sur ces monnaies parallèles, voici quelques liens :
– le site des MLC
– le Galléco d’Ille et Vilaine
– la Sardinede Concarneau
– mais ma morale le réprouve : vous n’aurez pas le lien vers les TitCoin … que ceux qui le souhaitent arriveront bien à trouver ! 😉
Mondial oblige, je vous propose aujourd’hui « Une collection très sucrée pour supporter les diables »
Tout a commencé lors de la Coupe du monde 1994. «Les diables allaient aux USA. Coca a sorti une série de 14 canettes. C’est comme ça que j’ai commencé ma collection, sans trop savoir où j’allais», explique cet Havelangeois de 33 ans.
À l’époque où tout a démarré, Vincent Gillebert a 14 ans. «J’étais étudiant. Je me suis rapidement rendu compte qu’il y avait d’autres objets à collectionner. J’ai commencé par les gadgets gratuits.» À 17 ans, le jeune homme effectue même un job d’étudiant chez Coca. «Je devais vendre des packs promo. J’en profitais pour récupérer les panneaux publicitaires.»
Après avoir collectionné un peu tout et n’importe quoi autour du foot et du Coca, Vincent a choisi de se limiter aux objets anciens, aux canettes et bouteilles en verre. «Comme c’est moins facile à trouver, ça grandit moins vite», sourit le collectionneur. «Avoir des objets rares, cela fait augmenter la valeur de la collection. »
Aujourd’hui, Vincent possède plusieurs milliers de pièces, sur toute une série de thèmes qui dépassent le milieu du sport. Quoique.Suite…
Rappelez-vous, le 2 mars dernier je lançais la chronique « Les Insolites de la collection » avec un premier article sur un couple d’américains qui avait découvert un trésor dans son jardin (voir l’article). Eh bien voila la suite, racontée par lefigaro.fr :
Un couple californien qui avait découvert des pièces d’or enfouies dans son jardin a remporté plusieurs millions de dollars 24 heures après le début de la mise aux enchères de ce trésor considéré comme le plus important jamais déniché aux Etats-Unis. Début mars, le chien de ces deux chanceux avait déterré huit boîtes de métal contenant 1.400 pièces d’or, d’une valeur totale estimée à 10 millions de dollars.
Mercredi, 24 heures après le début des enchères, le couple avait gagné plusieurs millions de dollars, a affirmé Don Kagin du cabinet Kagin’s Inc, spécialisé dans la numismatique. Il a précisé qu’il restait encore mercredi après-midi la moitié du butin à vendre.
La première pièce, une pièce de 20 dollars qui date de 1874, a été adjugée plus de 15.000 dollars, et la somme a été reversée à l’Hôtel de la Monnaie de San Francisco, selon Don Kagin.
Au moment de sa découverte, le San Francisco Chronicle avait lié le trésor de « Saddle Ridge », du nom de l’endroit de sa découverte, à un vol, commis il y a plus d’un siècle à l’Hôtel de la Monnaie de San Francisco. Mais cette hypothèse n’a jamais été confirmée. « Je n’aurais jamais pensé qu’on allait trouver une chose pareille. Et pourtant, en même temps, j’ai l’étrange impression de m’y être préparée toute ma vie », avait confié Mary, la femme du couple, au moment de la découverte.
Mon conseil du jour : achetez un chien !
Fou de vélo, collectionneur invétéré, Charles Guénard, collectionne tout ce qui touche de près ou de loin au monde de la petite reine. A la veille de la 112ème édition de la classique Paris-Roubaix, rencontre, chez lui, dans une maison transformée en musée du vélo qui ne dit pas son nom.
Ancien coureur cycliste amateur, Charles Guénard collectionne tout ce qui a trait au vélo depuis 30 ans. Drapeaux, fanions, vaisselle, maillots, accréditations… Il a amassé tellement d’objets qu’il a dû construire deux vérandas pour exposer tout ce qu’il achète, échange, chine ou recueille ! Une passion envahissante que sa femme subit… avec patience.
