Le Jukebox museum vient d’ouvrir ses portes au public à La Panne, chez nos amis belges juste à la frontière à côté de Dunkerque. Une partie des machines du collectionneur Geert Olieu est exposée, au côté de près de 300 radios et autres objets musicaux anciens. Il s’agit d’un transfert de l’ancien musée de Menin.
Carrelage noir et blanc au sol, le portrait d’Elvis Presley accroché au mur, pas de doute, le Jukebox museum a bien ouvert ses portes. Découvrons-en quelques aspects.
Dès l’entrée, la magie du bon vieux temps opère et nous replonge au 20e siècle. Depuis le 20 décembre dernier, c’est une ambiance rétro qui a pris possession d’un ancien magasin de meubles de La Panne. Le musée historique et musical retranscrit les modes qui ont fait le siècle dernier et expose la collection de Geert Olieu, dont les jukebox.
Anciennes radios, phonographes, lumières colorées, rien n’a été laissé au hasard par les décorateurs.
Ces derniers ont travaillé plus de trois mois sur le projet. Pour cette équipe de Le Monde Dumas, les jukebox étaient le point de départ pour créer l’atmosphère. « On a fait une sélection des machines avec le collectionneur. On a beaucoup lu pour s’intéresser à l’histoire et aux modes du 20e siècle », explique Igor. Pour cette mission, ils ont souhaité mettre en avant la culture populaire. « On est vraiment content du résultat. C’est la première fois qu’on fait ça, d’habitude on s’occupe de musées sur la Première Guerre mondiale, c’est moins gai. » L’ensemble des objets est regroupé par pièces et par période design.
80% en état de marche !
Quatre-vingt pour cent de ces anciennes machines populaires fonctionnent. Les visiteurs peuvent tester les appareils sur place, : « s’ils veulent tester un jukebox c’est possible. En revanche, il faut se renseigner auprès d’un responsable du musée car la pièce de monnaie utilisée n’est pas la même pour tous les jukebox », raconte Kurt Van Hoeck, le directeur de l’Office de tourisme de La Panne. Chaque objet exposé est différent, possède un mécanisme, un pays d’importation, une date, qui lui est propre. L’endroit nous replonge dans le passé avec les titres de l’époque. On retrouve sur place les éléments les plus connus, tels que le Rock-ola 1428 (1948) ou le Wurlitzer 1080 Colonial (1943).
On trouve soixante-dix jukebox sur place et soixante-dix autres stockés dans un autre magasin, mais pas ouvert au public. C’est un ancien élu de la ville qui a eu l’idée de récupérer la collection jusqu’alors exposée à Menin, au terme d’un processus de deux ans. Le Jukebox museum présentera cette collection pendant six ans. Renouvelable évidemment en cas de gros tube…
«Design et psychédélique»
Parmi les pièces exposées au Jukebox museum,le United UPB-100 fera sans doute un carton.C’est le jukebox favori du directeur de l’office de tourisme de La Panne.« Il est design et vraiment psychédélique, je le trouve fantastique », avoue Kurt Van Hoeck : « Toute la mécanique est visible de l’extérieur, je trouve ça génial. »
Méconnu, ce jukebox a pourtant une histoire particulière. La machine a été créée par Raymond Loewy, un personnage très actif dans le monde du design. C’est lui qui a dessiné la fameuse petite bouteille en verre de Coca-Cola, ou encore le logo de Shell, compagnie pétrolière représentée par une coquille Saint-Jacques. Pour le design de ce jukebox, il s’est inspiré du monde automobile et des éléments constituant les voitures.
Le mécanisme utilisé pour la sélection des titres est différent de la normalité de l‘époque. D’habitude, il suffit de pousser le bouton du morceau de musique souhaité pour choisir un disque. Ici, le jukebox dispose de deux roulettes numérotées, qui permettent de choisir le numéro du disque que l’on veut écouter. « Il y a un panier de choix relié par un câble au jukebox, qui permettait déjà à l’époque de choisir une musique à distance. Il utilise aussi le principe des roulettes pour la sélection du titre », explique Kurt Van Hoeck. Le modèle est visible au dernier étage du Jukebox museum, agrémenté de textes explicatifs plus approfondis.
Source : LaVoixDuNord
Il y à eu aussi le jukeBox classique et à côté de chaque table du café il y avait un boitier avec un monnayeur et l’on pouvait sélectionner les disques directement.
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