35ème numéro de « Multicollection » où je vous invite à découvrir une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, ou un article de presse sur le sujet … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !
Oenographilie
De quoi s’agit-il cette fois ? Ca doit pouvoir se trouver, non ? Voyons, voyons : oeno ça me dit quelque chose, pas vous ? et Graph ça veut dire dessin, écriture, non ? Bon ça y est je vous ai donné toutes les infos : vous avez trouvé ? Oui, c’est ça, l’oenographilie regroupe
les collectionneurs … d’étiquettes de vin ! Découvrez ci-après le reportage tiré du Progrès de Lyon :
Fin novembre, dans la salle Jean-Macé, là même où se situent les nombreux stands des viticulteurs du Salon des vins de Grigny, une poignée de visiteurs se sont regroupés autour d’une table.
Ils sont adeptes de l’œnographilie. En d’autres termes, des collectionneurs d’étiquettes, réunis pour une bourse d’échange.
« Tout collectionneur qui se respecte ne vend pas »
Aucune transaction à l’horizon : « Tout collectionneur qui se respecte ne vend pas et n’achète pas », explique Nicolas Royer, secrétaire d’une association de collectionneurs de Genas.
La raison ? Les étiquettes sont données gracieusement par les viticulteurs, « donc ceux qui adhèrent à une association doivent respecter ceux qui donnent », poursuit-il.
Des milliers de pièces
Nicolas Royer possède 130 000 étiquettes, et « il faut ajouter plusieurs dizaines de kilos d’échanges ». L’œnographilie peut paraître confidentielle. En réalité, plusieurs associations sont réparties sur le territoire national et organisent régulièrement des bourses d’échange. « Nous nous connaissons tous, lance Marthe, vice-présidente de l’association Bourgogne œnographilie. Nous collectionnons suivant les thèmes : les fleurs, les types de vins ou les plus anciennes. »
Gérard est quant à lui venu de Châtillon-sur-Chalaronne, dans l’Ain : « Je compte un peu plus de 100 000 étiquettes dans ma collection et j’ai 300 000 doubles. Donc je viens en échanger une partie. »
Un jour, je me suis dit : “Pourquoi pas ?”
André Fabre, vice-président du comité de jumelage Grigny Koupela, association organisatrice du Salon des vins, est lui aussi collectionneur. « Un ami faisait la collection et je lui donnais les étiquettes. Jusqu’au jour ou je suis tombé sur une qui était très sympa et très belle. Je me suis dit : “Pourquoi pas ?”. Je les classe par thème : les grands crus d’Alsace, les grands crus de Bordeaux par exemple. Avec un petit faible pour les étiquettes d’Afrique du Nord, du temps de la colonisation. Elles sont très imagées, très colorées. Mais je suis un petit collectionneur, je dois avoir un millier de pièces. »
Seul hic : la moyenne d’âge des collectionneurs qui augmente. Peu de jeunes intègrent le réseau… « Le cercle se restreint et certains d’entre nous ne fréquentent plus les lieux d’échange. Ils utilisent les courriers par exemple. »
Source : Progres.fr
En savoir + sur l’Oenographilie :
- ANO : l’Association Nationale d’Oenographilie, qui regroupe quelques 200 membres à travers la France et dans le Monde
- Bourgogne Oenographilie : les oenographes bourguignons avec, entre autres, l’histoire de l’étiquette
- Pierrevin : + de 65.000 étiquettes recensées !
- Vinetiquettes : le site d’un passionné, avec présentations par régions ou thématiques
Et pour finir, un petit aperçu de quelques étiquettes :
J’ai assisté a un cours sur les vins, c’était très intéressent et en plus avec dégustation (avec modération) et visite du musée
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J’aime bien ce genre de collection.
Je vais aller faire un tour sur les sites mentionnés
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on a le droit de goûter chaque bouteille ?
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