34ème numéro de « Multicollection » où je vous invite à découvrir une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, ou un article de presse sur le sujet … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !
Nicolophilie ?
Est-ce le terme exact ou en connaissez-vous un autre ? Comme lors de notre dernier épisode, je ne sais pas si l’étymologie du nom est exact, puisque je viens de l’inventer. En tout cas, nous voulons parler ici de tout ce qui tourne autour de Saint Nicolas, et ce multicollectionneur repéré par l’Est Républicain nous parle de sa ses collections :
« Je ne me dis pas collectionneur car je prends uniquement ce que je trouve de beau, en répondant à un coup de cœur. »
Des coups de cœur, Dominique Charton en a eu beaucoup et continue d’en avoir. Ses étagères et ses armoires remplies d’objets, parfois insolites, témoignent des diverses passions qui l’animent. Chacune des pièces de son appartement révèle un univers différent, exprimant ses goûts très éclectiques.
« Depuis 4 ou 5 ans, je jette mon dévolu sur les écureuils », précise le retraité, qui a fait une longue carrière (47 ans) en tant que photographe à L’Est Républicain. « Dès que je vois quelque chose sur ce thème qui me plaît, je l’achète. » Dans les brocantes, Dominique a ainsi déniché des figurines, images, cartes postales, capsules de champagne et autres objets représentant le rongeur sous toutes ses formes.
Il voue également une passion débordante aux BD et à leurs personnages. Ses armoires sont pleines d’albums et de classeurs consacrés à Spirou, Gaston Lagaffe et Mickey. « Je possède une cinquantaine de cravates à l’effigie de Mickey et toutes les éditions du journal de Mickey depuis 1953 », précise celui qui collectionne aussi les photos de statues, monuments de 14-18 et vitraux prises dans les églises de villages lorrains.
Une carte des années 50
Membre de l’Association lorraine de la collection originale (ALCO), Dominique Charton s’intéresse aussi à tout ce qui concerne l’évêque de Myre. « Quand j’étais gosse, la Saint-Nicolas, c’était plus fort que Noël. Je recevais des friandises et des jouets », se souvient le dynamique retraité qui, lorsqu’il était reporter-photographe, a couvert une trentaine de défilés du protecteur des Lorrains. « Il y a une dizaine d’années, j’ai retrouvé des images de saint Nicolas qui accompagnaient les paquets de pain d’épices et je me suis rendu compte qu’il avait été dessiné sous de multiples formes. Cela a éveillé ma curiosité. »
Aujourd’hui, le Nancéien possède toute une collection d’images, d’étiquettes, de figurines, d’enveloppes 1er jour, de cartes postales, de médailles et de timbres sur le thème de saint Nicolas. « Ce qui m’intéresse, c’est de voir l’évolution de sa représentation selon les époques et les pays. Car s’il est célébré en France, il l’est aussi en Allemagne, en Belgique, et en Pologne. » Parmi les trésors de Dominique, on trouve une carte postale des années 50 représentant saint Nicolas répondant à la lettre d’un enfant.
Source : Est Républicain