Dans la série « on peut bien rire de tout » … et puis il y a prescription, l’article du Bulletin des PTT en date du 27 janvier 1898 :
« Mort de M. Courtois – Le décès de M. Courtois a causé une douloureuse émotion dans tout le personnel de Paris : on a appris sa mort avant de savoir qu’il était malade, tant a été rapide l’issue fatale de la terrible maladie (ndlr : pneumonie) qui l’a emporté. »
Ses proches auraient-ils appelé le prêtre avant le médecin ? 😉
A noter également que, sur le Bulletin du 03 février suivant, pas moins de 3 pages sont consacrées aux obsèques du « regretté M. Courtois, enlevé prématurément à l’affection de sa famille », où l’on peut lire la nombreuse liste des personnalités présentes, et où 2 pages retranscrivent intégralement « le remarquable discours suivant, dont nous sommes heureux de reproduire le texte ». Rassurez-vous, je ne reproduirais pas ici ce discours, mais seulement un passage qui prête à réfléchir :
» Courtois n’était pas de ceux qui croient que la science qu’on apprend dans les livres peut tenir lieu des leçons de l’expérience et de la pratique professionnelle. […] Il n’admettait pas qu’on pût songer à abaisser le niveau de la condition du personnel ». Certains cadres actuels des entreprises pourraient en faire leur maxime aujourd’hui …