L’Europe, une chance pour les numismates

Certains collectionneurs ne jurent que par les euros. L’ouverture européenne à l’horizon 2020 devrait ajouter de nouvelles pièces à leur passion.

« Ce qui a dopé la numismatique en France, c’est le passage à l’euro. Les gens se sont rendus compte qu’ils avaient des pièces de 15 pays différents dans leur porte-monnaie. Des euros grecs, allemands, irlandais etc. De nombreux numismates se sont mis à la collection de cette façon, et notamment beaucoup de jeunes », constate François Blanchet, rédacteur en chef de Monnaie Magazine. La décision de la monnaie de Paris de lancer de nouvelles collections, ayant une valeur faciale, a aussi favorisé le développement de cette passion. « Des pièces de cinq euros en argent ou en or que l’on pouvait acheter au bureau de poste. Cela a démocratisé la numismatique », reconnaît le rédacteur de Monnaie Magazine.

Et l’euro n’a pas fini de faire des heureux, puisque d’ici 2020, 7 nouveaux pays pourraient rejoindre la zone euro, dont la Lettonie qui a déjà intégré la monnaie unique depuis le 1er janvier 2014. Il lui faudra alors fabriquer rapidement 8 millions de pièces. Si certaines pièces de 1 à 2 centimes finlandaises d’avant 2004 sont très recherchées, les euros de Monaco ou du Vatican peuvent atteindre une belle côte dès lors qu’elles sont en qualité fleur de coin.

Malgré tout, avec 80.000 à 100.000 numismates, la France est loin de certains voisins comme l’Allemagne (1,3 million), l’Autriche (1,1 million), l’Italie ou l’Espagne dont le nombre de collectionneurs de pièces est estimé entre 400.000 et 600.000.

Source : LesEchos.fr

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