9ème numéro de « Multicollection » où nous faisons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !
Paternataliphilie
Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Cette fois c’est facile : Pater c’est Père, et Natal de Natalité …. La paternataliphilie et l’art de collectionner … les Pères Noël !
Une suite logique, me direz-vous, après les boules à neige de notre dernier numéro de « Multicollection » … Par contre, il n’y a pas beaucoup d’informations sur Internet à propos de cette collection, mais Stéphane a trouvé une pépite au Canada, pépite que voici :
Un résident de Boucherville (ndlr : banlieue de Montréal) décore chaque année sa maison avec une impressionnante collection de quelque 29 260 objets liés au père Noël, un record Guinness depuis cinq ans.
«On peut dire que j’ai la collectionnite», sourit Jean-Guy Laquerre, 78 ans, qui cumule aussi les timbres, les étiquettes de vin, et même les objets qui font «pouet» (il en a 560).
Mais les représentations du père Noël, c’est son œuvre la plus aboutie. Il en possède 29 260 en tout. Elles lui ont valu de figurer dans le livre Guinness des records depuis 2009. «Je bats mon propre record tous les ans», assure-t-il, exhibant fièrement son badge Guinness et son certificat.
Chaque année, du 15 décembre au 15 janvier, M. Laquerre décore son sous-sol au complet et une bonne partie de sa maison, y compris la salle de bain. Le père Noël est partout et sous toutes ses formes : père Noël qui ronfle, père Noël qui danse avec une ballerine, père Noël qui étrangle Adolf Hitler sur une affiche, pancartes, casse-tête, livres, petits trains, assiettes, poivrières … Le bonhomme rouge figure même sur quelques rouleaux de papier toilette. «Mais je ne l’utilise pas !», assure M. Laquerre.
Depuis 30 ans
Celui qui s’autoproclame «paternataliphiliste» aimerait bien cependant vendre sa collection à un musée, ou au village du père Noël de Val-David. C’est là que son obsession pour les pères Noël a commencé, en 1985, quand la tante de son épouse est morte. Il a trouvé une figurine en papier mâché dans la maison.
«Depuis, c’est facile de me faire un cadeau à Noël! Mais ça devient fatiguant de tout préparer, ça me prend un mois.». Son épouse Lise Léonard souligne aussi le manque de place: «on est à la veille de sortir de la maison !»
En savoir + ?
– voir son entretien dans le Journal de Montréal
– voir aussi le reportage de TF1 sur une paternataliphile de Charente
Dieu m’en garde!!!
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