La reine des fèves

Des fèves, notre collectionneuse en a plein ses commodes. Nicole Callet, 68 ans et habitante de Saint-Alban-Leysse, n’est pas de cette veine de collectionneurs qui tapissent leur salon de leurs joyaux. Cela lui serait, d’ailleurs, difficile. Car au dernier pointage, elle en possède 14 000 modèles.

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Une passion débutée il y a plus de 20 ans

Alors, pour être totalement honnête, malgré ce chiffre impressionnant, Nicole Callet serait davantage la princesse que la reine savoyarde fabophile. En effet, une de ses amies (aussi Saint-Albanaise et qui a souhaité rester anonyme) compte plus de 20 000 exemplaires. C’est cette même personne qui lui a transmise sa passion d’enfance. C’était en 1995. « Un jour elle m’a dit : “Pourquoi tu ne te lancerais pas ?”. J’avais déjà quelques modèles en plastique et, je trouvais ça un peu original », se souvient, alors, la jeune disciple. Et voilà notre secrétaire retraitée prise dans un engrenage.

Elle s’inscrit dans un club, fréquente de nombreux salons et bourses d’échange, achète les fèves directement auprès des boulangers et pâtissiers. Elle n’a évidemment pas englouti 14 000 galettes pour faire gonfler sa collection. Et on trouve de tout, majoritairement en porcelaine et céramique. À la volée : des costumes de régions de France, des Marianne, une fontaine des Éléphants, des personnages de Walt Disney, des moulins à huile, des jouets, des masques africains, des chalets de Haute-Savoie, des bébés emmaillotés, des animaux, des jouets, des Bob l’Éponge ou encore des fèves à l’effigie de l’Olympique lyonnais, de la Star Academy… Impossible de citer l’ensemble des représentations. Nicole Callet avoue même « n’avoir jamais réussi à se concentrer sur une thématique particulière ». Au grand dam de son mari.

« Je marche au coup de cœur »

Mais elle a quand même des préférences : les fèves personnalisées de pâtissiers, les plates, les puzzles (carte de France par exemple). « Je marche au coup de cœur. Et l’idée est d’avoir des séries complètes. »

Chaque début janvier, l’excitation gagne Nicole. Il s’agit de repérer, chez les professionnels, les fèves qui pourraient garnir sa collection. Et puis ses proches lui lèguent volontiers les quelques spécimens trouvés à l’heure du goûter. Un rituel annuel qu’elle n’est pas près d’abandonner : « Je ne fais pas le concours de celle qui aura le plus de fèves. Mais tant que je serai motivée, je continuerai ».

D’autant que cette passion ne semble avoir aucune limite. En 2016, plus de 4 000 nouvelles fèves ont été commercialisées. (Source : Le Dauphiné Libéré)

Pour en savoir + sur la fabophilie, consultez notre article sur le sujet. Voir aussi un autre article de La République du Centre.

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