Charles Guénard devant sa collection dédiée au vélo
Dans cette collection, Charles compte évidemment des objets liés à la mythique course Paris-Roubaix. Il possède ainsi un authentique pavé de ce parcours qualifié « d’enfer du Nord ». Certains objets ont été ramenés de ses déplacements, car ce passionné collectionne aussi … les souvenirs.
En entrant à Calmont par la route bordée de platanes qui vient de Mazères, (Tiens, on dirait un sketche de Chevallier et Laspales !!) on ne peut éviter de remarquer, à droite, une vieille bâtisse imposante dont les abords sont décorés d’une multitude de … Suite …
Cliquer pour agrandir
Corinne présente sur son blog « La collection de pompes à essence anciennes de mon mari » :
Heu … Et il vous pompe pas trop votre mari, avec sa collection ? :-))
Le pire c’est qu’il n’est pas le seul ! Il y a même des forums de discussion sur la question ! Par contre, je n’ai pas réussi à trouver le nom de ce type de collection … Le connaissez-vous ? la Pompophilie ?
Peines et châtiments : la collection d’un bourreau
Guillotine, écrase-mains, entraves, cordes d’exécution, jugements de mise à mort : témoins du châtiment et du « faire souffrir » depuis trois siècles, 350 objets sinistres réunis par l’un des derniers bourreaux français, Fernand Meyssonnier, ont été vendus aux enchères en avril 2012 à Paris. Suite …
Source http://www.azygma.be
Source : http://www.clubic.com
Si le collectionneur de pinces à sucre est appelé pessaccarophile, quel nom donner aux amateurs de CPU ? Il faudra en tous les cas un substantif de belle facture pour qualifier ce jeune Russe, surnommé Cat Vaska, qui exhibe dans les photos ci-dessous une impressionnante collection de processeurs informatiques allant des années 70 à la fin des années 90. Suite …
Alors qu’on ne parle plus que des pandas de Pairi Daiza, à Haccourt, en Belgique, un couple de sexagénaires vit entouré d’objets à l’effigie de ces adorables ursidés depuis plus de 30 ans. Leur collection compte plus de 2500 pièces de toutes sortes : de la simple peluche à la bague, en passant par la brosse à dents et même … la petite culotte ! Suite …
Merci pour le commentaire « Ce serait sympa de dire comment s’appelle le collectionneur de crânes peints. Qui peut répondre à cette importante question ? ».
Voici la réponse et un complément d’informations. En fait, j’ai fait une erreur en citant le nom de Monsieur Beinhaus que je supposais être le collectionneur … La Beinhaus (ou littéralement en français … la Maison des Os) est en fait une chapelle située à Hallstatt en Autriche. Le soubassement de cette petite chapelle St Michel du 12ème siècle contient un assemblage soigneux de crânes humains (environ 1200 dont 610 peints) et d’os longs, unique dans le monde. Les crânes peints portent les noms des défunts, la date du décès, et sont rangés par familles.
Source : vacanceo.com
Il s’agit d’une tradition depuis 1720. Comme le cimetière était tout petit et il n’y avait pas de possibilité de l’agrandir, au bout de 10-15 ans on ouvrait les tombes et on en sortait les crânes et les os longs. On nettoyait les crânes et les laissait pendant quelques semaines au soleil et au clair de lune jusqu’à ce qu’ils pâlissent et prennent une couleur d’ivoire. Ensuite on peignait des couronnes de fleurs symbolisant l’amour.
De nos jours encore on peut déclarer dans son testament son désir de trouver le calme éternel a Beinhaus mais c’est très rare car la crémation est de plus en plus fréquente.
+ de photos ? c’est ici (cliquer sur photo suivante)
PS : pour être complet, sachez que Halstatt n’est pas connu que pour ses crânes : c’est aussi le nom donné en archéologie au « Premier âge du fer » juste après l’âge de bronze, nom provenant du site archéologique découvert dans cette localité !
Philapostel Bretagne 