Le jardin du Luxembourg est un écrin de verdure au beau milieu de Paris, dans le 6è arrondissement.
Voici la suite de notre petite visite de ce beau jardin que les Parisiens appellent affectueusement le « Luco », visite agrémentée de photos et d’éléments philatéliques ou cartophiles.
La Révolution et le début du XIXè siècle
A la Révolution
le palais transformé en prison (Danton, Desmoulins, Fabre d’Églantine, David, entre 800 autres, y sont détenus), le jardin est à l’abandon, seulement fréquenté par les familles des prisonniers qui cherchent à communiquer avec les leurs.
Quelques prisonniers célèbres du Luxembourg
En 1795, c’est le Directoire qui prend place dans le palais. Les directeurs s’installent au Petit Luxembourg, sauf Barras qui occupa l’ancien appartement royal dans l’aile ouest.
Après le coup d’État du 18 brumaire, le palais est affecté au Sénat de l’Empire. Napoléon Ier souhaite que le jardin soit destiné aux enfants ; le Luxembourg est alors aménagé en conséquence avec des kiosques, des jeux, et bientôt les premières voitures à chèvres.
Le Luxembourg aujourd’hui
Situés au cœur du Quartier latin, regroupés dans l’enceinte d’une grille dont les pointes sont recouvertes de feuille d’or, les jardins accueillent plusieurs bâtiments classés, parmi lesquels :
- le palais du Luxembourg où siège le Sénat, la chambre haute du Parlement, propriétaire du jardin.
- le Petit Luxembourg, hôtel particulier contigu au précédent, résidence du président du Sénat
L’ensemble du jardin est parcouru d’allées permettant la promenade et la flânerie.
On trouve des cultures de plantes de massifs destinées aux parterres du jardin et des serres abritant des plantes vertes et à fleurs destinées à la décoration des intérieurs du palais. Un rucher situé à proximité du Pavillon Davioud (porte Vavin) permet de s’initier à l’apiculture.
Ce rucher fut construit par « le père de l’apiculture française », Henri Hamet, qui fut tour à tour ou simultanément libraire, instituteur, professeur de collège, directeur du journal « Le Cultivateur » et d’une fabrique d’hydromel.
En 1854, s’appuyant sur un vivier de passionnés, il créa la Société Centrale d’Apiculture et développa, en 1856, ce rucher-école de la pépinière du jardin du Luxembourg, « grâce à la concession accordée par le Général Marquis d’Hautpoul, grand référendaire du Sénat. »
Dans les prochains épisodes, nous regarderons de plus près quelque-unes des 106 statues qui décorent et agrémentent le Jardin du Luxembourg.
A suivre …