Pour un objet inanimé ne pesant quasiment rien, le timbre-poste peut parfois susciter beaucoup d’ennuis. Tout au long de l’histoire des États-Unis, certains ont souvent suscité la controverse, généralement pour des raisons que la poste n’avait jamais prévues. PHILAPOSTEL Bretagne vous propose d’examiner les plus célèbres d’entre eux :
Le Poney Express – 1940
Les amateurs de chevaux et les historiens
n’ont pas mis fin aux fautes de ce timbre émis pour commémorer le 80e anniversaire du service pionnier de livraison du courrier. La bouche du cheval était ouverte (peu probable au galop, selon certains) et la lumière du jour était visible à travers ses narines. Le cavalier, quant à lui, tenait les rênes trop lâchement et la selle qu’il chevauchait aurait été 50 ans en avance sur son temps.
Et comme si tout cela ne suffisait pas, le coursier ne semblait pas transporter de courrier.
Un timbre Pony Express ultérieur, émis à l’occasion du 100e anniversaire en 1960, semble quant à lui avoir été émis et diffusé sans controverse … bien que le cheval au galop ait toujours la bouche ouverte.
Noël – 1962
Aucun type de timbre ne semble avoir été aussi controversé que ceux émis pour marquer Noël. Y compris le premier timbre de Noël américain, publié en 1962. Doté d’une paire de bougies blanches et d’une couronne avec un arc rouge, il a été critiqué pour avoir franchi la ligne entre l’église et l’État, ainsi que pour avoir méprisé d’autres religions.
Certains chrétiens s’y sont également opposés, affirmant que le gouvernement n’avait aucune intrusion à faire dans leur religion. Le magazine Time l’a même critiqué pour des raisons esthétiques.
La poste n’a pas mieux fait en 1963 avec un dessin représentant un arbre de Noël illuminé devant la Maison Blanche.
Bien que ce soit peut-être une amélioration côté artistique, il a été fustigé pour vouloir injecter de la politique dans la fête de Noël.
Noël – 1965
Pour le noël de 1965, la poste a décidé d’essayer quelque chose de différent : une peinture de l’ange Gabriel basée sur une girouette de la Nouvelle-Angleterre. Il ne comptait pas sur les critiques qui attaqueraient le timbre pour avoir représenté un ange féminisé, malgré que Gabriel soit un homme.
Gabriel sera de retour pour Noël trois ans plus tard, cette fois basée sur l’Annonciation, un tableau du maître du 15ème siècle Jan van Eyck dans la collection de la National Gallery of Art.
Peut-être à cause de la provenance prestigieuse de la peinture, le timbre de 1968 n’incita aucune colère ni remarque, bien que son Gabriel puisse aussi être confondu avec une femme !
gentilles remarques , amusantes !!! j’aime bien !
J’aimeJ’aime