Créées en 2003, les sociétés françaises Aristophil et Valeur Philatélique ont développé un business inédit autour des vieux manuscrits et des timbres à forte cote. Elle proposait à des épargnants d’investir dans de prestigieux documents historiques. A son catalogue : des lettres signées Louis XVI ou Charles de Gaulle, des écrits originaux de Sade, Napoléon ou Einstein. Rendement annoncé : + 8% par an. Plus de 18 000 investisseurs se sont laissé séduire, mais aujourd’hui ils craignent d’avoir quasiment tout perdu. Aristophil est en faillite et sous le coup d’une enquête pour escroquerie. Le préjudice, selon la justice, serait de… 850 millions d’euros.
Comment en est-on arrivé là ? Le créateur d’Aristophil a développé son affaire en s’appuyant sur des experts reconnus du marché de l’art et des figures médiatiques du Tout-Paris. Son réseau de commerciaux était chargé de promouvoir pour le grand public ce qui n’était, au départ, qu’un marché de niche, réservé à des initiés. Spéculation frénétique, fascination pour les vieux écrits et passion du patrimoine se transforment en cocktail explosif.
Voir la vidéo de présentation de l’émission Spécial Investigation du 25 avril, disponible en replay sur Canal+.
Un marché de super experts ouvert à des néophites avec en plus un rendement hors normes.
Cocktail explosif qui laisse beaucoup de déçus et quelques profiteurs.
Car ces euros ne sont pas perdus pour tout le monde
La naïveté de gogos est la meilleure arme des margoulins
A bon entendeur ………………………………..
Bon 1er mai
Gérard
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Bjr Sylvain, L’affaire est vieille de 2 ans et si tu le souhaites, j’ai un dossier sur le sujet qui commence dans un azur immaculé et va se terminer dans un cloaque vénal. Je n’ai jamais voulu en parler dans La Gazette car d’une part je connais certains des impliqués et d’autre part, l’argent dont ils disposent pourrait les conduire à attaquer en justice pour faire contrefeu.Toute cette technique n’a rien à voir avec l’esprit de la collection. Tous ceux qui se sont fait piéger ne sont que des spéculateurs tout comme l’initiateur de la combine qui a même réussi l’exploit d’entraîner avec lui des personnalités parisiennes du monde artistique et politique. CAR AS-TU DEJA VU UN COLLECTIONNEUR QUI NE PEUT PAS REGARDER L’OBJET QU’IL VENERE. Le malheur, c’est l’amalgame que certains peuvent faire avec les véritables passionnés.
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