Les inondations à Paris en 1910

À quoi ressemblait Paris lors des crues de 1910 ?

La Seine a continué de monter toute la semaine dernière. Ce week-end, elle a atteint les  6,20 mètres. Ce n’est pas encore le niveau des crues de 1910, quand Paris était complètement noyée sous les eaux. Renforcée par ses affluents, la Seine avait à l’époque atteint 8,62 mètres. À quoi ressemblait alors la capitale ? Plongée dans les cartes postales d’archives …

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De fortes pluies tombent sur le Bassin parisien du 28 octobre au 9 décembre, puis du 15 au 31 décembre 1909. Les nouvelles précipitations, neige et pluie, qui s’abattent du 9 au 20 janvier 1910 sur les sols déjà saturés d’eau entraînent une crue record de la Seine et de certains de ses affluents. Du 20 au 28 janvier, les eaux ne cessent de monter, atteignant 8,62 mètres à Paris (jusqu’à la barbe du Zouave du pont de l’Alma), soit 6 mètres au-delà de la cote d’alerte. Dans la capitale, inondée sur 500 hectares, 20 000 immeubles sont touchés, et 150 000 habitants sinistrés. La ville est paralysée : on ne peut s’y déplacer qu’en barque, le métro, les trains et les usines cessent de fonctionner. Il en va de même dans de nombreuses communes de proche banlieue. La lente décrue, qui dure trente-cinq jours, révèle des dégâts considérables.

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Canotage à trois coups de rame de la Tour Eiffel

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Les pontonniers du Génie près de l’île Saint Denis

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La circulation rétablie quai de Passy grâce à des passerelles ; le tramway circule !

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Le Pont de l’Alma, jeudi dernier et en 1910 ; entre ces deux images, le pont a été refait … mais le zouave est toujours là !

Source : Ouest-France

3 réflexions au sujet de « Les inondations à Paris en 1910 »

  1. Que d’eaux, que d’eaux !
    Mais elle est mal distribuée sur le territoire. Dans certaines régions, qui sont approvisionnées par les nappes phréatiques, elles se reconstituent lentement sans toutefois atteindre un niveau dit normal après plusieurs années avec moins de précipitations. Et nous sommes comme dans les problèmes quand les prélèvements humains excèdent les apports naturels. Quant à notre belle Bretagne qui est surtout alimentée par les eaux de surface, là si les prélèvements excèdent les apports naturels, les niveaux de nos retenues d’eaux vont baisser et nous serons en restriction. A moins de créer de nouvelles retenues. Remember la retenue d’eau du barrage de Sirvens !

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